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  • : Face à la privatisation de la Poste, il y a urgence de relancer une activité syndicale offensive dans les bureaux de poste du Comminges pour gagner sur nos revendications. Un débat riche et interactif est nécessaire, c'est le but de ce blog. Postières, postiers débattons ensemble sans tabou !
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  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers.
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Se syndiquer à la CGT.

Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.

Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.

Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.

Vous avez décidé de vous syndiquer :

  • informez-vous auprès des militants CGT (pour le site de Saint-Gaudens et bureaux rattachés)
  • écrivez-nous si vous avez des questions (rubrique contact à gauche ou par mail à l'adresse : cgtcomminges-poste@hotmail.fr)
  • demandez le bulletin d'adhésion.

La grève, c'est quoi ?

 

 

Le délégué syndical

https://youtu.be/s4ADdV-HxIw

8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 08:55

Publié le 04/06/2014 à 03:50, Mis à jour le 04/06/2014 à 07:32

Service public

Les élus des trois communes, ici devant le bureau d'Oursbelille, vont organiser une votation citoyenne, le 7 juin, pour défendre leurs bureaux de poste respectifs./Photo Joël Boyé.

Les élus des trois communes, ici devant le bureau d'Oursbelille, vont organiser une votation citoyenne, le 7 juin, pour défendre leurs bureaux de poste respectifs./Photo Joël Boyé.


Les élus des communes d'Oursbelille, Bazet et Ibos protestent contre les aménagements d'horaires d'ouverture de leur bureau de poste qui va conduire, inévitablement, à une baisse de la fréquentation.

«Les dirigeants de La Poste ne veulent plus du service public qu'on a connu. Ils sont là pour faire de l'argent. Nous voulons combattre ça.» Voilà pourquoi les élus des communes d'Oursbelille, Bazet et Ibos ont fait front commun pour défendre leur bureau de poste menacé par un réaménagement de leurs horaires d'ouverture.

À Oursbelille, le maire Henri Fatta, dont le conseil municipal a voté une délibération en ce sens, est catégorique : «Nous tenons très fortement à notre bureau et nous avons tout fait pour le pérenniser. Nous avons toujours répondu aux demandes de La Poste». Il y a trois ans, l'établissement avait déjà subi une coupe franche dans ses horaires d'ouverture, passant de 32 heures à 18, entraînant une baisse logique du trafic de 13 % en trois ans. «Ce sont les responsables de La Poste qui ont organisé cette diminution et qui s'appuient là-dessus pour justifier la réorganisation. Alors que le public s'était habitué à l'ouverture tous les matins, on veut rassembler ces 18 heures du mardi au jeudi, en supprimant les ouvertures les lundis, vendredis et samedis, c'est-à-dire les jours où les usagers peuvent utiliser le plus facilement ces services publics. C'est l'avant-dernière étape avant la mort du bureau de poste. C'est lamentable d'en arriver à une telle casse du service public.»

Cette nouvelle organisation doit être mise en place dès le 1er juillet prochain, malgré l'opposition des conseils municipaux, à Oursbelille, mais aussi à Bazet et Ibos. Dans ces deux autres villages, le bureau de poste va désormais être fermé le samedi matin. «Sans compter les fermetures impromptues et non programmée, sans information ni justification, du fait du manque de personnel, appuie Jean Buron, le maire de Bazet. Il suffit d'aller à la poste le samedi pour se rendre compte que ces horaires sont adaptés et adoptés par les habitants de Bazet et des villages alentours.» à Ibos, un comité de défense de La Poste a vu le jour et a recueilli 1.300 signatures en témoignage de l'attachement des usagers pour leur bureau. «On veut fermer le samedi alors que nous sommes en croissance démographique et commerciale. On devrait être davantage sur un élargissement des horaires d'ouverture que sur une baisse. C'est simple, quelle que soit l'heure, on n'est jamais seul au bureau de poste», plaide Serge Almendro, le premier adjoint iboscéen. «Nous avions fait un sondage, en mars, où les 188 usagers contactés s'étaient tous opposés à la fermeture le samedi, détaille Philippe Barrière, le président du comité de défense. C'est le bureau le mieux noté. C'est une décision anachronique et qui va à l'encontre du trafic et de l'évolution démographique actuelle et à venir.» Dans un courrier, les responsables de La Poste recensent 8 points de contacts sur la zone de Tarbes-Pradeau, avec «des horaires disparates et non-adoptés aux modes de consommation». «En fait, il s'agit de transférer l'activité humaine vers l'informatique et les grands centres urbains», regrettant les élus.

Andy Barréjot

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 14:23

Une lettre ravive le débat sur la poste Les élus ont abordé le devenir incertain du bureau de poste. © Photo

Photo G. R.
Le Conseil municipal de Queyrac s'est réuni mercredi, sous la présidence de Véronique Chambaud, maire de la commune. Lors des questions diverses, un sujet épineux a été abordé : le devenir du bureau de poste. Ce sujet est venu à la suite de la lecture d'une lettre envoyée par le syndicat CGT girondin à toutes les municipalités rurales du département. Dans cette lettre, le syndicat pointe du doigt la multiplication des fermetures des bureaux de poste en milieu rural. Il tire également les conséquences de ces fermetures : suppression d'emplois, service à deux vitesses…  

Des propos qui concernent forcément la commune, puisque la menace de suppression du bureau a déjà circulé, même si elle a pour l'instant toujours été repoussée. Si elle était décidée, les élus devraient choisir entre deux formules pour remplacer le bureau actuellement géré par La Poste : l'agence postale communale, dont la gestion reviendrait à la municipalité ou le relais postal, pris en charge par les commerçants.

Un dialogue avec La Poste

Après la lecture de la lettre, une discussion entre les élus s'est ouverte. De l'avis des divers membres du Conseil, il a été décidé d'attendre la fin des élections européennes pour établir une correspondance. Aucune décision n'a été prise puisqu'aucune donnée officielle sur le devenir du bureau n'est connue à ce jour.

Frédéric Bonnet, conseiller municipal, a toutefois fait remarquer qu'il « serait plus utile d'ouvrir un dialogue avec La Poste. Cela fait deux ou trois ans qu'ils nous mettent une épée de Damoclès au-dessus de la tête… mais on ne sait toujours pas. Tout le monde est hostile aux fermetures des bureaux de poste ». À suivre, donc…

Georges Rigal

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 14:44

C’est dans le centre-courrier rattaché à ce bureau de poste qu’une factrice a avalé une boîte de somnifères jeudi matin.

C’est dans le centre-courrier rattaché à ce bureau de poste qu’une factrice a avalé une boîte de somnifères jeudi matin.

De l’émotion et de la colère. Ce sont les sentiments évoqués hier par Hervé Marchat, représentant syndical CGT à La Poste, lorsqu’on lui demande dans quel état d’esprit se trouvent les agents de La Poste au lendemain de la tentative de suicide d’une de leurs collègues, jeudi matin, sur son lieu de travail, au centre-courrier rattaché au bureau de poste Lionel-Terray à Grenoble (notre édition de vendredi).

« Il y a eu une assemblée générale ce matin (hier, NDLR) au bureau de poste qui a réuni beaucoup de monde. L’ambiance était pénible. Les agents étaient encore sous le choc. Certains pleuraient. Ses collègues sont très touchés. Ce sont des moments très difficiles à vivre », raconte le syndicaliste.

Les nouvelles méthodes de management sont-elles en cause ?

Il évoque aussi une réunion extraordinaire du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) qui a eu lieu hier. « Pour nous, le lien entre cette tentative de suicide et les conditions de travail ne fait aucun doute. Le CHSCT va donc très prochainement diligenter une enquête auprès des personnels afin de comprendre. Nous allons vraisemblablement réaliser un questionnaire et les agents qui le souhaiteront seront invités à y répondre. »

Sous couvert d’anonymat, un des employés du bureau de poste Lionel-Terray explique que la situation s’est réellement dégradée à la suite de la mise en place de nouvelles méthodes de management. Des méthodes jugées « infantilisantes et dégradantes » pour les salariés, notamment les plus expérimentés. « On est de plus en plus encadré, surveillé. Et les nouvelles méthodes mises en place profitent uniquement à l’entreprise et pas au salarié. »

Du côté d’Hervé Marchat, l’analyse n’est pas très différente. « La Poste veut maintenant appliquer des méthodes de management venues du privé. Mais cela ne tient pas compte de l’humain. Et l’humain, c’est une part importante de notre travail, surtout pour ceux qui sont à La Poste depuis 25 ou 30 ans, comme c’est le cas de cette collègue. On a appris le métier d’une certaine manière, avec une certaine idée du service à rendre aux usagers. Et la collègue qui a tenté de mettre fin à ses jours, fait partie des gens qui disent parfois “non” quand on leur demande certaines choses. Mais de nos jours, dire “non”, ça ne plaît pas forcément. »

Que ce soit du côté syndical ou du côté des collègues de la quinquagénaire, on craint la même chose. « Cette fois, il s’agit d’une tentative. Mais il faut prendre garde à ce que, prochainement, d’autres personnes à bout franchissent le pas. »

Hervé Marchat, lui, parle franchement de souffrance au travail. « Il y a une détresse, une souffrance, qu’on entend de plus en plus de la part des collègues. Certains d’entre eux languissent vraiment la retraite parce qu’ils ne se reconnaissent plus dans ce métier. Il y a cinq ans, on ne rencontrait pas ce genre de choses. »

Quant à l’état de santé de la factrice, on apprenait hier qu’il était stable.

La direction de la Poste précisait de son côté que « Suite au CHSCT qui s'est tenu vendredi après-midi, le directeur d'établissement s'est engagé à renforcer la présence managériale sur le centre courrier de Lionel-Terray par ses proches collaborateurs, membres de son comité de direction. Il a aussi convenu de la présence de l'assistante sociale, avec des jours de permanence définis. »

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Par Fabrice MARGAILLAN | Publié le 26/04/2014

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 22:44

La Poste et son ancien PDG Jean-Paul Bailly sont cités à comparaître le 4 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour harcèlement moral et discrimination d'une ancienne fonctionnaire, a annoncé aujourd'hui à l'AFP l'avocate de la plaignante, Me Christelle Mazza.

Agée de 43 ans, cette ancienne cadre a cité à comparaître La Poste, son ancien patron et cinq autres cadres dirigeants ou supérieurs hiérarchiques. Selon elle, ses ennuis ont débuté en 2002 quand elle s'était plainte de harcèlement moral et sexuel dont se serait rendu coupable son supérieur: aucune mission confiée, mise au placard, installation dans un "bureau minuscule situé à l'entresol isolé de tous donnant sur des toilettes", "propos humiliants et vexatoires"...

Cette situation "grave" était "parfaitement connue du président de La Poste, Jean-Paul Bailly, ainsi que de tous les dirigeants du groupe", affirme la plaignante. Elle accuse La Poste d'avoir mené une "politique de déni", dans un "contexte global et connu de harcèlement moral institutionnel". Si elle avait accepté en décembre 2012, avant d'y renoncer, une transaction financière lui octroyant quelque 300.000 euros en échange d'un départ de la fonction publique, c'était parce qu'elle était "sous pression" et voulait mettre un terme à ce long conflit, a expliqué Me Mazza. Selon l'avocate, une telle transaction est de toute façon "illégale" pour un fonctionnaire. Celle-ci n'a "rien touché", a insisté Me Mazza.

L'avocat de La Poste, Marc Bellanger, a souligné de son côté que la plaignante "a démissionné de La Poste en 2013". "La Poste conteste formellement les propos fantaisistes de cette ancienne collaboratrice, plusieurs fois déboutée en justice, qui ne représente qu'elle-même et qui tente de salir par tous moyens l'image de l'entreprise à des fins purement personnelles et financières", a-t-il affirmé. Il souligne que la plaignante utilise "la procédure de la citation directe pour précisément contourner les contraintes de l'instruction d'une plainte, le ministère public ayant déjà pour les mêmes faits qu'elle dénonce aujourd'hui, refusé de poursuivre les prévenus qu'elle met en cause".

"Cette nouvelle action est donc une nouvelle instrumentalisation de la justice pénale pour faire (venir) directement à la barre un certain nombre de dirigeants de La Poste et s'offrir une nouvelle tribune médiatique", a-t-il affirmé.

(lefigaro.fr 03/04/2014)

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 12:55

|  Par Laurent Mauduit

Pour 2013, Philippe Wahl, patron de La Poste, a perçu une rémunération de 736 490 euros, soit très au-delà du plafond légal de 450 000 euros institué pour les entreprises publiques. En cause : une rémunération différée. Peut-être légal, mais choquant. (source : mediapart)

http://referentiel.nouvelobs.com/file/2907789-la-banque-postale-suggere-que-ses-concurrents-sont-moins-surs.jpg

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 19:33

"LE VERSEMENT DE DIVIDENDES EST DEVENU UNE INSULTE A LA CLASSE OUVRIERE ET AU MONDE DU TRAVAIL EN GENERAL"

5 millions de demandeurs d’emploi, 30 milliards d’euros de cadeaux aux entreprises via un pacte de responsabilité sans réelles contreparties, approuvé par trois syndicats (CFDT, CFE-CGC, CF TC). Le 18 mar s, CGT, FO, FSU et Solidaires invitent, elles, les salariés à réagir face aux reculs sociaux qui s’accumulent. Depuis sa prise de fonctions il y a un an, le secrétaire général de la CGT ne cesse d’appeler à cette irruption collective. À « l’Humanité Dimanche », il redit sa détermination sans cacher les difficultés à lutter contre un sentiment de désespoir grandissant au sein des salariés
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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 17:18

Le Monde.fr avec AFP | 13.03.2014 à 15h16

Au cours de l'audience, l'avocate du fonctionnaire, Me Christelle Mazza, a relevé que le tribunal administratif avait « l'occasion de faire avancer la jurisprudence sur le harcèlement moral des fonctionnaires ».

Lors d'une audience au tribunal administratif de Paris, jeudi 13 mars, un fonctionnaire de La Poste a accusé l'entreprise de harcèlement moral, mettant en avant la dégradation de ses conditions de travail.

Employé au centre financier de Paris, en tant que responsable informatique réseau et télécommunications à partir de 2005, le fonctionnaire a saisi sa hiérarchie en 2010, estimant que ses conditions de travail et celle des agents de son service se dégradaient, et se jugeant victime de harcèlement moral, a expliqué le rapporteur public lors de l'audience.

Mais, en février 2012, après une enquête interne, La Poste, qui emploie quelque 240 000 personnes, a refusé de reconnaître tout harcèlement. Le fonctionnaire demande notamment l'annulation, par le tribunal administratif, de cette décision et réclame diverses indemnités, dont 15 000 euros pour réparation de son préjudice moral.

UN SERVICE « VIDÉ DE SA SUBSTANCE »

Lors de l'audience, le rapporteur public a souligné que « le harcèlement moral ne repose pas nécessairement sur une intention malveillante de l'administration » mais que « ce sont les effets du dommage qui en révèlent la cause ».

« Il faut partir du constat du dommage, la dégradation des conditions de travail et de ses conséquences : atteinte à la dignité ou compromission de l'avenir professionnel pour remonter aux causes », afin de déterminer s'il y a ou non harcèlement moral, a-t-il ajouté.

Dans le cas du fonctionnaire, le rapporteur public a relevé que son service a été « vidé de sa substance et de ses agents » depuis plusieurs années. Il a noté aussi que l'enquête interne de La Poste a exclu le harcèlement, « au contraire de celle du CHSCT [comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail] », laquelle a pointé « une évidente dégradation des conditions de travail » et constaté que 89 % des absences pour raison de santé du fonctionnaire étaient concentrées en 2011 et 2012 (cent soixante-dix jours à partir de 2011 sur deux cent trente-trois en dix-neuf ans de carrière). Pour lui, le CHSCT a donc constaté « tous les éléments » constitutifs du harcèlement moral.

« FAIRE AVANCER LA JURISPRUDENCE »

Au cours de l'audience, l'avocate du fonctionnaire, Me Christelle Mazza, a relevé que le tribunal administratif avait « l'occasion de faire avancer la jurisprudence sur le harcèlement moral des fonctionnaires », qui peuvent être discriminés par rapport aux salariés de droit privé, avec lesquels ils cohabitent notamment à La Poste.

L'avocate de l'entreprise a reconnu pour sa part que le service dans lequel travaillait le fonctionnaire avait connu « des difficultés » depuis 2011, dans un contexte de réorganisation de service accompagné de « vives tensions ». « Pour autant, il ne ressort pas des pièces du dossier (…) d'éléments permettant de déterminer des faits précis ou des propos humiliants qui caractérisent le harcèlement moral », a-t-elle affirmé. La décision a été mise en délibéré. Selon Me Mazza, elle devrait être rendue d'ici à deux à trois semaines.

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 20:42

Les salariés de Montauban ont agi pour travailler dans de bonnes conditions, pour l'emploi, être respectés et rendre un vrai service public postal de qualité !

La détermination et la mobilisation des facteurs, des usagers, de l'inter-professionnel, de l'unité (CGT, CFDT et SUD), la pression des élus et la solidarité sous toutes ses formes, ont permis de créer le rapport de force pour obliger la direction à revenir sur son projet de casse du service public et d'aggravation des conditions de travail.

Ils ont gagné la création de 4 tournées, 4 CDD en CDI, une commission de suivi, l'augmentation du volant de remplacement, la limitation de la sécabilité, l'uniformisation des heures de prise de service, la neutralisation de certains jours de grève.

Aujourd'hui, ils poursuivent l'action pour faire respecter leurs droits.

Source : La Fédération N°550, février 2014

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Voyez par vous mêmes, quand le rapport de force est là, quand l'unité est bien réelle, et bien c'est là que nous pouvons imposer nos revendications, faire respecter nos droits, gagner !

 

La lutte des postiers de Montauban doit faire prendre conscience à chacun que c'est là que réside tous nos intérêts. Nous sommes tous attachés à un service public postal de qualité alors pour la défense de nos valeurs, de l'emploi et du service public, restons soudés et mobilisés !

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 20:53

Publié le 04/03/2014

Par Yves Klein

AISNE. Trois semaines après la présentation aux membres du CHSCT de La Poste de Picardie du rapport d’expertise réalisé par le cabinet 3E conseil, rapport qui soulignait un contexte social dégradé et attestait la présence de risques psychosociaux, les élus du comité d’hygiène attendent toujours les propositions de leur direction. Elles pourraient être délivrées le 20 mars, date à laquelle une réunion du CHSCT est à nouveau programmée.

Pour l’heure donc, la ligne de la direction régionale reste dans le sillage de la politique nationale de l’entreprise au grand regret des sept syndicalistes élus au comité d’hygiène qui, il y a quelques mois, s’étaient déjà vus contester par leur direction, devant le tribunal de grande instance de Beauvais, l’opportunité d’une expertise explorant à partir du fait divers tragique de La Fère (un employé s’était suicidé sur son lieu de travail le 31 octobre 2012) la politique sociale de La Poste en Picardie. L’entreprise avait alors été déboutée.

« Si les réponses formulées le 20 mars sont insatisfaisantes, il est clair que des procédures judiciaires seront enclenchées », affirme un syndicaliste. Un élément pourrait renforcer la détermination des membres du CHSCT puisque l’inspection du travail de l’Aisne détaillera le 14 mars l’enquête qu’elle a réalisée après le suicide du postier de La Fère. Crucial, une semaine avant la réunion clé.

(source : lunion.presse.fr)

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 16:46
Jeudi 20 février 2014 à 09h20

Les salariés de la Plateforme industrielle du courrier de La Poste (PIC) ont peur d'une fermeture dans les prochains mois.

La Poste  © Radio France

Ce centre de Besançon a traité 232 millions de lettres en 2013. Selon la CGT, au niveau national, La Poste voudrait supprimer la moitié de ces plateforme de tri d'ici 2018. Il en resterait donc 25 sur toute la France au lieu de 50 actuellement.

Les suppressions ont déjà commencé en Franche-Comté d'après les syndicats

Depuis novembre dernier, une partie du courrier du pays de Montbéliard et de Belfort est géré par le centre de Strasbourg. Cela représente 75.000 lettres par jour en moins pour la Plateforme de tri de Besançon. Ce mois-ci, elle devrait encore perdre une compétence: le courrier du Jura devraient être traité par Dijon explique Catherine Stolarz, sécrétaire générale de la CGT Fapt du Doubs.

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Un temps de distribution rallongé mais aussi de la pollution

Si le centre de tri de Besançon est supprimé, 300 salariés seront sur la sellette et cela devrait avoir des conséquences sur le délais d'acheminement du courrier pour les Francs-Comtois. D'après François Schmidt, salarié au service de maintenance, il y aurait plus de camions sur les routes et le courrier mettrait plus de deux jours à arriver à bon port.

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Et la direction que nous avons contacté dit ne rien avoir à déclarer pour le moment.

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