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  • : CGTFAPT-Comminges
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  • : Face à la privatisation de la Poste, il y a urgence de relancer une activité syndicale offensive dans les bureaux de poste du Comminges pour gagner sur nos revendications. Un débat riche et interactif est nécessaire, c'est le but de ce blog. Postières, postiers débattons ensemble sans tabou !
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  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers.
Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr
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Se syndiquer à la CGT.

Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.

Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.

Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.

Vous avez décidé de vous syndiquer :

  • informez-vous auprès des militants CGT (pour le site de Saint-Gaudens et bureaux rattachés)
  • écrivez-nous si vous avez des questions (rubrique contact à gauche ou par mail à l'adresse : cgtcomminges-poste@hotmail.fr)
  • demandez le bulletin d'adhésion.

La grève, c'est quoi ?

 

 

Le délégué syndical

https://youtu.be/s4ADdV-HxIw

1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 21:06

http://9.static.quoi.info/wp-content/thumbnails/uploads/2012/03/La-Poste-suicide-accident-du-travail-604-564x261.jpg

REUTERS/Eric Gaillard

Après dix ans de réformes non stop pour faire face à la concurrence et au déclin du courrier, l'entreprise publique découvre l'étendue des dégâts parmi ses agents. Son patron, Jean-Paul Bailly, a dû accepter un gel provisoire des réorganisations. Et tente de recoller les morceaux. 

Une voix douce, une oreille attentive et un talent indéniable pour déminer les situations explosives. Telle est la martingale qui a permis au président de La Poste, Jean-Paul Bailly, de mener, depuis près de dix ans, des réformes structurelles d'envergure sans faire de vagues. Mais il y a quelques semaines, alors qu'il s'apprêtait à ouvrir le capital de l'entreprise aux postiers et à parachever ainsi sa grande oeuvre - la transformation de l'ancienne administration en société anonyme -, il s'est vu opposer une fin de non-recevoir catégorique. Ce symbole d'une privatisation, les agents n'en ont pas voulu. "Il manquait plus que ça ! Vouloir nous faire cautionner la casse sociale en devenant actionnaire", vitupère Jeanne (1), factrice depuis vingt-six ans.  

En ce début de printemps, les postiers sont à cran. Et le consensuel Jean-Paul Bailly s'est brusquement retrouvé face à un mur. Celui de la colère, de la peur et, parfois, du désespoir. Car la crise ouverte avec la défenestration, le 29 février, à Rennes, d'un jeune cadre de 28 ans laissant une lettre évoquant son "anxiété professionnelle" et un "contexte opprimant" a mis au jour un malaise latent chez des postiers qui avaient encaissé jusqu'ici les réformes Bailly sans trop broncher. Le 8 mars, avant d'entamer la présentation des résultats financiers du groupe, le PDG le reconnaissait : "Ce drame a bouleversé toute l'entreprise." Quelques jours plus tard, un second suicide survenait, dans la même région. Un autre cadre était retrouvé pendu, chez lui. Alors, depuis, Bailly n'est plus certain de conserver l'image de patron social qu'il avait tissée au fil de sa carrière. Et celui qui a fait changer la loi pour poursuivre son troisième mandat au-delà de ses 65 ans pourrait finir par le regretter. 

Pourtant, l'ancien dirigeant de la RATP avait réussi à remettre à niveau La Poste, distancée au début des années 2000 par ses concurrents européens sur les activités les plus rémunératrices, le colis et l'express. Il s'était même attaqué à la branche courrier (50 % du chiffre d'affaires en 2011), revue de fond en comble pour tenter d'alléger les coûts liés à l'omniprésence de l'enseigne dans l'Hexagone, et, ainsi, se préparer au mieux à la libéralisation du marché. Le tout sans provoquer de remous majeurs. A la grande satisfaction des gouvernements.  

Sur le pont depuis la mi-mars, le premier postier de France peine, cette fois-ci, à désamorcer l'exaspération qui grandit de jour en jour. Le 19 mars, il a pris la plume pour annoncer aux 267 000 agents quatre décisions, dont le lancement d'un "grand dialogue sur la vie au travail" destiné à retrouver "cohésion" et "bien-être". Des propositions blackboulées par les partenaires sociaux, qui - une fois n'est pas coutume - affichent un front d'opposition parfaitement uni. Craignant l'embrasement, Bailly s'est retrouvé à deux doigts de céder à leur revendication posée comme préalable aux discussions : le gel des réorganisations. Mais le patron de la branche courrier, Nicolas Routier, s'y serait opposé, allant jusqu'à mettre sa démission dans la balance.  

Accusé de conflit d'intérêt par les syndicats, pour avoir désigné à la tête de la commission du grand dialogue l'ex-syndicaliste Jean Kaspar, qu'il fréquente au sein de l'association Entreprise & Personnel, Bailly rase les murs et refuse de rencontrer les journalistes. Le syndrome France Télécom hante tous les esprits. Signe de fébrilité, le train de mesures concrètes, qui devait être annoncé à la fin de ce mois, a été révélé dès le 12 avril. En tête de liste, contre toute attente... l'arrêt sine die des réorganisations. 

Voilà plusieurs années, en effet, que les postiers vivent à l'heure du changement continu. "Ce qui leur paraît insupportable, c'est l'instabilité permanente de leur situation", estime Martine (1), médecin du travail en zone rurale. Sous la double pression de l'ouverture à la concurrence et de la baisse attendue de l'activité courrier, facteurs, guichetiers, conseillers financiers ou employés du tri ont encaissé trois bouleversements majeurs (voir l'encadré ci-contre). Il y eut d'abord "Cap qualité courrier" : 46 plates-formes automatisées à lecture optique ont remplacé la centaine de centres de tri, obligeant les agents à réapprendre leur métier ou à en changer. Puis "Facteurs d'avenir" et, enfin, "Cap relation client" : cette réforme en cours transforme les guichetiers en vendeurs de Colissimo et autres forfaits téléphoniques. 

Objectif : 8 % de rentabilité en 2015

Etalés dans le temps, ces changements se sont brutalement accélérés en 2008 avec l'anticipation d'une baisse plus violente de l'activité courrier face à l'explosion d'Internet. "Depuis 2008, ils suppriment un emploi par heure", dénonce la CGT, syndicat majoritaire. L'an dernier, il est vrai, près de 10 000 postes ont disparu. L'objectif d'atteindre 8 % de rentabilité en 2015 (contre 3,7 % aujourd'hui) fait craindre le pire aux postiers. "Ce n'est pas parce que l'on est une entreprise publique que l'on ne doit pas chercher à gagner de l'argent", justifie Marc-André Feffer, directeur général adjoint du groupe. Le remplacement d'un seul départ en retraite sur trois contraint La Poste à revoir sans cesse son découpage territorial et la composition des équipes. 

"J'ai passé dix ans à fusionner et réorganiser des bureaux, raconte un cadre, embauché en 1983. J'ai croisé des gens en dépression qui ne trouvaient pas de boulot, c'était culpabilisant. En 2009, j'ai vécu trois réorganisations dans l'année. Un jour, j'ai appris par la bande que mon poste allait disparaître. On ne m'avait rien dit. Puis, lors d'une visite médicale, j'ai craqué. Depuis, je suis sous antidépresseur et on ne me propose plus que des missions de courte durée. Des postes de mon niveau, il n'en existe pas." 

Lors de la première réunion de la commission Kaspar, le 17 avril, Bailly, venu expliquer la mutation du groupe, a reconnu pour la première fois les difficultés liées à l'intensification des transformations. "C'est un premier pas, estime un syndicaliste. Jusqu'ici, il rejetait toujours le problème sur les individus." Dès le mois de mai 2010, pourtant, le PDG avait reçu un virulent courrier de quatre pages, signé du président du syndicat des médecins de La Poste : "Le mal-être au travail touche tous les niveaux opérationnels [...]. Les agents de distribution sont confrontés à des situations d'épuisement physique et psychique." De fait, lors des consultations, les 150 médecins du travail observaient avec impuissance de plus en plus de situations de détresse, de dépression et de burn-out. Une souffrance silencieuse qui s'est traduite par l'augmentation des arrêts maladie et des jours d'absence. 

Le déclin du courrier, branche historique de l'entreprise, porte un sérieux coup au moral des postiers. C'est leur coeur de métier qui est touché. L'évolution de la nature même des professions de facteur ou de guichetier est difficile à encaisser. Pour les premiers, en plus de la réforme qui les contraint à accumuler les bouts de tournée des collègues absents, il leur faut désormais accepter d'autres tâches, comme l'installation des raccordements à la TNT. Interdiction, en revanche, de prendre le courrier d'une mamie ou d'apporter des médicaments à un invalide. Pratiquer cette "concurrence déloyale" les expose à des sanctions disciplinaires. Quant à se poser dans la salle à manger pour quelques minutes de conversation, il n'en est plus question. "On n'a plus le temps de rien. Chacune de nos tâches est chronométrée, s'insurge Jeanne. Moi, pour aller plus vite, je suis même obligée de déposer mon courrier dans les boîtes sans sortir de ma camionnette." Au guichet aussi, les changements sont profonds. "On a remplacé la notion de service public par la rentabilité à tout prix. Aujourd'hui, notre métier consiste à vendre des téléphones mobiles et à renvoyer les gens vers des machines automatiques", ironise Isabelle, vingt-trois ans d'ancienneté au sein d'un bureau parisien.  

Des managers formés aux risques psychosociaux

Pour tenter d'amortir le choc des réformes, la direction a fini par réagir. Elle a intensifié, l'an dernier, la formation des managers aux risques psychosociaux. 5 000 d'entre eux en ont bénéficié. Elle a aussi créé un observatoire de la santé au travail. "Hélas, nous n'avons pas été invités à y participer", regrette Jean-François Aussel, du syndicat FO. "On ne peut apporter qu'une réponse globale et très lente aux difficultés", reconnaît Marc-André Feffer. Autant dire que le "grand dialogue" engagé depuis peu, et dont les conclusions sont attendues en septembre, pourrait décevoir.  

Les postiers, soudainement dressés contre l'emballement de l'Histoire, font-ils de la résistance par rigidité ou bien l'accompagnement des réformes a-t-il été déficient, comme la crise actuelle le laisse supposer ? "Il faut passer beaucoup de temps sur le sens des choses, le pourquoi. Les gens ne sont pas contre le changement, mais ils le sont quand ils ne le comprennent pas et qu'ils ont peur", déclarait, il y a quelques mois, Jean-Paul Bailly. Reste à passer de la parole aux actes. A moins que ce grand serviteur de l'Etat ne se retrouve bientôt, comme d'aucuns lui en prêtent l'intention, à la tête d'un ministère de la Fonction publique.  

Révolution en trois temps

2004 Cap qualité courrier : modernisation de l'outil industriel. 

2007-2011 Facteurs d'avenir : nouvelle organisation du travail en équipe et répartition des tournées des facteurs absents. 

2006-2015 Cap relation client : nouveau concept de bureaux de poste et évolution du métier de guichetier. 

Des PTT au groupe La Poste

1990 La réforme des PTT crée deux entreprises publiques, La Poste et France Télécom. 

1999 Ouverture à la concurrence pour les lettres de plus de 350 grammes. 

2002 Nomination de Jean-Paul Bailly comme président. 

2003 Ouverture à la concurrence pour les lettres de plus de 100 grammes. 

2005 Loi sur la dérégulation postale, qui acte le principe d'une filiale pour les services financiers. 

2006 Création de la Banque postale. Ouverture à la concurrence pour les lettres de plus de 50 grammes. 

2010 La Poste devient une société anonyme à capitaux 100 % publics. 

2011 Fin du monopole du courrier établi en 1801. L'ensemble du marché est ouvert à la concurrence. 

2011 Augmentation de capital et entrée de la Caisse des dépôts. La Poste devient un opérateur virtuel de téléphonie mobile. 

source : lexpress.fr du 01/05/2012

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 16:31

Drames humains et suppressions d’emplois pour des résultats financiers à la hausse...


Le groupe la Poste annonce des résultats à la baisse pour cause de dette grecque, sans cette dernière le groupe présente des performances jamais atteintes, au dessus des prévisions budgétaires de 2011 et bien au delà de la trajectoire du plan ambition 2015, malgré la crise financière et économique qui perdure.
Seule la CGT a fait une déclaration faisant le lien entre les drames actuels et la course effrénée à la rentabilité !

 

Voir le document en intégralité sur ce lien

 

Voir aussi :

 

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 17:05

Le tract en pdf sur ce lien

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 18:51

anniversaire

Voilà le blog vient de fêter sa première année !

Vous avez été plus de 6000 à nous rendre visite, continuez !

N''oubliez pas de vous inscrire à la newsletter et de nous faire parvenir des infos pour alimenter le blog !

Le cap 2015 s'annonce très dur, nous vous appelons à la mobilisation : les conditions de travail ne cessant de se dégrader, il est grand temps de faire entendre notre grogne et d'imposer nos revendications...

Merci à tous

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 15:49

L'Arcep a condamné la Poste à payer une amende d'1 million d'euros pour l'absence de tarif intermédiaire entre les premiers Colissimo et les tous petits objets à envoyer comme lettres. Pas de quoi effrayer le groupe français qui réalise plus de 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an.

 

L'Arcep a fait savoir mercredi qu'elle avait condamné La Poste à 1 million d'euros d'amende, parce que le transporteur contraint les consommateurs à faire appel à des offres disproportionnées pour l'envoi de petits objets, en méconnaissance de ses obligations de service universel. La pratique commerciale de la Poste se fait notamment au détriment des petits e-commerçants et des particuliers qui vendent des biens sur les plateformes de vente aux enchères, et qui doivent répercuter des frais de port plus élevés que nécessaire.

"Il résulte tant du droit communautaire que de la loi française que le service universel postal doit comporter une offre, à un prix abordable, d'envois postaux d'un poids maximum de 2 kilogrammes", rappelle l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Or depuis 2007, la Poste n'autorise plus l'envoi de marchandises au tarif "Lettre", et elle "exclut actuellement de son offre " Mini Max ", destinée aux petits objets, l'acheminement d'envois d'une épaisseur supérieure à 2 centimètres et de plus d'1 kilogramme".  

Alors que le Mini Max est proposé de 1,5 € à 4,50 € en fonction du poids jusqu'à 1 kg, les usagers qui veulent envoyer des objets de plus de 2 centimètres d'épaisseur doivent obligatoirement se rabattre sur des offres Colissimo, au prix minimum de 5,60 € pour 500g.

Constatant l'absence d'offre à tarif abordable pour les colis de moins de 2 kg et plus de 2 cm d'épaisseur, alors que "de telles offres existent pourtant dans de nombreux pays européns", l'Arcep a alerté plusieurs fois La Poste en lui demandant de respecter ses obligations légales. Elle l'a mise demeure le 28 juillet 2010. Et c'est seulement un an et demi plus tard que l'Arcep décide enfin d'appliquer son pouvoir de sanction en infligeant une amende d'un million d'euros au groupe français.

Pas sûr néanmoins qu'une telle sanction fasse effet tant elle paraît ridicule au regard du poids financier de La Poste. Sur le seul premier semestre 2011, le groupe postal a dégagé un résultat net de 377 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de plus de 10 milliards d'euros. Sur cet ensemble, le courrier représente 6 milliards d'euros, et les colis 2,5 milliards d'euros.

numerama.com 22 décembre 2011

à lire aussi "sans garantie de La Poste" sur lequotidien.re

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 19:28

La poste : la chasse aux économies est ouverte - Éric Declémy

Le facteur qui faisait sa tournée en prenant le temps de discuter avec chacun, c’est bien fini ! Désormais il faut être rentable à la Poste aussi. Une révolution entamée en 1997 quand l’Europe a décidé de mettre un terme au monopole dans la distribution du courrier. Désormais les bureaux non rentables ferment, les postiers sont multi fonctions et, pour envoyer un recommandé ou un colis, le client doit s’employer lui-même. Enquête sur cette transformation de la Poste et ses conséquences.

Enquête sur les services publics (http://www.m6.fr/emission-capital).

A voir aussi : "La Poste, la grande épicerie du futur" (lejdd.fr 20/11/2011).

Voir la rediff de l'émission en intégralité sur M6Replay : cliquez ici !

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 18:07

Un nouveau plan insupportable et injuste.

robot

Le premier ministre a annoncé lundi 7 novembre un nouveau plan de rigueur de 7 milliards d’euros dont l’essentiel va peser sur les salariés. A l’occasion d’un rapide point de presse en fin d’après-midi, le secrétaire général de la CGT a souhaité une réunion de l’intersyndicale "dans les meilleurs délais", pour "apprécier les ripostes les plus adéquates nécessaires" au plan de rigueur du gouvernement. Il a estimé "urgent que le mouvement syndical affirme sa fermeté et sa détermination".

"Nouveau plan de rigueur, nouvelles mesures d’austérité, c’est plus d’injustice sociale et c’est surtout nous entraîner dans une récession économique à coup sûr", a commenté Bernard Thibault. Parmi les mesures phare du plan figurent notamment :
- une hausse du taux réduit de la TVA porté de 5,5% à 7%, à l’exclusion de l’alimentation, de l’énergie et des services destinés aux handicapés. Les taux réduits dans la restauration, (ramené de 19,6 à 5,5% le 1er juillet 2009) ainsi que celui portant sur les travaux de rénovation dans le bâtiment seront également portés à7%.
- L’application de la réforme des retraites qui relevait en 2010 à 62 ans l’âge légal de départ à la retraite sera avancée de 2018 à 2017.
- Un gel de la revalorisation de la plupart des prestations sociales à 1% pour 2012, indexée non plus sur l’inflation mais sur la croissance attendu officiellement.

Bernard Thibault a dénoncé aussi l’absence de dialogue social : "j’ai eu un coup de téléphone à 11H54 de la part du ministre du Travail pour me préciser ce qu’allait être la nature des annonces du Premier ministre à partir de 12H00". Selon lui, "cela marque tout simplement la conception qu’a le gouvernement actuel du dialogue social avec les représentants des salariés".

Intervention en vidéo sur ce lien.

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