Lettre des facteurs à Madame Guardiola :
L'Intersyndicale des facteurs de B. de Luchon vous informe par la présente de leur intention de contester les derniers scénarios proposés. Nous contestons leur légalité pour vice de procédure.
Suite aux différents mouvements du 5 février, du 26 février et du 13 mars, nous continuons à contester les chiffres annoncés dans les bilans. Il nous semble que nous ne sommes pas entendus. Nous demandons donc que des comptages réels soient effectués, et non des comptages basés sur des estimations théoriques.
Les facteurs de B. de Luchon sont prêts à discuter, proposer, ils souhaitent le dialogue mais ne veulent pas juste servir de faire-valoir de décisions déjà prises.
Nous nous réservons le droit d'exercer notre droit de grève et s'il le faut notre droit de retrait si nous estimons que notre sécurité et notre santé peuvent être mises en jeu.
Croyez, Madame, à l'assurance de notre parfaite considération.
L'Intersyndicale des facteurs de Bagnères de Luchon.
La Direction reste muette, intransigeante face aux différentes mobilisations des facteurs du bureau de Luchon. C'est inacceptable !
Les facteurs connaissent un grave épisode de stress quotidien par rapport au mutisme et l'acharnement de la Direction. Ils sont moralement à bout, physiquement usés et ne demandent juste que leur détresse soit entendue.
Il s'agit avant tout du facteur "Humain" qu'il est question. La Poste impose que nous soyons des machines disciplinées et entend que nous nous résignons à agir de la sorte. Cela va trop loin, cela ne peut continuer !
Des interventions de l'Inspection du Travail sont nécessaires dans nos services pour faire valoir nos droits, faire reconnaître la pénibilité et le risque psycho-social encouru.
La Poste se cache dans le déni malgré les nombreux avertissements, il faut espérer que d'autres évènements graves n'en découlent.
Trop nombreuses sont les victimes de ce rouleau compresseur !