La dernière négociation organisée à La Poste a fait couler beaucoup d’encre, notamment celle de La Poste et des organisations syndicales minoritaires. Celles-ci mettent en avant les gains supposés de pouvoir d’achat « qu’auraient touchés » les postiers si l’accord avait été validé. A la CGT, on sait aussi compter. Ces « gains » étaient la contrepartie inacceptable de dégradations sans précédent des conditions de travail et de vie (réduction drastique des effectifs et mobilité forcée entre autre). La Poste, par cet accord, proposait aux organisations syndicales l’acceptation pure et simple d’une restructuration massive et très agressive, (voir les bassins d’emplois proposés sur le site internet de la CGT).
C’est pourquoi, la CGT s’est battue pour que ces négociations donnent «un avenir pour chaque postier». Ce n’est pas le choix qu’ont fait la Poste et certaines organisations syndicales, la CGT a pris ses responsabilités.