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Présentation

  • : CGTFAPT-Comminges
  • CGTFAPT-Comminges
  • : Face à la privatisation de la Poste, il y a urgence de relancer une activité syndicale offensive dans les bureaux de poste du Comminges pour gagner sur nos revendications. Un débat riche et interactif est nécessaire, c'est le but de ce blog. Postières, postiers débattons ensemble sans tabou !
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  • Gi Fo
  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers.
Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr
www.facebook.com/CgtCommingesposte
  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers. Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr www.facebook.com/CgtCommingesposte

Se syndiquer à la CGT.

Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.

Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.

Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.

Vous avez décidé de vous syndiquer :

  • informez-vous auprès des militants CGT (pour le site de Saint-Gaudens et bureaux rattachés)
  • écrivez-nous si vous avez des questions (rubrique contact à gauche ou par mail à l'adresse : cgtcomminges-poste@hotmail.fr)
  • demandez le bulletin d'adhésion.

La grève, c'est quoi ?

 

 

Le délégué syndical

https://youtu.be/s4ADdV-HxIw

7 février 2016 7 07 /02 /février /2016 00:41
Le reflet de la société actuelle.

Le reflet de la société actuelle.

Vidéo. Lettre ouverte à la Cinémathèque française, l’exploitation du « petit personnel » !

Publié le 5 février 2016

Le nouveau directeur – Frédéric Bonnaud - de la Cinémathèque française, a été accueilli lundi 1er février par une « lettre ouverte » filmée, d’une étudiante de 22 ans, ex-employée à l’accueil de la Cinémathèque. Cette vidéo a depuis fait le tour des réseaux sociaux.

Face caméra, la jeune étudiante en cinéma dénonce, durant 13 minutes, les conditions de travail « déplorables » du « petit personnel » d’accueil employé en sous-traitance par la société City One à la Cinémathèque.

Contrats « ponctuels » - à la journée ou à la semaine - renouvelables, primes promises mais dont elle ne verra jamais la couleur, renvois abusifs par une directrice qui se qualifie elle-même de « petit Mussolini », « harcèlement », « menaces subtiles », « chantages affectifs », « délation », « accusations mensongères », « emplois du temps ingérables » etc.

Ainsi est dressé le portrait de la vie quotidienne des précaires, qui ne « méritent pas le bonjour du directeur », et souffrent, en silence, de ce mépris de classe.
Jusqu’en mai 2014, où suite à un licenciement abusif, une grève sans préavis éclate, mais cela ne dure que le temps d’une journée suite à des menaces (non-reconduction des contrats) proférées par la société de sous-traitance pour étouffer la colère des employés, un schéma malheureusement bien connu des travailleurs !

Ce témoignage vient assombrir le tableau d’une institution culturelle historique et « prestigieuse » – fondée en 1936 par Henri Langlois et Georges Franju. De fait, alors même que la direction de la Cinémathèque connaissait les méthodes de gestion abusives de cette entreprise de sous-traitance, celle-ci a été reconduite pour trois ans, six mois après la grève ! L’ex-employée souligne, avec beaucoup de justesse, l’hypocrisie flagrante de l’institution, et de ses directeurs, ces « hommes de gauche » et de culture, qui n’ont cessé de déshumaniser et d’exploiter une partie de son personnel, considérés comme des « bouche-trous ». La jeune fille a fini par voir son contrat précaire « non reconduit », sans explication. Étudiante, elle se retrouve dans l’obligation de « vivoter », « n’ayant droit ni au RSA, ni au chômage ».

Le lundi 1er février, d’après des informations recueillies auprès des membres du personnel de la Cinémathèque par le journal « Libération » « le mot d’ordre interne de la direction [de la Cinémathèque] est de ne surtout pas répondre à la missive » pour « ne pas lui donner d’écho ». Lors de sa prise de fonction le mardi 2 février, Frédéric Bonnaud s’est finalement exprimé sur la question : « J’ai pris mes fonctions de Directeur général de La Cinémathèque française le 1er février 2016. Du 3 au 7 février se tient, à la Cinémathèque française et hors les murs, le Festival du film restauré Toute la mémoire du monde. Cependant, dès le 2 février, rendez-vous a été pris avec les dirigeants de la société Cityone mardi 10 février. À l’issue de cette réunion, La Cinémathèque française prendra toutes les mesures qui s’imposent. »

Cette étudiante a publié cette vidéo sur Youtube pour faire de sa situation personnelle un « acte politique en soutien à toutes les personnes qui ont connu, qui vivent encore cette situation ». Effectivement, « dans notre société malade, la culture n’est pas épargnée », nous lui adressons notre soutien et appelons à la solidarité avec tous les travailleurs précaires, et tous les opprimés !

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