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  • : CGTFAPT-Comminges
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  • : Face à la privatisation de la Poste, il y a urgence de relancer une activité syndicale offensive dans les bureaux de poste du Comminges pour gagner sur nos revendications. Un débat riche et interactif est nécessaire, c'est le but de ce blog. Postières, postiers débattons ensemble sans tabou !
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  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers.
Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr
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Se syndiquer à la CGT.

Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.

Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.

Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.

Vous avez décidé de vous syndiquer :

  • informez-vous auprès des militants CGT (pour le site de Saint-Gaudens et bureaux rattachés)
  • écrivez-nous si vous avez des questions (rubrique contact à gauche ou par mail à l'adresse : cgtcomminges-poste@hotmail.fr)
  • demandez le bulletin d'adhésion.

La grève, c'est quoi ?

 

 

Le délégué syndical

https://youtu.be/s4ADdV-HxIw

29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 21:39

Pourquoi nous appuyons la jeunesse

par Pierre Alferi (écrivain), Jérome Baschet (historien), Daniel Colson (sociologue), Daniel Denevert (artisan), Stéphanie Eligert (écrivain), Jacques Fradin (Philosophe), Eric Hazan (éditeur), Nicolas Klotz (cinéaste), Frédéric Lordon (économiste), Pierre Marcelle (journaliste), Karine Parrot (juriste), Elisabeth Perceval (scénariste), Serge Quadruppani (écrivain)...

Les médias nous disent que la loi Travail est menacée par un mouvement de la jeunesse. Ils spéculent sur l’état de ce mouvement. Est-il en phase ascendante ou déjà en train de s’essouffler ? On se livre à de passionnantes querelles d’interprétation sur les chiffres de la police. Nous qui ne sommes plus ni lycéens ni étudiants depuis bien longtemps et qui, pour certains, avons atteint un âge respectable, nous ne voyons pas les choses ainsi. Il nous semble que ce qui bouillonne dans le pays a certes pour déclencheur la loi Travail, mais n’a au fond que peu à voir avec cette loi. Et qu’insister sur la jeunesse dans ce mouvement relève d’une stratégie d’étouffement que viendront conclure, au moment-clé, les vacances et les usuelles démissions syndicales.

« On ne fait pas d’omelette sans casser des banques » écrivent avec esprit les lycéens sur les vitrines fracassées des agences bancaires. Ce qui s’exprime dans les slogans, dans les cortèges, dans les tags, dans les occupations, dans les affrontements avec la police, a trait à la situation générale du pays. Ce qui s’exprime là est un ras-le-bol diffus, une rage commune, une révolte transgénérationnelle. Jamais dans notre vie, nous n’avions vécu sous un gouvernement aussi discrédité, aussi cynique, aussi inapte à faire face aux défis du présent. Jamais l’idée qu’une alternance politique puisse changer quoi que ce soit à notre sort n’a semblé aussi absurde. Jamais la perspective d’une élection présidentielle n’a paru aussi saugrenue, grotesque et pour tout dire révoltante. Jamais la lutte entre les prétendants à la victoire électorale n’a offert un spectacle plus ridicule.

Le désastre social, économique, écologique, existentiel, ou pour le dire d’un mot : la crise de civilisation que nous traversons, ne trouvera pas d’issue dans la politique classique. Aussi, la question qui se pose au mouvement en cours n’est-elle pas celle de la loi El Khomri, mais bien celle d’un soulèvement. La destitution du gouvernement et du régime ne se fera pas par l’adjonction à un mouvement de jeunesse d’un mouvement syndical de salariés et de fonctionnaires. Ce ne peut être que le fait d’un vaste mouvement populaire. Voilà qui ne se fera pas sans violence, ni sans stratégie. La férocité qu’a déployée la police pour empêcher jeudi 17 mars à Tolbiac une assemblée ouverte du mouvement dit assez combien le gouvernement perd son sang-froid à l’idée de jonctions inattendues, auxquelles il nous faut donc travailler.

Pour sortir des limites fixées par les différentes bureaucraties, les prochaines dates sont le 24 et surtout le 31 mars, avec la proposition, ce jour-là, de rester dans la rue et d’occuper des places. Mais nous avons appris ces dernières années que les occupations de places à elles seules ne suffisent pas à bloquer le fonctionnement des institutions. Le risque qu’elles contiennent est de se contenter d’exister, d’attendre leur évacuation ou leur épuisement. À notre sens, elles doivent donc plutôt servir de base depuis lesquelles prendre les lieux d’où les « représentants du peuple » prétendent pouvoir le gouverner, et à l’occasion le matraquer. Mairies, conseils divers, assemblées soi-disant régionales ou nationales, tout cela mérite d’être investi, repris, assiégé ou bloqué. Nous devons viser le blocage organisé du pouvoir politique. Il est donc crucial que soit défendu publiquement, dans ces jours, le bien-fondé du recours à l’action de rue. Bref : ce petit texte pour dire à la jeunesse que nous sommes avec elle, que nous serons avec elle dans la rue ou en esprit, et qu’aucune manœuvre d’isolement ne nous en dissociera. Qu’elle se permette tout ce qu’il lui semblera nécessaire d’expérimenter. Nous l’appuierons. À très vite, dans la rue.

Pierre Alferi (écrivain),Daniel Colson (sociologue) Daniel Denevert (artisan), Stéphanie Eligert (écrivain), Jacques Fradin (Philosophe), Eric Hazan (éditeur), Nicolas Klotz (cinéaste), Frédéric Lordon (économiste), Pierre Marcelle (journaliste), Karine Parrot (juriste), Elisabeth Perceval (scénariste), Serge Quadruppani (écrivain)...

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 19:33

La violence est le dernier refuge de l'incompétence.

Isaac Asimov

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 15:00
*En Comminges, la mobilisation du 31 mars doit frapper fort !*

Retour sur la journée de mobilisation du 24 mars, trop peu nombreux dans les rues de Saint-Gaudens alors que les évènements nationaux s'amplifient !

Le Comminges se sent-il épargné par les attaques du Gouvernement ? C'est à croire puisque juste une centaine de courageux ont répondu présents aux côtés de quelques jeunes...

Pourtant, l'avenir est sombre pour tous, la loi travail nous assujettira un peu plus au besoins des plus riches en nous en demandant toujours plus et pour le même salaire. Le pouvoir d'achat en pâtira aussi et nous ne pourrons plus faire vivre l'économie locale (artisans, commerçants) déjà menacée par la grande distribution.

Une remarque justement par rapport à la mobilisation. Nous avons pu entendre des : "Bande de bons à rien !" ou encore, "Ces jeunes, je te leur couperais la tignasse et te les mettrais au travail !", bien, bien de la part de certains commerçants du coin occupés à nous baver dessus plutôt qu'à justement travailler. N'avez-vous rien de mieux à faire ? Rejoignez les insoumis, les désobéissants au lieu de juger de manière non réfléchie.

Heureusement qu'il y en a qui se bougent, heureusement que la jeunesse se préoccupe de ce que vous avez laissé filer trop occuper à ne pas voir plus loin que le bout du nez ! Parce que si personne ne le faisait, vous n'auriez rien ! Il faut juste avoir une bonne paire de c...

Rappel : les militants CGT se battent aussi pour le maintien d'une économie locale indépendante et soutiennent l'ensemble des travailleurs qu'ils soient marchands de chaussures, boulangers, fleuristes, gérants de bars, maraîchers etc... Notre souci est le tous ensemble qu'on se le dise !

Bref, des ânes il y en a et on n'en fera jamais des chevaux de course... On leur pardonne tout de même mais avant de juger, on se renseigne ok ?

Parenthèse fermée, le 31 mars, la section CGT FAPT de Saint-Gaudens invite l'ensemble des postiers à se mobiliser et se rassembler devant la direction boulevard Charles de Gaulle à Saint-Gaudens.

Il est vital que l'ensemble des postiers comprennent ce dont il retourne. La loi travail est parfaitement adaptée aux besoins de La Poste, pas à ceux des agents... Il faut comprendre plus de facilité pour licencier, augmentation des heures de travail et donc diminution du personnel, qui dit fractionnement des repos dit chamboulement de la vie privée, suppressions de droits pour raison familiale etc... Vous trouverez un détail descriptif avant/après sur ce lien.

Les bureaux de Saint-Gaudens et de Luchon ont déposé des préavis locaux reconductibles pour le 31 mars. Trop c'est trop, les agents n'ont pas l'intention de se résigner !

Nous vous donnons donc rendez-vous dès la prise de service devant l'établissement, nous avons l'intention de faire du bruit, d'informer au mieux la population sur la nocivité de la réforme et surtout sur le fonctionnement aberrant de nos services ! L'indifférence de la Direction n'a que trop duré, on va se battre et gagner, on lâche rien !

A 15h, nous rejoindrons l'ensemble des manifestants Plac Jean Jaurès afin de crier notre colère, notre indignation face à la répression accentuée par le Gouvernement espérant couper court à la propagation du virus combattif !

L'avenir est entre vos mains, ne le gâchez pas par faiblesse ! Rejoignez la lutte, ensemble nous serons plus forts public comme privé. Orientez votre colère sur ceux qui nous assassinent, qui font tabasser nos jeunes et profitent réellement du système, soyez responsables et citoyen. Dîtes simplement NON à l'austérité, NON à l'exploitation, NON à la répression, NON aux vrais profiteurs du système, OUI à la solidarité, OUI au tous ensemble, OUI à nos droits et libertés et là nous gagnerons sur nos différentes aspirations !

ON SE MET SUR SON 31 et ON REVENDIQUE POUR UNE FRANCE DEBARRASSEE DE L'INDIVIDUALISME, DE LA FINANCE ET DE TOUS SES RIPOUX ! NE LAISSONS PLUS LES PLUS RICHES FAIRE N'IMPORTE QUOI AVEC NOTRE ARGENT !

Postiers, faîtes circuler ce message au plus large !

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 21:52
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*

INTERVENTION UL CGT COMMINGES 24.03.2016

Même s’il n’en est qu’à ses débuts, le mouvement actuel frappe par sa maturité politique, son haut niveau de conscience.
Depuis trois semaines, notre jeunesse, lycéens et étudiants portent la mobilisation contre le projet de loi El Khomri.

C’est eux qui ont déclenché l’offensive le 9 mars dernier.
C’est eux qui d’AG en journée d’actions affichent leur détermination et leur rejet de ce projet pourri !
Parce que la jeunesse a compris que la loi Travail aggraverait le chômage, l’exploitation et la précarité qu’elle subit déjà à une échelle massive.
Beaucoup d’entre eux rejettent non seulement cette loi, mais l’ensemble du système qu’elle sert !
Le ras le bol est général.
Et ce ne sont ni les arrestations arbitraires ni la violence de la répression qui va les décourager !

Pour preuve ils étaient encore très nombreux ce matin dans les rues de Marseille, Saint-Lô, Rennes, Nantes, Tours, Toulouse... Beaucoup de lycées et faculté sont bloqués. A Nantes, l’accès aux amphis est impossible. Sciences Po à Paris, le lycée Descartes à Rennes.... Les exemples ne manquent pas.
A Toulouse, Rouen, Paris et partout ailleurs des salariés occupent locaux, bâtiments administratifs, ronds points...
La rue est à nous camarades !!!

Présentée le 14 mars, la deuxième mouture de la loi – aussi inacceptable que la première – n’était pas de nature à les démobiliser nos jeunes ! Quant aux dirigeants syndicaux qui prennent leurs ordres au MEDEF, comme Laurent Berger, ils n’auront aucune autorité sur la jeunesse. Je souligne par ailleurs que les adhérents CFDT de continental étaient dans la rue, que des UL et UD vont à l’encontre du national et demandent elles aussi le retrait du projet de loi.

Pour beaucoup d’entre nous, la nécessité d’unir les jeunes et les travailleurs est une évidence. Alors que des directions syndicales nationales n’appelaient pas clairement à participer à la manifestation de jeudi dernier, beaucoup de travailleurs et militants de syndicats CGT s’y sont ralliés.

La nécessité d’une convergence des luttes des salariés est, elle aussi, plus que nécessaire. La dynamique unitaire est, d’emblée, à un niveau supérieur à 2006.
Chacun de nous a gardé en mémoire la satisfaction de notre victoire contre le CPE.
De Villepin était alors droit dans ses bottes ! Nous l’avons pourtant fait tomber !

Aujourd’hui que Valls l’arrogance et la Komri !
Que Valls leur mépris, leur suffisance !
La rue est à nous ! Jeunes, retraités, actifs, privés d’emploi, précaires... !

Et que l’on ne nous dise plus de voter pour eux afin de préserver les valeurs de la République et nos libertés !

Jeudi dernier, le gouvernement a balayé d’un revers sa volonté « d’écouter » sa jeunesse, dans les rues et aux abords des universités.
Des étudiants et des lycéens ont été les cibles de violences policières, alors qu’ils manifestaient pour exiger le retrait du texte de loi travail. À Paris, Caen, Rennes et Marseille, des CRS ont attaqué des jeunes à coups de matraque et les ont arrosés de gaz lacrymogène et de gaz poivre, bloquant le déroulement d’assemblées générales. A Strasbourg, cinq personnes ont été gravement blessées.

À l’université de Tolbiac, à Paris, les policiers n’y sont pas allés de main morte. Des étudiants ont été évacués, alors qu’ils occupaient un amphithéâtre pour y tenir une AG, après la dispersion du cortège en fin de journée. Des courses-poursuites, des coups de matraque ont été lancés et pas moins de cinq personnes ont été interpellées.
Ce matin encore, des CRS sont intervenus dans un lycée du XIXème !

Si le gouvernement a très peur de la mobilisation des jeunes, c’est précisément parce qu’elle a un caractère « incontrôlable » et parce qu’elle peut jouer un rôle important dans la radicalisation de l’ensemble des travailleurs.
En France, Mai 68 et la lutte de 2006 contre le CPE évoquée tout à l’heure en sont deux exemples évidents.
Il n’aura chaque fois manqué qu’une réelle alternative politique, pour prolonger le combat de la rue.
Parce que le mouvement social doit se prolonger dans, et par le combat politique. Il est grand temps de s’organiser citoyennement.

Le combat citoyen et engagé c’est par exemple les Fralib et leur nouvelle vie, sans patron ni dividende et nous qui interpellons les grands distributeurs, les petites ou moyennes surfaces du coin pour que les produits 1336 (du nombre de jours de grève) soient commercialisés et accessibles à tous.

Le combat citoyen et engagé c’est aussi se retrouver, pour construire ce que nous voulons pour nos territoires, nos aînés, nos enfants...C’est tout le sens de la rencontre prévue demain à Saint-Béat et décidée lors du rassemblement contre la fermeture de la classe Segpa.

Le combat citoyen et engagé c’est encore ne pas oublier Rémy Fraisse tué en octobre 2014 sur le barrage de Sivens. C’est participer à la collecte de dons initiée par sa famille pour participer aux frais de la procédure judiciaire. Car toute la lumière doit être faite sur la mort de ce militant !

Le combat citoyen et engagé c’est aussi lutter pour que justice soit rendue à nos camarades de Goodyear et d’Air France et à tous celles et ceux qui dans l’ombre paient leur engagement militant.
Traités comme des bandits parce que syndicalistes !
Est-ce supportable ?
Nous devons nous mobiliser et nous battre pour leur relaxe et leur réintégration.
Mais que serons-nous en mesure de faire si l’appel ne leur était pas favorable ?
Devrons-nous nous résigner ? Certainement pas ! La résignation est un suicide quotidien !

Il faudra s’engager à la hauteur de l’engagement qui est le leur !
Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas nous limiter à des collectifs de soutien lorsqu’ils seront convoqués ! Nous devons être déterminés à aller plus loin !
Ils ne doivent pas connaître une seule seconde l’univers carcéral !!!

Au-delà de la mobilisation pour le retrait du projet de loi, les sujets ne manquent donc pas pour qu’une marée citoyenne noie les places, les rues de notre hexagone.

Il incombe à chacun de nous de se mobiliser bien sûr mais aussi de faire que sa famille, ses amis... se mobilisent et soient présents dans les rues, à nos côtés. D’expliquer par ailleurs aux petits commerçants ou artisans que la hausse du Smic n’est pas leur ennemi mais qu’ils sont étranglés par les banques et les donneurs d’ordres….

Je ne peux terminer cette intervention sans évoquer la journée du 22 mars à Bruxelles, faisant tristement écho à la soirée du 13 novembre à Paris.
Bien sûr que nous condamnons ces gestes. Une fois de plus des citoyens paient le prix fort. Ils paient les choix politiques de nos gouvernements.

Valls déclare que nous sommes en guerre. Non ce sont leurs guerres ! Et nous nous comptons nos disparus chez Daesh et nos morts...

Finalement le gouvernement français a de la chance. Notre lutte pour le retrait du projet de loi passe au second plan des discussions. Le côté répressif de la force aux ordres du gouvernement peut reprendre sa sale besogne.

Et ce même gouvernement sans vergogne, lance un message clair : « Nous ne nous laisserons pas manœuvrer par la jeunesse qui ose faire face ».
Le terrorisme d’état commandité par ces élus autoritaires mais désavoués doit être dénoncé et condamné !

Quand les forces du pouvoir ne tuent pas, elles matraquent, piètinent, gazent, arrêtent... Comme aux heures les plus sombres de notre histoire.

Faudra-t-il un autre Malik Oussekine ? Un autre Cyril Ferez ? Un autre Rémi Fraysse ?

C’est parce que « Les seuls regrets doivent naître des choses que l’on n’a pas pu accomplir » que tous ensemble, nous devons nous donner les moyens de bâtir un autre monde fait de fraternité, de liberté, justice sociale, de justice tout court.

Gardons en mémoire ces mots de Romain ROLLAND :
« La fatalité, c'est l'excuse des âmes sans volonté ! »

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 21:44

Position de la CGT GOODYEAR sur l'attitude de l'UD et UL Amiens ville ....


Par CGT le jeudi 24 mars 2016, 15:46


Alors que la situation demande une convergence de la lutte, vous participez à l'éclatement du mouvement, suivant comme des moutons des directives qui nous mènent depuis des années à une catastrophe sans nom !!!!
Le gouvernement n'a que faire de manifestations ou 2000 personnes se baladent pendant un parcours qui peut même servir à faire les courses, on est déjà bien au delà du ridicule...
Pas de passage là où c'est interdit, surtout respecter à la lettre les consignes de la préfecture.....
Il y a bien-sûr des régions où manifester à Paris est plus que compliqué, pour autant des délégations sont envoyées mais à Amiens, aucune excuse de ce genre n'est possible !!!
Pendant ce temps là, des syndicalistes en prennent plein la gueule, nous ne parlerons pas de nous, car notre cas est à lui seul l'exemple que le gouvernement a bien compris que dans la CGT il y avait un énorme problème, nous parlerons des salariés qui partout parce qu'ils se battent et n'acceptent pas les directives, se retrouvent en GAV, licenciés et traînés devant les tribunaux, les étudiants virés des facs à coups de flashball, les facs fermées pour éviter les AG....
La situation est la pire jamais connu depuis plus de 70 ans, jamais l'état n'a tapé aussi fort et nous constatons que des UD à la solde d'une poignée de dirigeants totalement à côté de la plaque, continuent à faire semblant de se mobiliser, c'est une honte !!!!
Oui une honte car si la loi du travail passe, nous serons coupables de ne pas avoir réuni les conditions pour la mettre en échec, quand nous voyons que nous avons osé rencontrer la CFDT nationale, ce syndicat qui signe toutes les merdes depuis des années et qui est aujourd'hui prêt à signe la mort du code du travail....
Alors il y a le congrès national, mais les militants, ceux qui luttent pour de vrai ne considèrent pas ce congrès comme la priorité, savoir qui va être à la tête, car ce qui compte c'est la politique du syndicat et non une personne ou un groupe qui se croit au dessus de centaines de milliers d'autres....
Cela fait plus de 20 ans que nous reculons, à chaque fois c'est pareil: " pas facile de mobiliser, faut attendre, c'est pas encore le moment ..."
Ok, des syndicalistes condamnés à de la prison, une loi qui va éradiquer le monde du travail et ce n'est pas le moment ???
Pour certains c'est la lutte des PLACES la priorité, alors que nous avons plus que jamais besoin de la lutte des classes pour s'opposer à une justice de classe...
Ras le bol de ceux qui nous ridiculisent, car la CGT ce n'est pas cela, la CGT c'est dans de très nombreuses entreprises des militants qui s'opposent aux mauvais coups et qui unis gagnent, mais pour gagner au niveau national il ne faut pas faire semblant et faire tout pour éviter le tous ensemble ....
Si là loi passe la CGT explosera en miette, car plus de code du travail c'est la fin des militants !!!!
Nous sommes écœurés comme bien d'autres, mais nous ne lâcherons pas car nous savons que c'est le but, nous ferons tout pour que la CGT, la VRAIE l'emporte sur la bureaucratie délirante qui depuis longtemps veut nous imposer un syndicalisme réformiste, nous sommes à la CGT, jamais nous n'accepterons de compromis avec ceux qui nous détruisent et nous méprisent ...
La CGT doit revenir à ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être, un syndicat de combat et d'unité avec les salariés, les chômeurs, les retraités, les étudiants, tous ceux qui veulent une autre société et non l'unité avec des pourris qui ne pensent qu'à obtenir des sièges dans les conseils d'administrations !!!
Le 31 mars nous serons à Paris, nous avons déjà beaucoup de retour de beaucoup de régions qui appellent à là convergence de la lutte.
À Amiens, il n'existe même pas de comité de soutien aux 8 de Goodyear, honte à ceux qui baissent la tête et ne permettent pas de réunir les conditions pour qu'à Amiens il y ait comme dans toutes les grandes villes et régions de France un comité de soutien qui devrait de plus préparer très activement l'appel à Amiens les 19 et 20 octobre....
Certains pensent que des places au CCN de la CGT valent une telle attitude , bien-sûr cela est loin d'être le cas partout, des UD avec des camarades qui se mobilisent à la fois contre les attaques contre les syndicalistes et la loi travail il y a en, nous avons l'occasion et la chance d'en rencontrer, mais sur Amiens se retrouver dans une telle situation est scandaleux !!!
Nous allons donc avec notre camarade de l'union locale zone industrielle d'Amiens travailler à la mise en place du comité de lutte, nous allons élargir aux comités de soutien du nord et de Beauvais, nous allons démontrer que la CGT a largement de quoi faire le travail pour que l'appel qui arrive en octobre permette d'accueillir les milliers de soutiens qui annoncent déjà leurs présences...
À Amiens depuis que notre usine est hélas fermée, les patrons rigolent, ils se disent plus de Goodyear plus de zone bloquée et pour le moment ils ont raison...
Mais, un jour ou l'autre des salariés menacés reprendront le flambeau et imposeront des blocages de la zone, alors que normalement c'est le rôle des instances de démarrer ce genres d'initiatives, GEST doit bien se marrer, lui qui avait annoncé je reprendrai la zone après la mort des Goodyear....
Nous sommes plus que déçus et c'est légitime, pendant près de 50 ans sur la zone d'Amiens et plus largement dans la région les Goodyear ont été toujours dans les mobilisations et souvent à l'initiative de blocages, si les politiques sont heureux d'avoir vu fermer notre usine, nous pensons que d'autres aussi aujourd'hui respirent mieux, plus personne pour venir les contrarier, nous avons une histoire et elle ne s'arrêtera pas là...
Ceux qui pensent que la CGT Goodyear est morte et enterrée vont vite déchanter, plus que jamais nous sommes vivants, plus que jamais nous sommes combatifs, le syndicalisme ce n'est pas faire semblant, nous avons énormément souffert de notre histoire douloureuse, mais nous souffrons encore plus de voir ce qu'il se passe à Amiens ou à part quelques militants qui comme nous ne sont pas au aux mains de l'appareil, nous constatons que c'est la désorganisation organisée la plus complète...
Nous serons là encore un bon moment et nous imposerons le choix du plus grand nombre, la CGT ce n'est pas encore la CFDT même si certains en rêvent, la CGT se sont des militants qui ont une histoire, un vécu et de l'amour pour ces 3 lettres, la CGT ce n'est pas des dirigeants qui depuis des années se plantent volontairement sur la stratégie !!!!
Nous aurons l'occasion d'exprimer de vive voie ce que nous venons d'écrire car, la CGT c'est la liberté d'expression et d'opinion et bizarrement c'est celle la plus partagée actuellement...
Le 31 est dans 7 jours, il est encore temps que vous stoppiez votre appel à l'isolement pour un appel au rassemblement, les moyens existent il faut juste en avoir la volonté !!!!
LA CGT GOODYEAR

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 21:34
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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 18:42

Dans cet article sont regroupés quelques liens vous apportant des réponses sur ce qu'il se passe actuellement en France, dans le monde du travail.

Comme un seul homme !

La mobilisation s'étend à tous les corps de métier, il est rassurant de voir que les salariés du privé se réveillent enfin. La lutte n'est pas réservé qu'aux fonctionnaires ou autres gueulards du service public. L'effervescence due aux attaques répétées contre le Code du Travail agite de plus en plus les esprits.

Pourtant il faut constater que ce qui bloque la plupart du temps c'est la peur du conflit, la peur de perdre le peu que l'on a. Parfois c'est juste une question d'individualisme, on ne grogne que lorsqu'on est touché de prêt.

Or ce que nous voyons aujourd'hui, ce sont des gens courageux, révoltés, empreints de justice et d'une volonté de défendre leurs droits. C'est une lutte collective et non individuelle entamée depuis déjà plusieurs jours. La France retrouverait-elle ses valeurs ?

En allant plus loin, ce sont des hommes et des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des précaires, des chômeurs, des cadres, etc, qui disent un NON ferme à la casse sociale. Un NON unanime à la politique du profit, aux intérêts d'une élite, à la connerie humaine d'une minorité !

Notre pays, symbole social un temps, mis à mal par la loi du marché, de la finance, des racailles perchés dans leurs bulles détruisant peu à peu notre monde.

Unissons-nous plus que jamais, ne laissons pas notre jeunesse maltraitée, ne fermons plus les yeux devant ces actes de terreur orchestrés par les plus riches.

Oui, les français se soulèvent, oui, le gouvernement finira par tomber ! Il y aura certainement beaucoup de batailles, beaucoup de pertes, mais c'est un moindre mal pour obtenir gain de cause !

Finissons-en avec la loi du fric ! Sortons à grands coups de pied les réels profiteurs du système, ceux de Matignon, du Sénat, du MEDEF.

Partagez, débattez, organisez vous et comme un seul homme, un seul, allons prendre la Bastille ! Pour nos droits, nos libertés, nos vies, nos enfants, avec la CGT construisons NOTRE avenir ! Vos armes, citoyens, ce sont la parole et le rapport de force, utilisez-les !

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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 18:30
Quoi de neuf à La Poste ? L'actualité en lien direct !
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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 22:00
Salariés détachés, salariés sacrifiés

Caroline Constant Mardi, 22 Mars, 2016 L'Humanité

Cash Investigation : salariés à prix cassés. sue France 2, ce soir à 20 h 55 Cash Investigation se penche sur la situation scandaleuse des salariés européens détachés, surexploités et sous-payés au mépris de toutes les lois françaises et européennes.

On ne le dira jamais assez : l’arrivée de Cash Investigation dans le paysage médiatique n’en finit pas d‘être une bonne nouvelle. Aujourd’hui, Élise Lucet et ses acolytes dénoncent le phénomène des salariés dits détachés. Soit une réalité sociale qu’on connaît sans la connaître, hélas, dénoncée régulièrement par l’Humanité et l’Humanité Dimanche.

Un « salarié détaché », c’est un salarié européen qui va venir travailler sur un chantier français. Il est censé y être nourri et logé, et toucher un salaire. Ses cotisations sociales sont censées être payées à son pays d’origine. La directive, explique Cash Investigation, existe depuis 1996. Depuis, le nombre de ces salariés a explosé : ils seraient aujourd’hui 230 000 ; 230 000 salariés à vivre dans des conditions indignes, sous-payés, voire pas rémunérés du tout, y compris sur des chantiers d’État. Preuves à l’appui, témoignages face à la caméra, Élise Lucet et ses journalistes démontent, pied à pied, ce système d’esclavage moderne où les ouvriers, beaucoup employés par le BTP, font « des horaires de forçats », et dont les cotisations sociales ne sont pas payées. Autrement dit : ils espéraient trouver de quoi nourrir leurs familles, et quand ils finissent par rentrer chez eux, souvent après plusieurs d’années d’exploitation, leur situation sociale est explosive. Et ces hommes, puisqu’il s’agit beaucoup d’hommes, sont bien amers. D’autant que, pendant ce laps de temps, « l’obligation » d’être logés se résume bien souvent à des mobil-homes absolument pourris. Mais à qui profite cette exploitation ? Qui en tire les ficelles ? Entre les économies réalisées sur les salaires grâce à des montages ahurissants, celles réalisées sur le logement, et le non-paiement de ces cotisations sociales, certains s’en mettent plein les poches. Cash Investigation estime à 11,3 millions le manque à gagner pour l’État français. Élise Lucet épingle ainsi Atlanco, une « multinationale du détachement frauduleux ». Une société fantôme, qui part recruter à l’étranger, qui inonde l’intérim du BTP, mais aussi le secteur agroalimentaire et la métallurgie. Son créateur est un ancien joueur de hockey qui a ainsi amassé une fortune considérable en réduisant ses semblables quasiment en esclavage. La justice, ici et ailleurs, tente de coincer ce fameux Michael O’Shea sans jamais y parvenir. La boîte change de nom, exile ses sous dans des paradis fiscaux. Ne paie évidemment aucun des impôts auxquels elle est soumise. Mais pourquoi avoir recours à ces sociétés, alors ? Là aussi, Élise Lucet et ses enquêteurs montrent un je-m’en-foustime de la part des autorités complètement désarmant. Pour ne pas dire scandaleux et révoltant. Du chef d’un chantier qui construit un méthanier, au chantier de l’EPR de Flamanville, la première réponse est un étonnement feint. La seconde consiste à se protéger par un « je ne savais pas » ou « tout est normal ». Après deux exemples flagrants sur ces chantiers, l’enquête se mène du côté du transport routier. Transport routier complètement démantelé, en France, par l’entrée sur le marché de concurrents moins chers, beaucoup moins chers, et corvéables à merci. Encore une fois. Avec des conséquences en cascade : sur le droit du travail, les rémunérations, l’emploi en France dans le secteur… et le trafic routier.

En bref, on ressort essoré de colère après ces presque deux heures de diffusion. En rage. Mais avec le sentiment que si ce genre de situations était davantage connu, les citoyens pourraient aussi agir sur ce levier. Et faire en sorte que plus jamais on n’admette que sur un chantier, ou ailleurs, se côtoient des situations sociales aussi inadmissibles, que des gars puissent être laissés sans protection. Et que les méchants soient poursuivis, coûte que coûte, puisque désormais… on sait.

Un scandale, une main d'oeuvre ultra précaire moins chère travaillant plus, par nécessité... Un reportage à voir, une honte !

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 21:29
Mouvement de la jeunesse, une lutte perpétuelle pour nos droits

La grogne, la rage des jeunes contre l'indifférence des dirigeants

Il y a 48 ans une bande d’étudiants de Nanterre, anarchistes, trotskystes, situationnistes, et sans-étiquettes, mobilisés contre la guerre américaine au Vietnam, déclenche un mouvement qui aboutira par effet de boule de neige à l’accélération de l’Histoire qu’est Mai 1968.

Léo Serge

L’histoire du Mouvement du 22 mars commence deux jours plus tôt. Une manifestation est organisée par le comité Vietnam National « pour la victoire du peuple vietnamien contre l’impérialisme américain » sur le boulevard Saint-Michel, après le déclenchement de l’offensive du Têt par la résistance vietnamienne. Plusieurs centaines d’étudiants, notamment de Nanterre, y participent. L’agence américaine d’American Express voit sa vitrine brisée. Les forces de répression en profitent pour arrêter six étudiants, dont le chef du service d’ordre de la Jeunesse Communiste Révolutionnaire (organisation trotskyste ancêtre de la LCR) et le secrétaire du comité Vietnam National.

Le surlendemain, une assemblée générale étudiante, à Nanterre, constitue un mouvement de soutien, baptisé « Mouvement du 22 mars ». Les participants occupent le dernier étage du bâtiment administratif de l’université. Les cent cinquante votants de l’AG appellent à une journée de débat pour le 29 par un tract distribué dans la faculté. Le doyen de l’université décide alors de suspendre les cours, sans pour autant pouvoir empêcher les débats. A partir de ce moment, le mouvement fait tache d’huile en région parisienne et au-delà.

La mobilisation s’étend d’abord à la Sorbonne et rompt son isolement. En effet, un meeting se tient dans la Sorbonne occupée et des commissions se créent. L’idée du boycott des examens se propage. Le 3 mai, un meeting est organisé à la Sorbonne mais la police intervient pour arrêter plus de 400 personnes. Cet événement permet une solidarité très large contre la répression, qui commence à déborder du milieu des étudiants de gauche, et même à se répandre dans la jeunesse et chez les travailleurs.

Une manifestation contre la répression et la libération de tous, étudiants et travailleurs, est organisée. Malgré les tentatives de l’UNEF pour contrôler le mouvement, la lutte s’amplifie et se radicalise. Du 10 au 11 mai, c’est la nuit des barricades, qui sont construites comme un réflexe, où étudiants, travailleurs et habitants du quartier se solidarisent dans la rue. Ensuite, des occupations d’usines permettent de propager le mouvement au sein de la classe ouvrière. A partir de la répression des milieux étudiants politisés d’extrême-gauche se déclenche une vague de luttes sociales d’ampleur européenne.

De mai 1968, cinquante ans de contre-offensive réactionnaire veulent laisser l’image de la « chienlit », du désordre, et de la décadence des « vraies valeurs ». En réalité ce fut un mouvement de lutte exceptionnelle de la jeunesse et des salariés qui posa la question « que faire de nos vies et de notre société ? » Le pouvoir de la bourgeoisie vacilla. Comme le reprenait Coluche, qui en 1968 était hébergé par Moustaki, « ce n’est qu’un combat, continuons le début ».

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