Les élus CHSCT ont entamé les visites de bureau par ceux de Montréjeau et de Barbazan.
Les agents rencontrés nous ont fait part de leur mal être accentué par la dernière réorganisation d’avril 2014 et de la fin du « fini-parti ».
En effet, pour eux, la réorganisation a été bâclée, avec la fin du fini-parti les agents s’attendaient à ce que leurs tournées soient rééquilibrées. Il n’en est rien ! De ce fait certains agents sont dans l’impossibilité d’assurer leur tournée jusqu’au bout. Ils sont obligés soit de ramener du courrier soit de laisser les plis les moins urgents au bureau.
Nous avons listé les problèmes que rencontrent les facteurs et les factrices pendant leur vacation : au bureau comme en distribution.
Nous avons au préalable dressé une série de questions concernant leurs conditions de travail. Nous sommes allé les interroger un par un et ont tous répondu à nos questions. Il en ressort un mal être très prononcé
La Poste ferme les yeux sur les conditions de travail déplorables que vivent les postiers sur place comme ailleurs. Les agents de Montréjeau remarquent bien que l’ensemble des postiers du Comminges vivent la même situation. Cela ne peut plus durer, le malaise est présent partout chaque jour et les agents en souffrent.
Dépassements horaire, double journées, manque de moyens, d’effectifs, sentiment de ne pas être écoutés, autant de contraintes subies par les agents du site (là encore comme dans les autres bureaux commingeois). Colère, indignation, agressivité, « engueulades », le bureau est en feu, La Poste laisse faire et ne semble pas se soucier des restes de courrier s’accumulant chaque jour.
Les cadres sur place constatent ce malaise mais La Poste ne leur donne pas de réels moyens pour y remédier malgré des accompagnements en tournée et une réflexion sur le remaniement de tournées « constatées chargées ». Le dialogue reste tout de même tendu. Preuve qu’il n’y a pas d’avancée.
Les élus CHSCT sont motivés pour continuer leur travail au plus près des postiers. Nous interviendrons bientôt dans les bureaux de Saint-Béat (en pleine réorganisation) et de Luchon.
En attendant nous sommes toujours d’accord pour que la direction prenne en compte notre souhait de geler les réorganisations en cours. Nous l’avons notifié en réunion CHSCT. La réponse est catégorique, c’est non ! L'entêtement est de rigueur malgré nos différentes alertes sur les risques encourus liés à ces restructurations.
Il faut recentrer le débat sur les conditions de travail, sur l’humain. La Poste doit prendre en compte les revendications de ses agents. Cela passe par une réelle écoute de chacun, revoir les cadences imposées et combler le manque d’effectif. Les élus locaux ainsi que les usagers ont prouvé à plusieurs reprises qu'ils se soucient du devenir de leur cher service public et soutiennent nos actions.