Les raisons d’être et de décider l’action pour le 16 octobre à partir d’un chiffrage d’emplois CDD – CDI tract distri
Ce sont les postiers par leur travail, qui créent de la richesse. Il n’y a donc rien d’anormal qu’une partie de celle-ci soit versée sous forme de salaire socialisé.
C’est pourquoi la CGT propose d’agir le 16 octobre au moment du débat sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Financement de la Sécurité Sociale, la CGT fait des propositions!!
> Valoriser le travail : le transformer et en améliorer les conditions à la fois pour la santé des salariés et celle de l’entreprise.
Les problèmes de santé liés au mal travail coûtent 80 milliards d’euros par an à notre économie.
> Favoriser l’emploi stable, combattre la précarité et le chômage, augmenter le Smic et les salaires, gagner l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, supprimer le travail illégal… C’est des recettes en plus pour la sécu.
> La première « sécurité sociale », c’est d’avoir du travail !
Gagner une sécurité sociale de haut niveau et une sécurité sociale professionnelle permettant de garantir des droits tout au long du parcours du salarié.
> Reconquérir la démocratie dans la sécurité sociale et dans le système de santé.
> Garantir et maintenir un financement assis sur le travail par les cotisations sociales.
> Stopper les exonérations de cotisations sociales accordées aux employeurs.
> Soumettre à cotisations sociales les revenus issus de l’intéressement, de la participation et des Plans d’épargne d’entreprise.
> Moduler la cotisation employeur pour favoriser l’emploi et l’investissement.
> Taxer les revenus financiers des entreprises à hauteur des cotisations salariales.
Pour la CGT, la sécurité sociale n’est pas malade de trop de dépenses, mais d’un manque de recettes.
ACCORD SOCIAL : A l’appui de la consultation, la CGT n’a pas signé le projet d’accord tout comme une majorité d’organisations syndicales.
Par conséquent, cet accord ne peut s’appliquer.
Pourtant La Poste fait le choix unilatéral de mette en œuvre cet accompagnement social des suppressions d’emplois qu’elle envisage.
INADMISSIBLE.
D’autant plus quand on pense au 300 millions que l’entreprise a touché en 2014 au titre du CICE, dispositif censé soit disant créer de l’emploi. (Montant qui s’annonce en hausse pour 2015).