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  • : CGTFAPT-Comminges
  • CGTFAPT-Comminges
  • : Face à la privatisation de la Poste, il y a urgence de relancer une activité syndicale offensive dans les bureaux de poste du Comminges pour gagner sur nos revendications. Un débat riche et interactif est nécessaire, c'est le but de ce blog. Postières, postiers débattons ensemble sans tabou !
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  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers.
Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr
www.facebook.com/CgtCommingesposte
  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers. Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr www.facebook.com/CgtCommingesposte

Se syndiquer à la CGT.

Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.

Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.

Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.

Vous avez décidé de vous syndiquer :

  • informez-vous auprès des militants CGT (pour le site de Saint-Gaudens et bureaux rattachés)
  • écrivez-nous si vous avez des questions (rubrique contact à gauche ou par mail à l'adresse : cgtcomminges-poste@hotmail.fr)
  • demandez le bulletin d'adhésion.

La grève, c'est quoi ?

 

 

Le délégué syndical

https://youtu.be/s4ADdV-HxIw

9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 10:04
HEURES SUPPLÉMENTAIRES : COMMENT LES PROUVER ?

DURÉE DU TRAVAIL

Dans certaines circonstances, un simple décompte des heures établi par le salarié peut suffire. À condition d’être suffisamment précis.

Prouver que l’on a effectué des heures supplémentaires non payées peut sembler impossible. Souvent, le salarié travaille sans penser à conserver des éléments de preuve. En cas de litige, ce dernier doit au minimum établir un relevé des heures effectuées. Les juges en tiendront compte à défaut d’éléments apportés par l’employeur justifiant les heures de travail accomplies. Mais attention, la Cour de cassation vient de rappeler que ce décompte devait être très précis.

QUI DOIT PROUVER QUOI ?

Aux prud’hommes, lorsqu’un salarié réclame le paiement d’heures supplémentaires, on a coutume de dire que la charge de la preuve est « partagée ». Chacun de leur côté, employeur et salarié doivent apporter des éléments au juge pour l’aider à déterminer si oui ou non des heures de travail non payées ont été effectuées.

C’est l’article L.3171-4 du Code du travail qui établit ce subtil équilibre :
« En cas de litige relatif à l’existence ou au nombre d’heures de travail accomplies, l’employeur fournit au juge les éléments de nature à justifier les horaires effectivement réalisés par le salarié.
Au vu de ces éléments et de ceux fournis par le salarié à l’appui de sa demande, le juge forme sa conviction (…). »
Certes, c’est à l’employeur de contrôler la durée du travail de ses salariés. Les relevés de pointeuse, fiches de temps émargées et autres modes de décompte du temps de travail sont en sa possession. Mais la jurisprudence exige du salarié qu’il fournisse « des éléments » à l’appui de sa demande. Sur ce point, un arrêt du 1er décembre 2015 de la Cour de cassation apporte un nouvel éclairage.

PLANNING ÉTABLI DE LA MAIN DU SALARIÉ

En l’absence d’éléments présentés par l’employeur concernant les heures de travail réalisées, les juges admettent qu’un simple document manuscrit émanant du salarié récapitulant ses horaires puisse étayer une demande en paiement d’heures supplémentaires. Plusieurs arrêts vont dans ce sens (voir notamment Cass. Soc. 12 octobre 2004, pourvoi n° 02-41.289, Office du tourisme de la culture et des sports ; ou, plus récemment, Cass. Soc. 10 juillet 2013, n° 12-13229, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines).

Mais attention, pour être retenu comme élément de preuve, ce décompte doit être particulièrement détaillé. Dans une affaire récente, un salarié, manœuvre sur des chantiers, a vu sa demande rejetée au motif que le relevé présenté aux juges était trop imprécis. En l’espèce, il ne fournissait qu’un relevé manuscrit identique pour chaque mois, sans tenir compte de ses absences et quelles que soient la distance et la nature du chantier. Les juges ont relevé qu’aucun élément extérieur, date, lieu des chantiers ou attestations de collègues, ne venait à l’appui de ce décompte, trop vague pour emporter leur adhésion (Cass. Soc. 1er décembre 2015, n° 14-15077, Sté Entreprise J. Y.).

Un planning produit par le salarié doit donc être suffisamment précis et circonstancié. En tout état de cause, il est préférable de présenter aux juges un maximum d’éléments pour étoffer le dossier : témoignages des collègues, anciens collègues, clients, fournisseurs, photo du planning affiché, captures d’écran comportant l’heure et la date, envoi de mails, tickets de caisse pour les salariés du commerce, etc., etc.

Enfin, en application de l’article L. 3171-4 du Code du travail, il est possible de demander au juge qu’il ordonne toutes les mesures d’instruction qu’il estime utile.

source : http://www.nvo.fr/0-0-4161-heures-supplementaires-comment-les-prouver

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 00:12

La sobriété comme choix de vie politique.

Une vidéo à visionner intégralement.

José Mujica, surnommé Pepe Mujica, a été Président de l'Uruguay de 2010 à 2015. Ex-guérillero des Tupamaros dans les années 60-70, il a été détenu en tant qu'otage par la dictature entre 1973 et 1985. Il prône une philosophie de la vie axée sur la sobriété : apprendre à vivre avec ce qui est nécessaire, et le plus juste.

"Les perdants sont ceux qui cessent de se battre, de rêver..."

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 10:02
Photo souvenir de la proclamation de l'Appel des Résistants aux jeunes générations, à Paris le 8 mars 2004 (de gauche à droite : Jean-Pierre Vernant, un journaliste de France Inter, Raymond Aubrac, Stéphane Hessel Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London). (Photo Luc Douillard, libre de droit pour la presse et pour tout usage à but non lucratif).  Dépassant son contexte d'origine de l'année 2004, cet Appel prend désormais l'appellation courante de :  Appel des Résistants aux jeunes générations du 8 mars 2004.

Photo souvenir de la proclamation de l'Appel des Résistants aux jeunes générations, à Paris le 8 mars 2004 (de gauche à droite : Jean-Pierre Vernant, un journaliste de France Inter, Raymond Aubrac, Stéphane Hessel Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London). (Photo Luc Douillard, libre de droit pour la presse et pour tout usage à but non lucratif). Dépassant son contexte d'origine de l'année 2004, cet Appel prend désormais l'appellation courante de : Appel des Résistants aux jeunes générations du 8 mars 2004.

Appel des Résistants aux jeunes générations du 8 mars 2004 : texte complet et notice réactualisée des signataires
(Appel à la commémoration du 60e anniversaire du programme du C.N.R. de 1944)

Cet important texte "testamentaire", passage de témoin d'une génération aux suivantes, a été proclamé à Paris, maison de l'Amérique latine, le 8 mars 2004, à l'initiative du mouvement ATTAC sur une idée de l'association "Nantes Est Une Fête", sous le titre originel de : "Appel à la commémoration du 60de anniversaire du programme du CNR" et fut suivi d'un colloque à Nanterre la semaine suivante en présence de nombreux vétérans de la Résistance, historiens et responsables associatifs ou syndicaux.

(Nous en donnons ici une version complète, suivie de la liste des signataires comportant pour chacun une courte notice biographique. Liste réactualisée à la date du 8 mars 2013).

Appel des Résistants aux jeunes générations du 8 mars 2004 /

Appel à la commémoration du 60eanniversaire du programme du C.N.R. de 1944
Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle.
Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et soeurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice est toujours intacte.
Nous appelons, en conscience, à célébrer l'actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d'accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais :

- Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des " féodalités économiques " , droit à la culture et à l'éducation pour tous, presse délivrée de l'argent et de la corruption, lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l'Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques,
intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
- Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau " Programme de Résistance " pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
- Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande,le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n'acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés,contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection :

" Créer, c'est résister. Résister, c'est créer ".

Signataires :Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, PhilippeDechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont,Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, MauriceVoutey.

Les personnalités de la Résistance signataires de cet Appel du 8 mars 2004 (réunis suite à une invitation du mouvement ATTAC) sont :

  • Lucie AUBRAC, décédée le 14 mars 2007, enseignante, co-fondatrice du mouvement résistant « Libération », prend la tête d’un commando armé pour libérer son mari arrêté à Lyon par la Gestapo. A la Libération, elle est chargée de superviser l’installation des comités départementaux de Libération (notamment à Nantes).
  • Raymond AUBRAC, décédé le 10 avril 2012, ingénieur, co-fondateur de « Libération-Sud », membre de l’Etat-major de l’Armée secrète, arrêté deux fois, commissaire de la République à Marseille (préfet régional) lors de la Libération.
  • Henri BARTOLI, décédé le 1er octobre 2008,reconnu "Juste parmi les nations" (pour avoir sauvé des Juifs),résistant alors qu’il est lycéen et étudiant, diffuse « Témoignage chrétien » clandestin et des faux-papiers, travaille au sein du CNR sur la politique économique d’après-guerre.
  • Daniel CORDIER, parachuté en France occupée, principal adjoint et secrétaire de Jean Moulin, fondateur du CNR (Conseil national de la Résistance)
  • Philippe DECHARTRE, résistant, membre des cercles de gaullistes historiques, plusieurs fois ministre et député après la guerre.
  • Georges GUINGOUIN, décédé le 27 octobre 2005,instituteur, résistant dès l’été 1940, prend la tête des maquis de la région de Limoges (jusqu’à 20 000 combattants), ville qui est libérée sans attendre les Alliés, maire de Limoges après la guerre.
  • Stéphane HESSEL, décédé le 27 février 2013, jeune allemand naturalisé français avant la guerre, rejoint de Gaulle en 1941, chargé de mission en France occupée, arrêté en juillet 1944 et déporté à Buchenwald puis Dora. Carrière d’ambassadeur après la guerre. Militant antiraciste. [Son ouvrage Indignez-vous, paru en 2010 , reprenant des extraits de cet appel, a été diffusé en plusieurs millions d'exemplaires dans de nombreuses langues].
  • Maurice KRIEGEL-VALRIMONT, décédé le 2 août 2006,syndicaliste avant la guerre, membre du Comité militaire du CNR, responsable militaire de la libération de Paris avec Rol-Tanguy. Député communiste après la guerre.
  • Lise LONDON, décédé le 31 mars 2012, ancienne des Brigades Internationales dans l'Espagne républicaine, capitaine dans la Résistance, ancienne déportée à Ravensbrück, épouse d’Arthur London (ministre tchèque victime du stalinisme en 1952).
  • Georges SÉGUY, ouvrier-imprimeur, résistant au sein des Francs-Tireurs et Partisans Français, arrêté en 1944, déporté au camp de Mauthausen, dirigeant syndicaliste après la guerre.
  • Germaine TILLION, décédée le 19 avril 2008, ethnologue spécialiste de l’Algérie avant la guerre, chef du réseau de Résistance du Musée de l'Homme, déportée à Ravensbrück, militante humaniste et anticolonialiste après la guerre
  • Jean-Pierre VERNANT, décédé le 9 janvier 2007, grand historien spécialiste de la Grèce antique, étudiant antifasciste avant la guerre, résistant dès 1940, organisateur militaire, libérateur de Toulouse avec ses camarades.
  • Maurice VOUTEY, décédé le 2 mai 2012, résistant, déporté à Dachau puis dans les camps du Neckar. Secrétaire général de la Fédération nationale des déportés et internés résistants patriotes (FNDIRP). -⓪-

Merci de rediffuser cet important Appel autour de vous, et notamment auprès des jeunes générations.

source : http://lucky.blog.lemonde.fr/2007/10/08/appel-des-resistants-aux-jeunes-generations-du-8-mars-2004-texte-complet-et-notice-reactualisee-des-signataires/

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7 février 2016 7 07 /02 /février /2016 19:21
Gérard Mordillat. (©Baltel/Sipa)

Gérard Mordillat. (©Baltel/Sipa)

L’écrivain et réalisateur Gérard Mordillat prend, comme Robert Guédiguian, parti pour les ouvriers de Goodyear condamnés. Tribune.

C’est une maladie aussi vieille que le capitalisme: la syndicalophobie, la détestation voire la haine des syndicats et de tout ce qui s’apparente à une organisation de travailleurs contre les patrons qui les exploitent.

Zigzaguons un peu dans l’histoire...

Cette syndicalophobie fut – et est toujours ! – d’une violence meurtrière aux Etats-Unis. Un seul exemple qui vaut pour tous: le 3 mai 1886, la répression d’une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick à Chicago. Le 4 mai, une marche de protestation est organisée. Lorsqu’elle allait se disperser, une bombe explose, faisant un mort dans les rangs de la police. Cinq syndicalistes sont arrêtés, jugés et condamnés à mort sans la moindre preuve. «Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd’hui», dira August Spies avant d’être pendu.

Autre exemple, en France, la Fédération syndicaliste des Jaunes – briseurs de grèves – promettait de «clouer la charogne de Jaurès vivante contre une porte». Jaurès qui pourrait écrire aujourd’hui à propos des Goodyear ce qu’il écrivait dès 1893: «Vous n’oserez peut-être pas détruire ouvertement les syndicats ouvriers ; mais avec [vos] magistrats [...] vous trouverez bien assez le moyen [...] de supprimer [leur] liberté.»

Plus tard encore, les chemises noires de Mussolini persécuteront à coups de gourdin, de tortures, d’assassinats les syndicalistes italiens pour imposer une corporation fasciste comme seule interlocutrice du pouvoir. Plus près de nous, Margaret Thatcher se fit une gloire d’avoir brisé la grève des mineurs anglais et détruit leur syndicat. Reagan l’imitera avec les contrôleurs aériens; quant à Tony Blair il se situera résolument dans la même perspective.

Le gouvernement français actuel (qu’on ne peut qualifier de «socialiste» qu’ironiquement) est l’héritier méritant de cette longue tradition antisyndicale. Avec la condamnation des syndicalistes de Goodyear à neuf mois de prison ferme, avec la destruction annoncée du Code du Travail et des lois de protection des salariés, il semble même vouloir entrer dans le livre Guinness des records de la répression et de la discrimination syndicales.

François Hollande ayant définitivement – et sans ambiguïté – pris le parti de l’actionnariat contre le salariat, la syndicalophobie est dès lors consubstantielle à son action. Rien ni personne ne doit faire obstacle au patronat, à la finance, à la spéculation, surtout pas les syndicalistes, ennemis du néolibéralisme, ces «voyous» d’Air France, de Continental, deGoodyear et de tant d’autres entreprises, passibles de prison pour cela! Les patrons qui ont applaudi Manuel Valls ne s’y sont pas trompés: il est des leurs contre les salariés ayant l’insupportable prétention de lutter pour sauver leur emploi et leur dignité.

En France, la syndicalophobie prospère dans les organisations patronales, dans tous les courants de droite et d’extrême droite, y compris parmi les membres du Parti «socialiste» ou ses sympathisants. De façon anecdotique, il est significatif qu’à la une du journal «le Monde» le dessinateur Plantu manifeste systématiquement sa haine des syndicats (et en premier lieu de la CGT), des mouvements sociaux, des grèves, des ouvriers en lutte qui, sous son trait, apparaissent toujours mal rasés, mal habillés, sales, obèses et plus ou moins avinés.

François Mitterrand avait réussi à atomiser le Parti communiste et à mettre en selle le Front national. Digne successeur, François Hollande va réussir à vitrifier le Parti socialiste et à dresser un piédestal pour le même Front national. Sa syndicalophobie lui vaudra à coup sûr une statue offerte par la droite (y compris «socialiste») et l’extrême droite reconnaissantes. Parions qu’elle sera dressée rue Thiers (l’assassin de la Commune) à Paris, dans le 16e arrondissement. La farce sera jouée. Sauf à tout renverser avant qu’il soit trop tard.

Gérard Mordillat

Né en 1949 à Paris, écrivain et réalisateur, Gérard Mordillat a tourné une vingtaine de films, dont «Vive la sociale!» (1983) et «En compagnie d'Antonin Artaud» (1993). Il a réalisé pour France 2 l'adaptation de son roman, «les Vivants et les Morts» (2010). Il est l'auteur, avec Jérôme Prieur, de «Corpus Christi» (1997) sur les origines du christianisme, et tout récemment de «Jésus et l'islam» (2015, Arte), série documentaire accompagnée d'un essai, «Jésus selon Mahomet» (Seuil).

Source : http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160201.OBS3815/il-faut-en-finir-avec-la-syndicalophobie.html

Le mot de la section :

Il n'est vraiment pas rare de constater que la CGT est souvent prise pour cible ces derniers temps.

Un grand nombre des personnes intervenant violemment à notre égard ne passent pas par la réflexion. Le plaisir de critiquer ou de déverser des paroles haineuses jusqu'à même en venir à des actes, tel est le leitmotiv d'une population qui cherche en nous des coupables alors que s'ils s'instruisaient un peu plus, ils se rendraient compte que nous nous battons pour une juste cause, les droits des salariés.

Bien sûr certains de ces sites sont tenus par des personnes bien ancrées dans le conflit politique (FN ou autre) qui souhaitent par cette stratégie attirer un maximum d'internautes dans leur propre cause. Le piège est tellement grossier, il n'y a qu'à visionner certaines publications faisant l'apologie de la haine de l'autre. A partir du moment où quelqu'un déteste son prochain juste parce que ce dernier agit pour une communauté, il faut se poser des questions.

  • La CGT ne s'occupe pas que des siens, c'est une aberration d'affirmer cela. Allez faire un tour dans les unions locales par exemple, faîtes vous une opinion ! Nombre de salariés y demandent une aide et nombre d'entre eux ne sont ni syndiqués ni sympathisants.
  • La CGT ne signe pas d'accord supprimant un peu plus les droits des salariés ou portant atteinte à leur dignité. Sauf, cas exceptionnel si le vote organisé est majoritaire puisque la CGT est très à cheval sur la voix des salariés. Toute décision passe par un vote démocratique.
  • La CGT n'est pas un syndicat subventionné à 100 % par l'Etat, idée très généralisée dans la tête des détracteurs. Les cotisations des syndiqués subventionnent à 34 % le syndicat. Il faut savoir que cela permet de payer le fonctionnement du syndicat : achats en fourniture, matériel, déplacements, formations etc... Pour le reste, c'est l'employeur d'une part par les centres de formation par exemple, les communes, les dons (ça arrive) et bien sûr la CGT possède des biens immobiliers légués par le passé. Des stages d'accueil sont organisés afin d'avoir une vision au plus juste du syndicat, nous y convions quiconque souhaite en savoir plus, il n'y a aucun engagement. Ces stages présentent l'histoire de la CGT, comme elle s'organise autour de ses syndiqués et des salariés.
  • La CGT est le syndicat le plus gênant à l'heure actuelle car le seul pouvant inverser la tendance pour peu que la population comprennent les réels enjeux politiques (loi Macron, casse du Code du Travail, etc...).
  • La CGT a eu une grande importance dans l'histoire de notre pays (notamment dans la résistance ou la construction sociale), je vous renvois au site de l'Institut d'Histoire Sociale CGT pour plus d'infos.
  • A la CGT, les travailleurs syndiqués ont les mêmes droits que les non-syndiqués, aucun passe-droit, pas plus de couverture ni d'avantages si ce n'est le fait de faire partie d'une même identité pour s'organiser et agir ensemble. Il faut savoir qu'actuellement, dans le monde du travail, les syndiqués sont de plus en plus pris pour cible. Le rapport de force n'est encore pas assez conséquent pour nous faire entendre.
  • Alors pourquoi se syndiquer ? Se syndiquer c'est vouloir être acteur de son avenir et exprimer la volonté de s'opposer à la politique ultra libérale ne servant que ses propres profits, défendre ses droits et conditions de travail.

Le mot de la fin, les différents maux de notre société ne proviennent pas de l'activité syndicale d'un groupe de personne essayant de faire aller les choses dans le bon sens, celui de la démocratie, la vraie (de Demos = peuple et Kratos = pouvoir). Car le pouvoir actuel est détenu par la finance dans son unique but d'affaiblir un peu plus les civilisations, les faibles (allez voir ce qu'il se passe en Grèce). La CGT, qu'on se le dise est une organisation de travailleurs souhaitant centrer l'humain au coeur des débats politiques et du monde du travail. Affirmer le contraire ou nous cracher au visage est normal puisque nous vivons après tout dans une société de libre expression, mais cela suppose qu'il y a un sacré problème au niveau de la réflexion... Et comme l'avait cité Xavier Mathieu (ex Conti) devant le palais de justice d'Amiens : "Je termine par une citation que je dédie à tous les militants, les contestataires, les désobéissants, les résistants, les révolutionnaires, à tous ceux qui oeuvrent pour une société humaine et un monde meilleur. Tant que vous continuerez à aimer des personnes, des nations et système qui vous méprisent et vous haïssent, vous ne cesserez de vous rendre méprisables et haïssables et ce faisant commettez un triple crime ; le premier contre votre propre dignité en vous humiliant ; le second en servant objectivement en tant que supplétifs des intérêts qui feront votre perte, et enfin contre l’intelligence et le bons sens qui veulent que l’attrait et l’admiration soient toujours partagés". (Malcom X)

Ce qui nous coûte cher, à tous, c'est le capital, ne soyez pas dupes ! Les évasions fiscales, les dividendes, les dépenses gouvernementales, présidentielles (et post-présidentielles), leurs dispositifs garantis à vie etc... voilà du pognon qui pourrait redonner un élan à notre pays et non à une élite minoritaire.

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 23:03
Depuis plusieurs mois, Gilles Perret travaille sur la préparation de son prochain film consacré à l’histoire de la Sécurité Sociale : d’où elle vient, comment elle a été mise en place, qu’est-elle devenue et que pourrait-elle devenir. Nous connaissons mal cette histoire et pourtant elle bénéficie à 70 millions de français ! C’est un sujet d’actualité tant cette institution au budget supérieur à celui de l’Etat attire les convoitises et suscite des remous depuis plusieurs décennies. Ce film documentaire s’intitulera « La Sociale ». Il est destiné au cinéma.

Depuis plusieurs mois, Gilles Perret travaille sur la préparation de son prochain film consacré à l’histoire de la Sécurité Sociale : d’où elle vient, comment elle a été mise en place, qu’est-elle devenue et que pourrait-elle devenir. Nous connaissons mal cette histoire et pourtant elle bénéficie à 70 millions de français ! C’est un sujet d’actualité tant cette institution au budget supérieur à celui de l’Etat attire les convoitises et suscite des remous depuis plusieurs décennies. Ce film documentaire s’intitulera « La Sociale ». Il est destiné au cinéma.

Gilles Perret confirme son engagement de documentariste en réalisant "LA SOCIALE", un film sur la sécurité sociale, dans le prolongement de son précédent film "Les jours heureux" qui a rencontré un succès inespéré avec 80 000 entrées, le plaçant dans les 4 meilleurs films documentaires français en nombre d'entrées au cinéma sur l'année 2013-2014.

Un film salutaire

Ce film a l'immense mérite de redonner à la sécurité sociale son véritable visage de solidarité dessiné par le conseil National de la Résistance sous la plume généreuse du ministre du travail communiste, Ambroise Croizat.

Quels sont les assurés sociaux trouvant normal de bénéficier d'une protection sociale dont le monde nous envie qui savent que ces droits ont été obtenus par la lutte obstinée et courageuse de la classe ouvrière guidée par la CGT et le Parti communiste.

Un film courageux qui lancera un débat vivifiant

Cette origine historique occupe une place importante dans la film de Gilles Perret, ce qui ne manquera pas de susciter des critiques acerbes et violentes de la part du MEDEF et des forces libérales conservatrices.

Des critiques que le cinéaste ne comprendrait pas (voir interview ici)

Ce film circulera dans les Pays de Savoie et l'Isère dès le 23 janvier lors d'une tournée d'avant-premières. Gilles Perret sera présent aux projections notamment à Thonon, Annemasse, Cran-Gevrier, Sallanches, Taninges, La Roche, Ugine, Albertville, Chambéry, Thorens, Aix-les Bains, Saint-Julien, Grenoble, Saint-Martin d'Hères, Faverges, Frangy, Saint-Jorioz.

La sortie nationale est prévue pour plus tard.

Vous pouvez aller sur le site www.lasociale.fr pour de plus amples renseignements.

Les ouvriers : 2 % de l'espace médiatique ! A voir pour réveiller les consciences et ne pas oublier par le devoir de mémoire !

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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 21:15
Laurent Richard ("Cash Investigation") : "Avec la loi Macron, informer devient un délit"

Exclusif puremedias.com/Médias le Mag. Laurent Richard, journaliste à "Cash Investigation", annonce une action commune de plusieurs journalistes et médias pour protester contre l'un des amendements de la loi Macron qui crée un "secret des affaires".

Laurent Richard, journaliste à "Cash Investigation".

Exclusif puremedias.com/Médias le mag. La loi Macron, actuellement débattue à l'Assemblée nationale, fait aussi des mécontents dans les rangs des journalistes. Car l'un des amendements crée un nouveau "secret des affaires" pour les entreprises qui prévoit de punir quiconque révèle sans autorisation toute information sensible. Laurent Richard, rédacteur en chef à "Cash Investigation" (Premières Lignes) sur France 2, prépare "une importante action" avec nombreux de ses confrères journalistes d'investigation. Il nous explique leur démarche.

puremedias.com/Médias le mag : La loi Macron sur la "transparence de la vie économique" prévoit de créer un "secret des affaires". En quoi met-elle en danger la liberté de la presse ?
Laurent Richard : L'amendement en question a été déposé en catimini, sans faire l'objet du moindre débat citoyen. On ne peut pas le tolérer, cela va à l'encontre d'une liberté publique fondamentale en France et dans le reste du monde, à savoir la liberté de la presse. Avec cet amendement, les journalistes vont se retrouver systématiquement devant un magistrat qui devra estimer s'il est strictement nécessaire de révéler un document ou une information en notre possession. C'est une nouvelle forme de censure.

"C'est une omerta qui est en train de s'organiser"

Quelles affaires n'auraient jamais pu voir le jour avec cet amendement ?
Le "secret des affaires" est strictement défini et unilatéralement par l'entreprise. Avec cette loi, la société n'aurait pas pu être informée du scandale du Mediator ou encore de l'affaire Karachi. Car les entreprises concernées auraient mis une pression considérable auprès des rédactions pour leur empêcher de diffuser ces informations. Par exemple, mon enquête sur les géants du tabac n'aurait jamais pu voir le jour. Je produisais un document de Philip Morris qui racontait la stratégie d'influence auprès des décideurs publics : ça relevait clairement de ce nouveau "secret des affaires", j'aurais pu être contraint par le juge de ne pas publier mon enquête ou payer des millions de dommages aux géants du tabac en cas de diffusion. C'est une omerta qui est en train de s'organiser.

Pourtant, François Hollande a récemment déclaré qu'il voulait renforcer la loi sur le secret des sources des journalistes !
Le gouvernement qu'il a nommé est précisément en train de faire le contraire. On attend une harmonisation des mesures prises.

Comment cet amendement a-t-il été proposé ?
L'amendement a été proposé par les députés de la majorité, mais il séduit les députés de l'opposition également. Nos députés ont été bien trop sensibles aux arguments des industriels. Les entreprises doivent bien sûr lutter contre l'espionnage industriel, on ne le remet pas en cause. Mais elles se sont fabriquées un amendement de toute pièce qui permettra une meilleure censure et empêchera tout reportage de les mettre en cause. Informer devient un délit, les journalistes comme leurs sources peuvent se retrouver en prison au nom de l'intérêt général.

"On prépare une importante action, une mobilisation très large de toute la profession"

Cet amendement menace aussi les lanceurs d'alertes.
Absolument. Tous ceux qui voudraient dénoncer un fait dont ils ont connaissance dans leur entreprise ne pourront plus le faire. S'ils le font, ils se retrouveront sous les verrous. C'est ultra-choquant. Tout ça se passe dans un contexte où des millions de Français sont sortis manifester pour défendre la liberté de la presse. Tous nos élus politiques étaient présents mais font exactement le contraire aujourd'hui, en catimini.

Avec vos confrères journalistes, vous préparez une action ?
Oui, on prépare une importante action, une mobilisation très large de toute la profession. Car nos élus, nos décideurs et l'opinion publique doivent être au courant de ce qui est en train de se tramer. Cet amendent peut nuire gravement à l'information éclairée du citoyen et tout le monde doit le savoir. Il est déjà difficile pour un journaliste de faire des reportages sur les industriels. Avec un tel amendement, notre métier consistera à reproduire des communiqués de presse.

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5 février 2016 5 05 /02 /février /2016 12:25

Le réveil de la force est en route !

Encore une fois, un discours très humain et tellement réaliste, un appel à la solidarité émouvant et solennel !

Oui nous devons nous unir contre la machine patronale, faire plier le gouvernement pour recentrer l'humain dans le monde du travail.

Nous sommes tous concernés malgré nous. Il est du devoir de chacun de s'investir dans l'action à son échelle. Parce que le "tous ensemble" est la solution à tous nos problèmes.

Nous avons un devoir de mémoire vis à vis de nos anciens qui se sont battus pour nous, notre confort, le devoir d'agir pour leur montrer notre respect.

Ne l'oubliez pas, nous profitons de beaucoup de choses gagnées par la lutte et qui sont de jour en jour mises à mal par une politique ultra libérale privilégiant des intérêts capitalistes aux intérêts de la population.

Il n'est pas trop tard pour rejoindre les rangs aux côtés des militants, qui se battent au quotidien pour défendre nos droits, nos libertés. Par dessus tout il est essentiel de se poser, de réfléchir à comment s'organiser au mieux dans les différents services, avec les élus et les usagers.

Quand on s'en prend à un militant CGT, c'est toute la CGT qui contre-attaque ! Unissons nos forces, agissons ensemble ! TOUS DANS LES RUES !

Analyse de la section CGT FAPT Comminges

Pourquoi les gens ne se syndiquent plus ? Ce n'est pas une histoire de magouille au sein du syndicat qui déplaît comme on veut nous le faire croire. C'est plutôt une histoire d'individualisme : on préfère se défendre tout seul, obtenir des petites choses servant ses petits intérêts égoïstes et laisser les autres dans leur propre misère. C'est aussi une histoire de trouille de représailles, avoir une étiquette sur la tête fait de nous des cibles de choix.

Heureusement, certains vont au delà de ça de par leur détermination, leurs convictions, l'envie de faire évoluer le tous ensemble. C'est une question d'affirmation et d'assumation de soi, d'implication dans ce monde, l'envie de changer les choses pour un monde meilleur pour nos enfants, pour le respect de l'humain, de ses droits et libertés.

Comme le disait déjà Brassens, "Non, les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux !"

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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 20:19
On achève bien les postiers

Service publicLes facteurs des Pyrénées-Orientales tiennent bon depuis le 30 novembre. Tandis que La Poste défend une idée particulière du service public et du dialogue social, les grévistes de la vallée de l’Agly dénoncent le projet et l’attitude de leur direction.

Des bureaux de proximité, des emplois, un service public de qualité. Oui !… Mais en fait, non ! « Nous sommes conviés à deux réunions de négociation par semaine. Or nous en sommes toujours au même point. » Alexandre Pignon fait un constat, sans surprise : la direction régionale de La Poste, à Montpellier, ne fait aucune proposition, aucune avancée significative en matière d’emploi, de conditions de travail et de service public. Il attend toujours, aussi, que la préfecture nomme un médiateur-conciliateur.

« Il faut savoir que les bureaux de poste sont réorganisés tous les deux ans », explique, lucide, le représentant CGT au centre de Rivesaltes, qui fait partie des grévistes chargés de desservir la vallée de l’Agly, située au nord-ouest de Perpignan. La précédente réorganisation a démarré en 2013 sur l’ensemble du département ; il y a six mois, pour le centre de Cabestany. Augmentation de la charge de travail et de la pression, suppression de tournées et de postes de facteurs, arrêt des heures de présence, voire fermeture de guichets, disparition de nombreux bureaux et limitation des horaires d’ouverture ont eu raison de la patience des facteurs dans ce territoire rural à la démographie galopante et au taux de chômage record.

La grève est déclarée dans les centres de Rivesaltes, Claira, Espira-de-l’Agly et Cabestany. Elle dure depuis plus de deux mois.

Néfaste aux postiers et aux usagers

Les facteurs, notamment dans les Pyrénées-Orientales, ne supportent plus la dégradation du service public rendu. Ils ne veulent plus travailler sous pression. Les usagers, eux, ne veulent plus attendre lettres et colis ou les récupérer loin de leur adresse de destination.

Exemple à Rivesaltes, où Alexandre Pignon travaille au poste de facteur-rouleur : « La journée démarre à 7 h 45 par une opération de tri au centre. Comptez 40 à 45 minutes, tandis que la direction nous explique que la tâche peut être conduite en 20 minutes, ironise le militant. Il faut ensuite préparer la tournée puis la faire, plutôt sans pause si vous voulez distribuer tout le courrier avant la fin de la journée, souvent après 13 h 50… Et ça, c’est le quotidien du facteur-rouleur du lundi au samedi. »

Mais alors, à quoi servent les quelque 300 millions d’euros acquis par la société anonyme La Poste au titre du CICE ? Peut-être, qui sait, à financer les restructurations en cours et à venir, justifiées par le plan stratégique du groupe, « La Poste 2020 : conquérir l’avenir » ?
« Nous sommes face à un rouleau compresseur qui ne met sur la table des négociations, entre autres, que précarité avec des CDD et productivité, avec des dispositifs facteur-guichetier, et ce en faisant fi de tous les accords, conclut Alexandre Pignon. Mais nous maintenons nos revendications. Nous continuons grâce aux convergences qui se construisent depuis novembre. Grâce aussi à la solidarité. »

Solidarité avec les grévistes :

chèque à l’ordre de CGT FAPT 66, 2 boulevard Henri-Poincaré, 66100 Perpignan.

Le droit à l’encan

Le recours illégal à des intérimaires pour remplacer les grévistes ? Justifiée, selon la direction régionale de La Poste... jusqu’à l’intervention de l’inspection du travail, qui met le holà.

La mise à pied conservatoire d’un militant menacé de licenciement pour faute lourde ? Justifiée, selon son employeur Start People, pour soi-disant avoir empêché des salariés intérimaires de pénétrer sur le site de La Poste à Rivesaltes et agressé le directeur de cet établissement. Mais rien ne justifie ces décisions, sauf à vouloir briser les solidarités et réprimer le syndicalisme.

source : http://www.nvo.fr/0-0-4159-on-acheve-bien-les-postiers

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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 19:55
Les hospitaliers mécontents au départ de la manif, belle leçon de solidarité ! Bravo !

Les hospitaliers mécontents au départ de la manif, belle leçon de solidarité ! Bravo !

A 10 heures réception d’une délégation des agents par M. le maire de Saint Gaudens qui nous a écoutés. Il nous a précisé qu’il était membre du conseil de surveillance et qu’à ce titre il allait faire part de nos doléances à la Direction, il s’engageait à contacter notre directrice au plutôt.

Il devait nous préciser qu’il comprenait les revendications du personnel, et qu’il était inquiet pour l’image de l’hôpital. Nous avons précisé que pour le moment c’est la direction qui répond aux abonnés absents qui dégrade cette image. Nous sommes en attente d’une réception des représentants du personnel par la direction pour trouver une solution qui satisfasse les professionnels de la santé.

Le cortège a traversé le marché en discutant et informant les usagers. Il est à noter la bonne perception des usagers rencontrés sur la motivation de cette grève et devait nous indiquer qu’ils partageaient nos inquiétudes.

A 11h 30 réception chez le s/préfet. C’est le secrétaire général qui nous a reçu en l’absence de M. le représentant des pouvoirs publics absent de Saint Gaudens. M. le Secrétaire général à pris note des revendications du personnel et a indiqué qu’il les transmettrait dans les plus brefs délais.

Nous avons dénoncé auprès du représentant des pouvoirs publics le non respect de la règlementation en vigueur dans un établissement public de plus premier employeur du comminges.

Nous estimons que le représentant de pouvoirs publics est le garent du respect de la règlementation. Nous constatons que les pouvoirs publics en d’autres circonstances osent faire évacuer une usine occupée ou autre au nom de la légalité républicaine.

Nous quittons le sous préfet et une délégation du personnel est reçue à 13h par le DRH et le Directeur des soins de l’hôpital. Une négociation qui conduit à un premier recul puisque la direction propose un essai jusqu’à fin mars des nouveaux cycles alors qu’elle souhaitait les expérimenter pendant 3 mois. Ceci démontre le peu de consistance des propositions de la direction pourquoi pas 3 semaines… !!! Cette vote face montre que rien n’est calé et construit qu’il s’agit d’emmener le personnel dans le mur.

Les professionnels conscients de leur savoir faire de leur expérience et de l’avenir du service public sont près à faire des efforts et ils rappellent qu’ils en font tous les jours depuis de longues années. Ceci passe par une vraie concertation tenant compte de l’avis des agents qui sont tous les jours au travail souvent dans des conditions dégradées.

Restons mobilisés pour sauver l’hôpital qui est l’offre de soins du tout le Comminges.

Liens pour plus d'infos :

Saint-gaudens Cgt-chcp

Gauchealternative Commingeoise

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 21:48
Expédition en territoire TAFTA

Martinville est une commune française de quelques 3000 habitant-e-s, tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Ni riche ni pauvre, elle présente une économie mixte : plusieurs fermes agricoles, une industrie de transformation employant une main d'oeuvre pee qualifiée mais également une fromagerie reconnue pour son AOC* le "Saint Martin". Les services publics y ont une place importante : hôpital, maison de retraite. Martinville n'est pas particulièrement touristique, ni dans l'orbite d'une grande métropole économiquement attractive. Enfin, un gisement potentiel de gaz de schiste se trove sur son territoire.

Cette infographie anticipe les conséquences dramatiques du Tafta pour la commune de Martinville, ses habitant-e-s et son environnement. Bien que fictive, elle s'appuie sur des faits entièrement réels : textes en discussions dans le cadre des négociations du Tafta, bien sûr, mais également les accords commerciaux antérieurs, les litiges passés face à des tribunaux d'arbitrage*, et les fuites concernant les demandes des grandes entreprises et de leurs lobbies.

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