Par le jeu des promotions, La Poste a cherché à diviser le personnel pour mieux faire accepter l'organisation facteur d'avenir.
Les promotions ne reflètent en aucun cas le désir de la Poste de montrer qu'elle tient à récompenser ses employés pour le service de qualité que nous continuons malgré tout à effectuer.
Comme les salaires sont bas, plusieurs collègues ont pris les promotions par dépit. C'est une des façons pour le personnel d'espérer une revalorisation salariale.
Pour la CGT, c'est l'ensemble des salaires qu'il faut réévaluer.
- La première vague de facteur d'avenir à Saint-Gaudens :
Fin 2007, Saint-Gaudens imposé comme bureau "pilote" en Haute-Garonne malgré plusieurs grèves locales et un référendum du personnel organisé par la direction où plus de 95 % des facteurs avaient refusé l'expérimentation.
Malgré cela le bureau est réorganisé dans la douleur.
Les engagements de La Poste ont été baffoués (heures sup non payées et force de travail réduite).
Nous sommes à 38h11 / semaine, 29 quartiers lettres, 2 tournées colis.
6 tournées deviennent "non achetable" (V2, V3, V8, V9, V12, T18) et n'ont pas de titulaire de quartier.
La CGT obtient la crétion d'une tournée supplémentaire pour équilibrer l'ensemble.
Organisation du bureau : 3 FQ, 6 FE (pas totalement vrai puisque la tournée d'équipe V2 est restée vacante jusqu'à la restructuration d'octobre 2010 = 1 an 1/2 d'économie), 2 rouleurs par équipe (là aussi ce n'était pas tout à fait vrai puisqu'il y en avait qu'un sur l'équipe 3).
On est loin du volant de remplacement à 25 % que nous revendiquons.
- La seconde vague de facteur d'avenir :
Octobre 2010, facteur d'avenir montre son vrai visage c'est la suppression de 5 tournées de distribution courrier dont 3 tournées de facteur d'équipe et des 3/4 du personnel du back office.
A travers l'augmentation des cadences de travail, La Poste diminue le temps de travail de 38h11 à 36h34 pour la même charge voire beaucoup plus et pour le même salaire.
La CGT a refusé de signer cet accord et même l'ensemble des organisations syndicales représentatives l'ont refusé.
Pour La Poste le dialogue social s'est limité à une seule bilatérale.
Face à un tel dédain, il faut que l'on impose l'ouverture de véritables négociations. Rédigeons un cahier revendicatif et ensemble, imposons le à La Poste.
Depuis la mise en place de "facteur d'avenir", il y a une baisse conséquente des effectifs (plus de 11500 agents en moins en 2010) à La Poste. Retrouvez les articles en lien dans la rubrique DOCUMENTATION.