Ce mercredi 1er avril, le personnel de Saint-Gaudens a exprimé majoritairement son souhait de ne pas voter pour l’un des scénarios imposé par La Poste.
Suite à une réunion des syndiqués CGT puis à la réunion de l’ensemble du personnel, nous avons pris la décision de contester ce projet de réorganisation le considérant trop néfaste et destructeur d’emplois. En effet, quel que soit le scénario proposé, le résultat abouti à la suppression de plusieurs positions de travail.
D’ores et déjà nous savons qu’une tournée colis est démontée et au moins une tournée PNA : les tournées scooter étant transformées en tournées 4 roues, les colis et les imprimés publicitaires seront donc intégrés à ces nouvelles tournées.
A la distribution, les scénarios proposés prévoient 20 quartiers lettres, c’est donc 2 positions de travail qui seront éclatées sur l’ensemble des autres tournées du bureau.
La création d’un poste « facteur-guichetier » démontera une tournée rurale.
En faisant les comptes, on constate, contrairement à ce que nous annonçait la direction, que ce ne sont pas 2 positions de travail qui sautent mais au moins 5.
C’est inadmissible ! Il nous sera difficile d’en supporter davantage !
La multiplication des tâches et la mise en place de nouveaux services augmentent notre charge de travail déjà conséquente (ex : remise en main propre de petits catalogues, relevage de compteurs, recyclage de papier etc…).
De plus nous sommes régulièrement obligés de quémander le paiement des heures supplémentaires effectuées. Si on oublie, c’est foutu !
La nouvelle réorganisation imposerait à 5 agents une pause méridienne de 45 minutes. Cela passe par la suppression des 20 minutes de pause payées. Par esprit de grande générosité, la direction nous accorderait : 10 minutes réinjectées pour l’aller-retour tournée-bureau (heureusement nous sommes équipés de vélos fusée) et le samedi serait exclu de pause méridienne (l’alarme a bon dos…). La majorité du personnel refuse cette mise en place imposée.
La Poste joue sur les besoins des agents : le fameux coup de la carotte avec le samedi en RTT. Où est le bâton ? En effet, comment la PIC pourrait-elle réguler le trafic courrier le samedi alors qu’elle ne le fait pas actuellement ?
C’est pourquoi, ce matin du 1er avril, le personnel s’est réuni en délégation de masse autour de notre section lorsque le vote des scénarios a été ouvert. Le rapport de force a payé, 23 agents sur 29 n’ont pas voté. La Poste ne doit pas l’ignorer.
Nous exigeons que nos revendications soient prises en compte, il n’en est rien ! La Poste parle de grand dialogue, chiche !
Nous demandons donc d’être reçus rapidement en audience pour faire valoir nos revendications.