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Face à la privatisation de la Poste, il y a urgence de relancer une activité syndicale offensive dans les bureaux de poste du Comminges pour gagner sur nos revendications.
Un débat riche et interactif est nécessaire, c'est le but de ce blog.
Postières, postiers débattons ensemble sans tabou !
Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers.
Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr
www.facebook.com/CgtCommingesposte
Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.
Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.
Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.
Vous avez décidé de vous syndiquer :
informez-vous auprès des militants CGT (pour le site de Saint-Gaudens et bureaux rattachés)
écrivez-nous si vous avez des questions (rubrique contact à gauche ou par mail à l'adresse : cgtcomminges-poste@hotmail.fr)
Après 3 ans de silence sur cette page (prise de recul pour raisons personnelles), la section revient en force avec nombre de militants afin de collecter et diffuser au mieux ce qu'il se passe dans nos services.
Pour faire le point sur "l'aujourd'hui" :
La période de crise sanitaire ne facilite rien à la tâche, effaçant d'un revers de main les solidarités, les liens sociaux et les valeurs des français sous une pression médiatique et gouvernementale utilisant la stratégie de l'effroi à outrance (afin de garder un certain contrôle sur la population). Tout le monde en pâtit y compris nos enfants qui sont tout de même extrêmement malmenés et diabolisés depuis le début. Comment rester indifférents quand nous pouvons sortir sans masque et continuer à rire alors que nos gamins évoluent dans un scénario dystopique, ultra contraignant et sans âme ?
Il es temps de revenir aux choses simples, à ce qui a créé notre nation sur des fondamentaux de liberté, égalité et de fraternité. Nous le voyons tous à l'heure actuelle et plus que jamais, nous avons besoin de solidarité et nous avons surtout besoin des liens humains. Et la crise actuelle ne semble pas trouver de fin au bout de 2 ans déjà, ne serait-il pas plus humain d'y faire face et de vivre avec ? Nous le faisons bien pour d'autres choses... Et pourtant, c'est une belle opportunité pour ceux qui ne savent plus comment gérer la colère qui gronde depuis des années. Nous n'épiloguerons pas là dessus, chacun ses opinions.
Chacun est libre, aussi, de ses choix pourvu de les assumer mais il nous paraît inconcevable de remettre en question les libertés individuelles quelles qu'elles soient sous la menace continuelle faisant surgir discriminations et clivant davantage la population. Sommes nous devenus si pourris que cela ?
Le fait est que seule une poignée de profiteurs gagnent sur des millions d'autres. Normal ?
Ce n'est ni plus ni moins que la continuité des politiques subies depuis des années qui s'accélèrent profitant de cette crise sanitaire. Quelle aubaine ! Resterons-nous dans l'immobilisme perpétuellement ? Perdre un petit peu chaque jour est plus facile que de reconquérir, c'est peut-être même sans retour possible.
La Boétie disait ceci dans son Discours de la servitude volontaire :
Nous le constatons de jour en jour même sur nos lieux de travail, nos droits et libertés sont de plus en plus restreints ce qui a pour conséquence de créer toujours plus d'inégalités, de diviser les opinions au lieu de raisonner collectivement et de façon sereine. Il en est ressorti un individualisme ancré accompagné d'une peur "de l'ouvrir" parce que maintenant le "marche ou crève" est devenu le dogme sur le marché du travail : une des preuves flagrantes à la poste comme ailleurs en est l'utilisation abusive des contrats intérimaires devenus les nouveaux bouche-trous mobiles et flexibles.
"Il règne actuellement un certain mépris sur la classe ouvrière et travailleuse, beaucoup ont perdu toute combativité faute de soutien, de solidarité et ce fut mon cas personnel après notre dernière grève de 2017" (OB1Kenobii).
Mais on ne peut pas effacer comme ça nos convictions et ne pas réagir à ce qu'il se trame devant nos yeux faisant davantage de dommages collatéraux au sein de nos équipes.
C'est pourquoi il nous convient de reprendre ce qui est à nous ! De nous remettre au coeur de nos métiers et de nous réapproprier le collectif afin de gagner sur nos revendications communes.
Le syndicat comme le futur, c'est nous tous, ensemble, qui le faisons !
Reprenons nos droits et nos coeurs ! Ensemble, retroussons-nous les manches !
Avant d'entamer le résumé du débat, je me permettrais un petit coup de gueule !
Au 56 Boulevard de la Gare à Toulouse, il y a toujours de l'activité même s'il est vrai qu'avec les congés d'été nous nous retrouvons en comité restreint mais il n'empêche !
La gnaque est toujours là pour faire avancer les choses et organiser la défense des salariés. D'autant que le contexte social actuel est trouble, le Gouvernement en place faisant toujours plus preuve de mépris envers les travailleurs et les petites gens. Cela ne va pas s'arranger sans un éveil des consciences : pour inverser la tendance, et bien oui, il faut mouiller la chemise et donc prendre les choses en main !
Alors que nous avons pu constater la différence de traitement entre deux évènements comme une manifestation organisée par les syndicats et l'euphorie causée par la Coupe du Monde dans notre pays où, contrairement aux manifestations syndicales, de "gros incidents" notables ont eu lieu et n'ont bien sûr pas été relayés par les médias (on se demande bien pourquoi)... C'est ainsi que de nombreuses agressions sexuelles, des casses de biens publics ou privés et autres débordements n'ont pas rencontré un semblant de coup de matraque comme il est de coutume dans les manifs s'opposant aux lois anti-sociales du Gouvernement En Marche. Cette situation prouve bien que des moyens sont mis à disposition pour réprimer toute opposition quitte à envoyer des milices de proches de notre cher Président pour se défouler sur des étudiants (affaire quasi étouffée si ce n'est l'intervention du journal Le Monde, mais attention à la censure avec la loi "secret des affaires"...) et ceci sous l'uniforme de la police alors que...
Bref passons, voilà pour l'actualité. Vous trouverez l'info en cherchant sur le net, je ne vais pas épiloguer.
Tout ça simplement pour dire qu'il va falloir s'accrocher, les postiers ! Les années à venir, vous allez les sentir passer si vous ne réagissez pas, 2020 notamment... Il en va de votre responsabilité de prendre VOS affaires en main, car oui, le travail à La Poste, c'est votre affaire, c'est vous qui le faîtes et qui créez les richesses mais ce sont EUX qui en profitent, réveillez-vous bon sang, cessez de râler dans votre coin et agissez pour le mieux au moyen du collectif ! Car il n'y a qu'avec le rapport de force que nous pouvons faire évoluer les choses positivement et pour TOUS ! N'attendez pas après d'autres (ceux qui militent quotidiennement commencent à fatiguer) cela ne fera pas avancer autant que si tous s'y mettaient. La CGT, sa force, c'est vous, ce sont les syndiqués qui la font vivre et avancer !
Ne cherchez pas le responsable de votre malheur en l'autre, mais voyez le en vous : rester isolé, déléguer à d'autres ce qu'il vous revient en tant que travailleur ou citoyen responsable ou encore choisir la passivité c'est signer son propre arrêt de mort pour les prochaines années. Imprégnez-vous bien cela dans les esprits.
Vous savez ce qu'il vous reste à faire, voyez avec le responsable de section le plus proche.
I) Echanges sur ce qu'il se passe dans nos services
Les différents RS ont fait leur rapport des différentes visites de bureaux effectuées, ce que les agents ont pu leur dire et le même constat dans chaque service : il y a un gros mal-être généré par les réorganisations. L'augmentation du stress et de la fatigue engendre de la colère et des rixes entre agents ou clients s'entrevoient.
Plus positivement, il faut noter qu'à Rangueil, un agent a été embauché en CDI. Cela fait 1 an que les agents se battaient pour son embauche et le rapport de force a parlé ! Toutefois, il reste encore trop de CDD. Comme en Comminges, la baisse du courrier ne se sent pas. Au contraire les colis ont explosé.
A St Alban, une énième plénière intermédiaire sur le projet de réorg s'est tenue. Le rapport de force a permis de faire avancer des choses : le bureau conserve le travail intégral du facteur et commence plus tôt, mais la Direction a cédé pour pouvoir aussi placer des ilots (des agents partiront faire que de la distri à partir d’un endroit). Le personnel ne voulait pas la distri à la sacoche et la pause méridienne. Le D.E. a fait en sorte de couper court aux résistances en donnant quelques miettes (stratégie du "donnant-donnant"…). Il offre quelques opportunités afin de pouvoir mettre en place les ilots, les agents ne sont pas dupes mais ayant besoin d'améliorer leur situation, certains fléchissent. Pour la CGT, il faut un accord sur l’ensemble de la réorg pas de l’individuel ! Le diagnostic de charge de travail leur a été restitué (tiens, impossibilité à St-Go ?) !!! 1 intérim de 61 ans en accident de travail (bâtiment) intègre la distri et exerce tant bien que mal, c'est dire la considération ! Malgré tout, avec la mise en place des ilots, La Poste détruit 13 tournées, ce qui est plus que conséquent et dramatique en terme de qualité de service et de conditions de travail.
La CGT mène une campagne constante pour l'emploi et ce n'est que par le rapport de force que La Poste recule, nous en avons vu le cas à Saint-Gaudens par exemple à chaque grosse lutte, nous avons gagné au moins un CDI. Ce qu'il faut noter au passage, c'est l'obtention d'une réunion du personnel mensuelle d'une heure payée (lors du conflit de 2017) sans la présence de cadre qu'il faut absolument que tous les agents de Saint-Gaudens se saisissent afin de pouvoir parler librement de leur travail et de leurs difficultés afin de pouvoir s'organiser collectivement. C'est du jamais vu à La Poste, d'autres bureaux en rêvent !
Fin de la parenthèse, la principale remontée de tous les agents dans le 31, c'est qu'ils veulent pouvoir travailler correctement et que La Poste leur en donne les moyens et le temps !
II) Quelques infos utiles et pratiques
Intérimaires attention : les cadres rentrent vos heures de vacation dans un logiciel et transmettent à la boîte d'intérim, vérifiez bien vos heures ! Sans TG : payés 5h50 c’est le cas à Luchon, et si dépassement = non payés, vérifiez, vérifiez !!!
Pour ceux qui ne connaissent pas le boulot de la distribution, normalement cela doit se passer sous ce schéma là : 1 tuteur + 3 jours de doublure minimum + coup de fil pendant la tournée au tuteur mis à disposition pour faire le point (accord). Les CDD et intérimaires n’ont pas à rouler !!! C'est à La Poste de mettre à disposition des rouleurs.
Port des coques pas plus de 30 minutes. Beaucoup de problèmes signalés avec le port des chaussures de sécurité : La Poste impose aux agents de les porter mais cela engendre nombre de pathologies.
Et pendant ce temps... La Poste occupe les esprits avec le problème des chaussures de sécurité. Il faut uniformiser les choses sur la DEX. Pas de note au niveau du syndicat départemental et au CHSCT…
Dans les plateformes multiflux, c’est le colis qui détermine le passage du facteur en tournée : avec les casiers numériques, une lumière s’allume pour prendre le courrier lorsqu'un colis est signalé... On n'arrête pas le progrès... mais on continue de foutre en l'air le servic public !
Avec la distri pilotée, la poste compte les HLP en intermédiaire car la vitesse n’est pas la même (on va plus vite). La distri pilotée permettra donc de casser toujours plus l’emploi (tout ça parce que le trafic n’a pas autant diminué qu’annoncé, et beh oui, ce sont plantés les visionnaires). C’est une auto accélération des cadences. Avec un taux de HLP élevé, La Poste considère que c’est de l’inactivité et procède donc à augmenter les PDI. Une distri pilotée permet en outre de traiter en HLP intermédiaire le non passage à des PDI. Exemple : Aspret Sarrat le lundi distribué, Regades non, reprise à Rieucase et Pointis-Inard (ou pas), ensuite le mardi, c'est l'inverse et ainsi desuite les autres jours de la semaine : c'est-à-dire qu'en fait un village sera distribué intégralement 1 jour sur 3 ou quatre, elle est pas belle la stratégie postale ? Avant sur un parcours actif on passait en HLP intermédiaire après 500 mètres, maintenant c’est entre 25 et 50 mètres… Autrement dit, La Poste met tout en place pour récupérer de l'emploi et charger toujours plus les tournées au détriment complet des usagers puisque le facteur est aussi obligé de faire l'impasse sur certaines zones pour pouvoir terminer dans les temps. Ce sont donc des plis, recommandés et colis qui ne seront pas livrés dans les temps ! La Poste en rêve, il faut casser la distribution pour ne plus faire que du service et donc aller piquer le boulot des autres...
C'est quoi l'appétit postal ? C'est le nombre de clients divisé par le nombre de lettres : le coeffiscient qui permet de calculer le passage journalier.
Les facteurs d'équipe n'ont plus de bilan de tournée !
La CGT FAPT 31 va réécrire un tract listant les activités de la distribution.
Il est important de mobiliser les salariés sur la question des normes et cadences et de les inciter à prendre les choses en main car le travail est l’affaire de tous.
La Poste vise 2020 pour habituer les agents à travailler en horaires mixtes.
Pour les IP, peser la poignée en matérialisant sur papier et réclamer systématiquement la compensation si dépassement du poids. Faire de même avec les chronopost afin de les avoir comptabilisé dans la charge de travail.
Possibilité de créer des tournées presse pour la QS et rainsi écupérer de l’activité, mais ça, La Poste n'en veut plus !
Cette réunion du collectif nous a permis de faire le point sur les préoccupations des agents et de nous organiser du point de vue de cette période de congés estivale.
Nous maintenons le cap afin de rester au plus près de chacun et de les accompagner pour faire valoir leurs droits et libertés mais il faut aussi que l'inverse se fasse puisque nos forces dépendent avant tout des syndiqués.
Si les choses n'évoluent pas en notre faveur, défenseurs des salariés, qui restera t-il pour organiser la lutte et maintenir l'activité ? Nous faisons plus que jamais appel à tous afin de renforcer nos rangs et faire avancer nos revendications communes. Les temps à venir, je le disais plus haut, ne vont pas dans le sens des ouvriers, la classe dominante ne cessant de provoquer avec le plus grand mépris les plus faibles. Mais avec tout ce que nous subissons jour après jour (augmentation reccord de l'essence, diminution à 80km/h, CSG, ISF, casse du Code du Travail, de la Sécu, éxonération de la taxe d'habitation dans le baba, répression au travail, licenciements à outrance, manque de moyens, passage à tabac etc...), les rues ne se remplissent pas comme pour la Coupe du Monde... Pourtant que l'équipe de France de football soit championne du monde, ça n'a rien changé à nos vies, le reste oui, mais on est incapable de sortir pour ça. Pourquoi ?
La note de la section :Cette Coupe du Monde est justement arrivée à temps... Ce que j'ai constaté avec un peu d'éloignement, c'est que le foot est devenu ultra merchandising. Quand la Coupe arrive dans une malette Louis Vuitton (Bernard Arnaud pour patron qui licencie à tour de bras en France et devenu 4ème fortune mondiale depuis le retrait de l'ISF) partenaire officiel et marque très prisée de la jet set Russe, on peut se dire qu'on atteint les sommets de la démesure (et du ridicule) surtout que l'animation est devenue un show à la Star Ac' présenté par le mec de Koh Lanta... Rien n'est fait par hasard, les paris ont explosé et ont atteint des reccords, les français sont complètement lobotomisés par ces choses qui ne leur rendra pas leur vie plus agréable, juste l'espace d'un instant peut être. On m'a dit, "laisse nous rêver !", oui, rêvez, c'est votre droit, mais attention au réveil ! Surmédiatisée alors que le rugby sept féminin ou l'équipe de handy foot sont aussi devenus champions du monde mais ça, les médias ça ne les intéressent pas, il n'y a pas assez de millions en jeu (ou milliards). A noter que le transfert de Ronaldo à la Juventus est décrié par les salariés de Fiat qui menacent d'entamer une grève en Italie, et pour cause, l'équipe appartient à leur patron qui se permet de licencier. Bref quand on a de l'argent maintenant on peut jouer avec la vie des gens, du moins, on ne s'en cache plus...
Pour finir, il fallait savoir aussi qu'avant d'être championne du monde en football, la France l'était en reversement des dividndes aux actionnaires. A méditer.
Ce jour, les RS des bureaux de Cugnaux / Plaisance / Côte Pavée / St-Go / Tournefeuille / Noé / La PIC / St Alban / Rangueil étaient présents pour faire le lien sur les différentes luttes et malaises causés par les nouvelles organisations.
La mise en place d'une nouvelle organisation à l’Union avait lieu ce jour même.
Thème du jour : ce qu’il se passe autour du département.
Des réorganisations qui se ressemblent se mettent en place en rafale un peu partout sur le département. La Poste accélère le rythme. Pour la CGT FAPT et les syndiqués il s'agit de porter des alternatives et des perspectives : réfléchir à autre chose que ce que propose la boîte = débat collectif et prise de décision.
L'ordre du jour de la prochaine CDSP : chronologie pour les instances et dialogue social. Ca n'est pas satisfaisant, La Poste tente de nous enfermer dans des process qui n'arrange qu'elle même.
Horaires collectifs : La Poste s’en sert allègrement pour désorganiser la distribution. Lors de la restitution des bilans, malgré des requêtes ou avoir rempli corretement les bordereaux de collecte, La Poste assure que les tournées sont dans les clous : les facteurs ne dépassant pas du fait des horaires collectifs. La surcharge des tournées est prévue d'entrée afin de justifier la distribution pilotée et habituer les usagers à ne plus avoir de courrier tous les jours.
Le débat doit être amené auprès des usagers !
Une délégation de masse le 13 juin à Capitole : le DE ne voulait pas recevoir les agents et s’est enfermé dans le bureau. L'irritant principal est la mise en place d’organisations différentes selon les équipes.
Il est essentiel que les postiers se mobilisent sur la journée du 28 (service public), prochaine journée inter pro.
Distri pilotée sur LR et Colis ? La logique de La Poste ferait en sorte que oui. Voir avec cabine PIC. Les recommandés sont triés avec plis normaux, pas de plan de tri spécial OS. Les colis doivent être pilotés aussi puisque optimisation du taux de visite. La Poste gagne des instants de travail parce que l’agent ne s’arrêtera pas à tel ou tel endroit.
La Poste met en difficulté le métier de facteur. Comment veulent travailler les agents ? Gestion individuelle de la tournée pour s’en sortir ("là j’y vais pas"…), les facteurs font eux mêmes leur propre distribution pilotée (tri sélectif des zones ou boîtes à distribuer) en plus de celle mise en place par La Poste, preuve que la charge de travail est trop conséquente.
Un énorme mal-être dans les services : les agents sont tellement à bout que certains envisagent de changer de service, de démissionner ou de passer au réseau. D'autres cumulent les arrêts maladie.
Dans chaque service on peut entendre "y en a marre !", aux agents de prendre leurs affaires en main, de se syndiquer si ça n'est pas encore fait et de construire la résistance, la lutte. Il ne s'agit pas de se faire enfermer dans le fatalisme mais de porter des alternatives et des propositions dans le sens du service public. Pourquoi continuer à subir alors que nous l'avons vu à chaque fois que les postiers s'organisent, La Poste recule ! Pour inverser la donne il n'y a pas de secret, il faut s'impliquer dans le débat et porter nos revendications, nos besoins en terme d'emploi, de jour de repos, de matériel ou encore notre vision du facteur de demain.
II) CE QU'IL SE PASSE ICI SE FAIT AILLEURS !
Nous subisson tous la même stratégie de La Poste mais sur un calendrier différent, il nous appartient de faire converger nos luttes afin de créer un rapport de force à la hauteur des attaques menées.
A Saint-Alban : organisation en horaires mixtes. 13 tournées pétées sur 50 (25% de travail en plus par agent). Il est dans notre intérêt à tous d'arrêter de penser que La Poste a raison quand elle dit « on ne peut pas faire autrement ! » Il faut susciter la réflexion pour construire une alternative collective et par conséquent mettre La Poste devant ses contradictions.
Arriver à faire converger les différents services !
Les élections professionnelles auront lieu en fin d'année et il est important de démontrer le rôle de chacun dans l'activité syndicale : qu'ont fait les syndicats, comment ils diffusent l'info ou pas, qui a signé quoi, est-ce qu'ils répondent aux besoins des postiers, la signature d'un accord "de moindre mal" va t-elle dans le sens d'un service public postal de qualité et de proximité ? Si un syndicat quel qu'il soit signe tous les 2 ans un accord de moindre mal au lieu de proposer des alternatives répondant à la fois aux besoins des agents et des usagers basées sur des revendications légitimes, il fait preuve d'irresponsabilité et signe une trahison envers les postiers. Aux vues de la situation sociale et politique actuelle, il est inacceptable qu'un syndicat ne prenne pas en compte les souhaits et besoins de tous. Il faut que les agents poussent les syndicats à agir et à jouer leur rôle contre les stratégies de productivité, de fléxibilité ou de rentabilité à outrance de l'entreprise. Le syndicat doit être proche du salarié et non de la boîte, à l'écoute de l'ensemble des salariés et appuyer leurs luttes, préserver leurs droits et libertés ainsi que leur dignité, leur intégrité et leurs intérêts. C'est une priorité à l'heure actuelle.
En ce sens, qu'en est-il sur le département alors que notre organisation sollicite FO et Sud ? Pour le moment, aucune réponse pour une action collective. Les intérêts des salariés passent avant toute stratégie syndicale ou autres chamailleries inutiles qu'on se le dise !
Lors du conflit de septembre 2017 à Saint-Gaudens, nous avons pu montrer un bel élan de solidarité et de respect mutuel inter-syndical, continuons de la sorte !
Une journée d’action à Tournefeuille le 28 juin à l’appel CGT FO et jeunesse (UNEF) pour les services publics.
St Lys : les agents sont déjà aux 42h dans leurs esprits, écoute active orientée sur tournées sacoche (DHMO variable) : les agents voient les jours de repos. Les gens veulent 1 jour de repos par semaine. Débat amené sur la durée de la pause méridienne : plus l’écart est grand plus la fin de service sera tardive.
Question de connaître le contenu de la vacation d’un point de vue temps de travail : si sur le papier à 5.83 mais qu'en réalité 7h…
Mobilisation importante : réflexion sur le travail et ce que l’on souhaite comme travail. Discussion collective. Les postiers sont trop axés sur l'attente des propositions de la boîte plutôt que la prévention.
Bien-être au travail : l’agent va-t-il passer sa vacation à regarder l’heure (« vivement la fin de service ») ? On subit mais il faudrait porter des propositions pour travailler autrement. Travail = corvée, plancher pour que le travail permette l'épanouissement. Trouver un équilibre pour limiter les dégâts.
Rester vigilants et prêts à agir ! Il faut que les postiers intègrent l'urgence d'être persévérant sinon ils n'obtiendront jamais rien… Si nous sommes dupés sur les bilans, la projection sera pourrie, c'est évident. Résultat : mal-être qui amène à vouloir se mettre en maladie ou partir ailleurs. Direction obligée d’accéder à certaines demandes quand rapport de force et persistance.
Avoir une vision mathématique de sa position de travail, sa tournée : connaissance approfondie du travail (casier, kms etc…).
L'annualisation du travail commence à être ressentie par les agents. Les postiers ne sont pas reconnus dans le travail qu’ils font mais La Poste exige toujours plus de leur part.
L'arnaque à la tournée à la sacoche : souvent pas de préparateur ou rouleur d l'équipe sollicité pour remplacer le FG et d'autres tournées laissées en souffrance.
La pause de 20 min est devenue légale parce que des gens se sont battus pour l’avoir, elle permet de se sortir de sa position de travail pour se ressourcer et rebondir pour la suite. C'est pourquoi il est important de la conserver ou de proposer que une méridienne répondant aux mêmes critères (pour ceux la souhaitant), et donc payée par la boîte. Actuellement cette dernière n’est pas une pause déjeuner mais une pause permettant de vaquer à ses occupations sans obligation de l’employeur.
Période de sécabilité complémentaire à Noé : Attention accord facteur : 30 jours maximum, ne peut pas dépasser 48h consécutives par agent (2 jours consécutifs).
Entretien d’appréciation, beaucoup de baisse de note (en partie accidents responsables) - médiation pour que les entretiens se passent mieux si pas d’accord sur notation.
Côte Pavée : punition sur les scénarios (plus que 2 dont un sans samedi en repos 38h11). Propose des scénarios pas viables où, en plus, ils se trompent sur les effectifs etc… Accord facteur enlève des droits, à mettre dans le débat pour les élections pro : comment on peut être d’accord avec quelque chose qui arrange la boîte et avoir des scrupules sur ce qui pourrait arranger les agents ?
Il est essentiel de discuter des choses à partir de ce qui nous est nécessaire. Pour cela nous devons amener le débat et l'élargir dans nos services. Il n'est nullement question de se laisser embobiner par La Poste et de dérouler le fil de discussion (le dialogue social orienté) sur ce qu'elle propose.
Qui mieux qu'un facteur sait ce dont ont besoin les usagers ? Qui les connait le mieux ? Qui les rencontrent sur le terrain ? Qui sait quelle direction devraient suivre La Poste pour répondre aux exigences de tous ? Qui mieux que le facteur peut proposer une réelle qualité de service et de proximité ? Nous possédons les réponses dans nos gestes quotidiens, notre professionalisme et notre conscience du travail. Le travail ne doit pas être une contrainte, il doit au contraire permettre l'épanouissement et donner l'envie d'aller plus loin ! Or, aujourd'hui La Poste brise les agents, les enferment dans sa stratégie égoïste et destructrice. A nous d'exiger de La Poste qu'elle respecte ses engagements et prennent en compte nos revendications !
Ca n'est pas de toi dont il s'agit, ça n'est pas de moi, mais il s'agit de nous, il s'agit de tout !
No Use For A Name
Il fallait s'y attendre, après avoir affronté deux lourds conflits depuis 2015 à Saint-Gaudens, La Poste a mis les bouchées double afin de minimiser les "diverses incidences et perturbations" pouvant nuire à son image d'employeur modèle...
C'est désormais par l'intermédiaire de "plans de secours" que La Poste gère les débrayages intempestifs. Autrement dit, il s'agit d'utiliser le personnel présent afin de couvrir une ou plusieurs position(s) gréviste(s). Bien entendu, La Poste restant à la limite de la légalité, ne s'aventure pas à embaucher de l'intérimaire ou couvrir des tournées dans leur intégralité (quoi que...). Non, voyez plutôt l'aspect : "toi t'as surement besoin de pognon, ben alors aujourd'hui tu feras des heures sup !". Que l'agent le veuille ou non c'est pareil le plus souvent on ne leur laisse pas le choix.
Sauf que légalement, La Poste n'a pas à imposer d'heures supplémentaires (encore moins pour effectuer du travail de gréviste), un délais de prévenance de 48h est de rigueur en temps normal. Ainsi, il appartient aux agents de respecter le choix de leurs collègues et donc le droit de grève tel qu'il est inscrit dans la Constitution.
Or depuis peu, ces plans de secours deviennent récurrents lors de grèves même ponctuelles. Il semblerait que La Poste entende cacher à la population ce qu'il se passe dans le service. Qui plus est, les agents prouvent toujours plus leur détermination contrairement à ce que devait penser la Direction, et bien non, malgré plus de 20 jours de grève l'an dernier, nous ne reculons pas lorsqu'il le faut ! Notre porte monnaie ne se porte pas terriblement bien mais notre volonté est plus forte lorsqu'il s'agit de défendre une cause par conviction. Il faut aussi préciser que ça n'est pas parce que l'on va couvrir une position gréviste que la qualité sera au rendez-vous. Comment justifie t-on les choix de distribution dans ces cas ? Toujours pareil, à la tête du client (attention aux entreprises !!!) et à l'urgence de livraison (presse). Mais que fait-on d'un courrier important, d'analyses ou de résultats par exemple ? La Poste fait un choix en rapport avec ce qui lui rapporte. Précisons au passage, avant tout jugement hâtif, que nous sommes peut être postiers mais usagers dans un même temps et attendons aussi du courrier urgent... double peine avec la grève. Mais le sens des priorités fait que si nous voulons continuer à desservir nos clients dans les meilleures conditions, il faut savoir faire des sacrifices pour le bien commun que représente le service public postal.
Avec la mise en place de la distribution pilotée, La Poste marque des points au niveau dissimulation puisqu'elle va habituer les usagers à ne pas avoir de courrier tous les jours, donc, un jour de grève passera forcément inaperçu à leurs yeux à terme... Finement joué ! Si ce n'est qu'encore une fois cela revient à prendre les gens pour des ignorants et ça c'est moyen...
Parlons justement de la distribution pilotée qui marque toujours plus une volonté d'enfermer les "clients" dans de "l'étiquetage" arbitraire et les départager par niveau de classe tout comme peut le faire le gouvernement. C'est en effet un procédé pour le moins discriminatoire puisque La Poste base la distribution quotidienne d'un quartier ou d'une entreprise sur une moyenne mensuelle de volume courrier (tiens, ça rappelle quelque chose ça les moyennes...). Comprenez qu'il s'agit de livrer tous les jours des points de remise en respectant tout d'abord les plis urgents (lettres prioritaires / timbre rouge en J+1 que La Poste nous incite à ne plus vendre, on comprend mieux pourquoi aujourd'hui) et dans un deuxième temps, des points de remise identifiés, pesés en fonction des plis distribués sur un mois et convenant à une variable d'ajustement pré établie.
Effectivement, La Poste montre bien ses ambitions à faire passer coûte que coûte le message à ses agents qu'il est inutile de lutter et tente de les isoler dans le fatalismeet l'individualité. Ces agissements sont dignes de patrons voyoux qui n'assument pas l'échec de leur stratégie organisationnelle et qui ne savent pas même vers où ils vont. Les dés sont pipés d'avance de toute façon puisque la réglementation du marché du travail passe par les lubbies, caprices et besoins des actionnaires ou de la finance. Pour endiguer ce phénomène de rouleau compresseur implacable, il faut construire un rapport de force à la hauteur et sensibiliser toujours plus autour de nous afin que les positions et choix des grévistes soient respectés.
[Par la grève, un salarié défend ses intérêts mais aussi celui de ses collègues. Il est important de se préserver les uns et les autres en faisant preuve de respect mutuel et d'humilité. La Poste n'a jamais puni un agent parce qu'il ne souhaitait pas effectuer d'heures sup en effectuant du travail de gréviste, si tel était le cas, la réponse de la section CGT FAPT serait à la hauteur de l'attaque. Pour nous agents, un seul mot : "solidarité".]
Par ce billet, les syndiqués CGT FAPT et les sympathisants grévistes appellent l'ensemble des agents fonctionnaires, CDI, CDD ou intérimaires à adopter une attitude ferme respectant le droit constitutionnel que représente la grève. Nous ne saurions dénigrer un agent qui souhaite effectuer des heures supplémentaires en temps normal (tournée à découvert, absence inopinée etc...) mais si nous acceptons que La Poste commence à mettre un pied dans ce cadre légal, c'est laisser la porte ouverte aux abus et signer par avance notre propre défaite.
Enfin, en utilisant le personnel présent, en exerçant une sorte de contrainte voire de chantage, c'est aussi bénéfique pour La Poste étant donné qu'elle ne paiera ni l'agent absent ni le personnel disponible (FQ le plus souvent puisqu'ils sont sensés rester au bureau). Ce cas de figure revient à effectuer du travail dissimulé et c'est bien entendu puni par la loi.
Vous le voyez donc, il existe plusieurs moyens pour ne pas se laisser embourber dans un jeu de dupe. La Poste tout comme d'autres employeurs n'hésite pas à réquisitionner des agents pour effacer toute trace de résistance quitte à leur faire avaler n'importe quoi, par là même elle tente de décourager ceux qui luttent activement en se servant du "diviser pour mieux régner" mais nous valons tous mieux que ça et ne sommes justement pas dupes !
La question est camarade postier, comment appréhendes tu le devenir de ton métier ? Comment voudrais tu le voir évoluer ? Parce que c'est par ton travail quotidien que La Poste continue à tenir debout, par ta volonté, ton attachement au métier ou à ta clientèle, ou encore par ta sur-implication qui n'est pas reconnue telle qu'elle le devrait.
C'est en ce sens que s'inscrit la lutte de la section CGT FAPT, dans la vision d'apporter un mieux au collectif ne se limitant pas qu'aux simples syndiqués mais bien à l'ensemble des agents. De nombreux moyens sont à notre disposition pour faire valoir nos revendications, la grève en est l'aboutissement mais n'est en rien une prérogative ou une solution systématique. Nous savons nous organiser et l'avons déjà prouvé maintes fois à Saint-Gaudens.
Si tu ressens le besoin d'en savoir plus, si tu as peur d'éventuelle répercussion ou si l'avenir proposé par La Poste ne se rapproche pas de tes convictions, syndique-toi ! Mais bon ne t'inquiète pas, si tu as besoin on sera là pour couvrir tes arrières quand même car nous ne sommes pas sectaires bien au contraire. Donc n'hésite pas et surtout fais marcher ta cervelle et ne te laisse pas faire !
Ce jeudi 17 mai, dans le collectif courrier départemental, étaient présents les responsables syndicaux de la PIC, Plaisance du Touch, Muret, Cugnaux, Nailloux, Côte Pavée, Toulouse Nord, Saint-Lys, L'Union et bien sûr Saint-Gaudens.
Tous réunis avec les mêmes préoccupations, les mêmes remontées recueillies dans les différents services et les mêmes aspirations. Concrètement les postiers subissent des réorganisations qui n'ont de "réorganisation" que le nom... La stratégie de La Poste est en effet un échec global à l'échelle humaine qui impacte à la fois sur les conditions de travail des agents, la santé et la sécurité de tous et sur la qualité de service donc le service rendu aux usagers. Les postiers sont malmenés, usés par un travail qui se veut de plus en plus déhumanisé malgré l'énorme campagne de pub menée depuis quelques temps qui décrit un facteur épanouï présent auprès des clients. On observe de plus une perte de repère et une remise en question perpétuelle des capacités à effectuer son travail. Cela provoque un stress quotidien, dans les têtes de chacun c'est : "est-ce que je vais parvenir à tout distribuer aujourd'hui ?"
Les enjeux sur l'avenir du postier, de son devenir sont très importantset il est urgent que tous les postiers réfléchissent à comment ils souhaiteraient voir évoluer leur métier. Les dirigeants de La Poste dénaturent intégralement notre métier et le marchandise au maximum. De jour en jour ce qui pouvait être réalisé par la gratuité, le service, devient payant et par conséquent la norme au sein de nos bureaux. Il faut bien sûr faire évoluer le métier en fonction des nouvelles technologies, c'est un fait. La CGT FAPT est porteuse et forte de propositions conciliant les exigences de l'entreprise en matière de compétitivité, celles des usagers en terme de service de qualité et de proximité et enfin des besoins et aspirations des postiers. En ayant un réel dialogue, il serait possible de faire évoluer les choses dans le bon sens pour tous : La Poste, les usagers et les postiers.
I) Un tour d'horizon dans les services
Après avoir présenté les diverses difficultés rencontrées dans nos services, nous avons travaillé sur l'urgence d'établir une réponse collective capable de générer le rassemblement autour de la question du devenir de notre métier. Les attaques à son encontre se succèdant à un rythme toujours plus effréné, il est impératif et d'intérêt commun de réfléchir collectivement, de façon constructive et en ayant préalablement élaboré un cahier revendicatif détaillé pour gonfler le rapport de force.
Les postiers sont toujours plus pris à la gorge à chaque nouvelle organisation et enfermés dans des scénarios qui n'ont que pour seul but de reprendre de la productivité et rentabiliser toujours plus le temps de travail. La fatalité et même le désespoir les poussent dans leurs derniers retranchements pour certains alors qu'ils n'aspirent qu'à travailler correctement et dignement, avoir des jours de repos autour des week-ends pour pouvoir profiter et non récupérer comme ça peut être le cas un peu partout. Les exemples fusent : à Saint-Lys par exemple, les agents sont favorables aux 42h parce que le samedi de repos toutes les 6 semaines leur paraît séduisant. Mais comment cela se passera t-il dans la réalité puisque l'on sait que La Poste surcharge les tournées et créé donc des dépassements ? Au bout de 6 semaines de boulot et bien on passera un jour sur le canapé... Ce scénario là, sur le long terme, est voué à créer un cumul de fatigue surtout que la vie d'un postier ne se limite pas à son travail. Comment arriver à concilier vie professionnelle et vie privée dans cette situation là ? Les 42h de travail d'antan ne correspondent plus au travail actuel. Ce qu'il faut aussi souligner, c'est qu'en acceptant ce scénario, c'est aussi permettre la casse d'au moins 4 tournées sur le bureau, ce qui ne permettrait pas de déprécariser des CDD ou Intérimaires par exemple. C'est aussi un moyen de laisser s'installer la pause méridienne tant controversée et enfin être dehors par tous les temps plus longtemps. Enfin, ça laisse bien évidemment la porte ouverte à La Poste pour proposer des scénarios à 45h / 50h comme le prône le gouvernement en place. Plus de jour de repos, peut être, mais plus de fatigue... Sachant de plus que des fuites au sujet de la suppression de la 5ème semaine de congés et des RTT est envisagée par le gouvernement pour relancer l'économie, passant donc par de nouveaux efforts et sacrifices des travailleurs, il n'est pas prudent de laisser s'installer ce genre de plan (ayons à l'esprit le cas de l'entreprise Smart qui fait bosser ses salariés 39h payées 37 ou comme récemment le nouveau contrat social chez PSA ratifié par FO...). Pour la CGT FAPT, ça n'est pas un scénario viable sur le long terme qui correspond aux réels besoins des agents mais qui serait au contraire, propice à des dégradations des conditions de travail, de la santé et la sécurité des agents.
Une accélération des réorganisations se fait sentir dans tout le département. La Poste projette de mettre en place la distribution à la sacoche, la pause méridienne (non payée) permettant de rallonger le temps de distribution ainsi qu'une distribution colis plus tardive ou encore les horaires collectifs pour ne plus avoir à payer les dépassements. C'est un énorme coup porté au service public postal, la qualité de service n'étant plus une question essentielle, on le constate bien chaque jour (tournées vacantes, embauche de précaires, tournées à découvert, restes considérables etc...).
II) Ojectif : le colloque sur le métier de facteur (octobre 2018)
La question est de savoir comment les postiers veulent que leur métier évolue, comment ils veulent travailler et quelle consistance lui donner en sachant qu'il faut bien sûr prendre en compte l'évolution vers le numérique.
Le fait est que ce sont les postiers qui doivent porter le devenir de leur métier et amener leurs propositions. Chacun a des aspirations différentes et appréhendent leur métier à leur convenance personnelle : certains préféreront par exemple travailler sur des horaires matinales, d'autres en journée etc...
Avec la mise en place de la distribution pilotée, il nous est possible d'exiger comme nous le portions déjà depuis longtemps, d'alléger la distribution le samedi. Si les machines sont capables d'identifier des courriers et donc en laisser de côté, c'est donc faisable, plus d'excuse.
Ce qui fait d'un facteur un bon facteur c'est avant tout la connaissance qu'il a de son métier, son savoir-faire. Lourdement malmenée par les réorganisations incessantes, cette connaissance s'étiole à mesure que les "anciens" partent. Connaître sa tournée de A à Z ainsi que les exigences de ses clients, c'est ce qui fait la force d'un bon facteur, disponible, proche et compétent parce qu'il maîtrise sa fonction. Hors le but de La Poste est de casser ce fonctionnement qui pour elle est synonyme de nuisance à la rentabilité. Sa vision ne se limite qu'au chiffre et au compteur temps, temps qu'il faut récupérer pour être plus productif...
Depuis déjà quelques années, La Poste forme ses nouveaux agents à son nouveau fonctionnement, les formatant donc à suivre des objectifs pour être compétitifs et donc rapporter de l'argent. Le métier en lui même n'est pas au centre du débat, l'usager réduit à la simple utilité de porte-feuille et les facteurs devenant des prestataires multi-fonctions sous qualifiés et mal rémunérés. Ces nouveaux agents sont en quelque sorte conditionnés à se transformer en serial traqueurs afin de satisfaire les exigences de la boîte. La Poste a réussi à imposer de travailler davantage sans pour autant reconnaître le travail effectué. Et les lois gouvernementales tombent pile poil pour justifier le "travailler plus pour toucher moins"...
L'objectif du colloque, c'est avant tout une histoire d'un ensemble. Il s'agit de rassembler, d'inviter les agents à la réflexion et arriver à des discussions convergentes, le consensus. La CGT FAPT est forte de propositions et insite au débat. Que l'on soit syndiqué ou non, chaque réflexion, témoignage ou revendication à sa place et son importance.
Le travail que nous avons tous à faire autour du devenir de notre métier est d'une importance capitale. Ne laissons pas plus longtemps La Poste marchandiser notre métier et défaire complètement le service public. La CGT est le seul syndicat à mobiliser autant. Des luttes ont lieu chaque jour et partout en France. Ces luttes invisibles n'intéressent pas les médias au service du capital mais elles prennent vie tous les jours un peu plus. A nous de les rendre publiques et surtout gagnantes. Rien que dans notre métier, il suffit de taper quelques mots dans un moteur de recherche pour se rendre compte que des postiers luttent à tel ou tel endroit et le plus souvent pour les mêmes raisons. Nous ne sommes pas seuls, unissons-nous et faisons converger nos luttes ! Il n'y a pas de secret, c'est en gonflant le rapport de force que nous gagnerons.
Le colloque permettra en ce sens de sensibiliser le plus grand nombre sur notre métier et ainsi interroger les acteurs du quotidien sur comment ils souhaitent le voir évoluer dans une réelle vision de service public de qualité et de proximité.
Note de la section :
Il serait temps que les consciences s'éveillent ! Au sortir d'une plénière de lancement d'un projet d'organisation qui va à nouveau chambouler le quotidien des postiers et créer de nouvelles tensions, il est inadmissible de constater une nouvelle fois que des organisations syndicales (or Sud) viennent siéger sans au préalable avoir consulter les agents, pris note des revendications et étudié le projet un minimum pour pouvoir défendre l'intérêt des salariés, des usagers et le service public. Il est aberrant de constater que ces mêmes organisations ne posent aucune question ou acquiescent docilement les dires de la Direction et bien sûr ne proposent rien de concret pour minimiser les dégâts pour l'ensemble du collectif. Nous savons bien comment cela se passe, en coulisse, dans l'ombre ou l'on négocie en douce les cas individuels des syndiqués sans mesurer les conséquences engendrées sur le collectif. C'est un manque de respect et une preuve de trahison de la défense des salariés et la section CGT FAPT de Saint-Gaudens mettra tout en oeuvre pour dénoncer ces agissements scandaleux et contre productifs. Venir siéger pour faire de la figuration ou attendre d'être sollicité pour signer un accord sur le dos des postiers, on vaut mieux que ça ! Ça ne passera plus ! Quand la situation d'un agent est soulagée ou améliorée c'est irrémédiablement un autre qui se retrouve en difficulté voire en souffrance, nous ne saurons le tolérer plus longtemps ! Que dire aussi de la transparence et la crédibilité de ces organisations qui ne font aucun compte rendu des diverses réunions auxquelles elles participent et décident souvent pour le collectif sans son accord ? C'est honteux et indigne de personnes se disant responsable du personnel. Des solutions existent la CGT FAPT en est porteuse.
Il faut dire une chose pour ce 16 novembre, il n'y avait pas foule dans les rues de Saint-Gaudens si ce n'est toujours les mêmes et une escorte policière toujours plus renforcée...
On dirait bien que le Gouvernement ne tire pas encore assez sur nos droits et protections, il n'y a qu'à continuer ! Toutes les attaques encaissées par le bas de l'échelle ne sont peut être pas assez explicites ou alors sommes nous encore trop absorbés par nos petits soucis du quotidien ? Toujours est-il qu'il semble bien que la sentence ne soit pas si terrible, la population commingeoise ne grognant encore que devant son poste de télévision ou derrière ses fenêtres. Bien sûr il faut noter qu'il y a aussi les convaincus qui désertent ces mouvements faute de réelle organisation au niveau national, c'est un fait. Il est vrai que c'est déprimant en tant que militant de la première heure de s'appercevoir que la mayonnaise ne prend pas.
Ce que je voudrais décrire c'est qu'on a l'impression, quand on manifeste, d'être une espèce à part, les curieux nous zieutent sans réellement s'interresser à ce que nous revendiquons, d'autres voient certainement en ces mobilisations une provocation de troubles fête ou de fainéants et d'autres encore s'amusent de la situation. Quand on analyse de plus près les gens qui nous dévisagent, on se rend compte du réel manque de solidarité, d'information et surtout de réflexion. Qu'en sera t-il lorsque la sécu sera complètement démantelée par exemple ? Je ne pense pas que tout le monde adhère à devoir payer au prix fort ses soins... Ou alors on est indéniablement soumis à tout et n'importe quoi comme le serait un chien bien dressé, ou... un mouton.
Cessons les préjugés formatés selon lesquels manifester c'est pas bien ! Ca, c'est ce que les gouvernements successifs aux moyens des médias ont réussi à ancrer dans les esprits. Le manifestant serait un perturbateur professionnel qui ne pense qu'à empêcher les autres de travailler ou prendrait plaisir à faire ch***... Mais, oh, les gars ! Vous empêcher de travailler ? Si vous en êtes déjà là dans le raisonnement, c'est que vous êtes complètement bouffés par le mécanisme capitaliste. On appelle ça l'aliénation au travail. Et c'est grave, ça voudrait dire que le plus important dans votre vie est de donner de vous mêmes au capital, à une minorité qui ne vous rend même pas la pareille, au contraire, elle en veut plus cette minorité. Et en restant passifs, vous lui offrez chaque jour un peu plus les moyens d'en exiger ENCORE plus... (voir intervention UL CGT ci-dessous). A continuer dans ce sens vous serez même incapables d'empathie ou de répondre à des besoins familiaux, des pantins bien façonnés à l'image de ce que veut le capital, des moutons lobotomisés pour parler crûment. Ne m'en veuillez pas, à l'heure où j'écris, je vois aussi tellement d'aberrations graves qui se passent en ce moment et qui laissent les gens complètement indifférents préférant se rabattre dans l'ignorance ou la bêtise, il n'y a qu'à constater les sujets qui font le buzz...
Notre séjour sur Terre est éphémère, nous avons déjà assez de soucis comme ça, pourquoi s'en rajouter ? Sommes nous devenus masos ? Indubitablement devenus soumis à un système pervers et destructeur et totalement dénués de réflexion ?
Réveillez-vous ! Démocratie... Ce n'est pas à une minorité qu'il faut laisser le pouvoir, déléguer et une fois qu'ils y sont râler parce qu'ils ne tiennent pas leurs promesses ou qu'ils pratiquent une politique anti citoyenne. Le pouvoir est à nous, citoyens, seulement nous l'avons oublié. Il faut se le réapproprier. Pour cela il faut pousser le débat à l'intérieur de l'entreprise, se syndiquer, échanger avec d'autres entreprises et gonfler le rapport de force. Il faut en finir avec l'individualisme ancré dans nos us depuis quelques années. Notre confort présent finira par s'amoindrir d'ici peu si nous ne faisons rien. Nous avons les cartes en main, à nous de jouer !
Je ne suis pas pour autant défaitiste ou fataliste, je suis sincèrement convaincu que ça finira par péter, il suffit d'une étincelle, le truc qui fait que. Le travail des militants est de toujours plus informer et porter le mouvement, nous avons des hauts et des bas, c'est notre quotidien.
ET SI ON LEUR COLLAIT UN MAI 2018 ?
Force est de constater qu'à l'appel des hautes instances syndicales et d'abuser de grèves dîtes "saute-mouton" (sans mauvais jeu de mot), la mobilisation ne prend pas. Pourquoi ? Chacun semble avoir mieux à faire que de venir crier son mécontentement pourtant personne n'est vraiment content, c'est assez paradoxal...
Lancer un mouvement à la hauteur de celui de mai 68 me semble de l'ordre de l'impossible aux vues de la capacité des gens à réagir. Tout le monde est concerné par les ordonnances Macron, les régressions sociales qui verront le jour dès 2018 ou encore la casse du Code du Travail. Tout ce qui sera mis en place ne bénéficiera qu'aux plus riches et haut patronat.
Combien de commerces dans Saint-Gaudens ont fermé depuis l'installation de la zone commerciale à Estancarbon ? Et combien de ces commerçants ont fait en sorte de se défendre, de porter leurs revendications et de les partager avec nous puisqu'après tout cela nous concerne aussi ? Je préfère mille fois aller dans un commerce de proximité plutôt que dans une chaîne de magasins trop impersonnelle. Beaucoup le disent, mais beaucoup ne le font pas non plus... Pourquoi ? Nous sommes tellement pressés, oppressés par le temps qu'il faut aller vite et pour aller vite il faut sacrifier le social. Nous le détruisons nous mêmes chaque jour en acceptant le système imposé par le capital, en jouant le jeu.
Il faut revenir à ce qui faisait la beauté de notre pays, aux valeurs fondamentales qui appliqueraient réellement le fameux "liberté, égalité, fraternité". Pour cela il faut s'ouvrir à l'autre, respecter nos différencs et composer avec pour construire un avenir du "tous ensemble". Là nous serions dans la dynamique d'un rapport de force à toute épreuve, et là, nous pourrions aboutir sur nos revendications pour le bien commun.
Quant à nous, postiers, nous devons continuer à mettre la pression, fouler le pavé ensemble pour montrer notre solidarité et que nous sommes toujours autant déterminés.
J'en appelle aussi aux collègues de la plaque Comminges. Le conflit de Saint-Gaudens et Aspet n'a pas servi qu'à ceux qui ce sont mobilisés ! La sacoche a été abandonnée pour tous les sites, c'est une énorme victoire. Notre lutte a porté et La Poste a analysé plusieurs points qui posaient problème et ne réhitèrera pas dans vos bureaux !
Maintenant il nous reste plus qu'à nous mettre au point ensemble afin de gonfler le rapport de force. Ne croyez pas que les choses vont stagner, nos conditions de travail et notre métier seront perpétuellement mis à mal. Il nous faut agir et cela passe par une cohésion des bureaux de poste commingeois, distri et guichet.
Elargir et converger nos luttes, volà ce qu'il faut arriver à faire. Tomber tous d'accord et paralyser l'économie ne serait-ce qu'un jour, montrer déjà que nous serions en capacité de le faire ! Foutre la trouille à ces encravatés qui nous accablent depuis trop longtemps, faire trembler les lobbies. Pourquoi les français ne seraient-ils pas les premiers à entrer dans la danse ?
FOUTONS LEUR LES MIQUETTES ET REGAGNONS CE QUI N'AURAIT JAMAIS DU ETRE PERDU, LE POUVOIR !
Le groupe doit voter en décembre prochain le contrat d'entreprise pour la période 2018-2022 qui demande notamment au groupe public d'accélérer sa mue, selon Le Monde. Et les députés suggèren...
En visite en Guyane fin octobre, sieur Jupiter annonce «je ne suis pas le père Noël»
Il y quelques jours c’est au tour du 1er ministre en visite à St-Barth d’expliquer qu’il «n’est pas assureur»
Le 11 novembre dernier Jupiter encore rétorque à une dame craignant que ses enfants ne bénéficient pas du progrès social «Le progrès social, c'est celui qu'on peut se payer soi».
C’est la fin de l'Etat providence, de la solidarité, chacun pour sa pomme!
Cette réponse montre vers quelle société le macronisme nous mène. Le Président nous explique que chacun peut réussir, et ainsi ne pas faire partie de ces gens que l'on croise dans les gares et «qui ne sont rien».
Macron plaide pour l’individualisme libéré de toutes les contraintes. C'est à cela que s'emploie la politique qu'il mène en glorifiant l’individualisme et l’esprit d’entreprise. Il honore les start-ups et sacrifie l'industrie.
Dans le monde macronien, les protections, les garanties collectives sont des freins. Il faut faire tomber les derniers verrous qui protègent les travailleurs. Il faut enterrer le Code du travail, à grands renforts d’ordonnance, en amplifiant les mesures contenues dans la loi El Khomri.
La Macronie c’est un grand pas en arrière. Le progrès social que l'on se paye soi, ce n'est pas autre chose que cette société uberisée que notre président a commencé à mettre en œuvre alors qu'il n'était encore que ministre du gouvernement Valls.
Le progrès social macronien, c'est la possibilité pour chacun de transformer sa voiture en taxi en trimant 70 heures par semaine pour des clopinettes. C'est la liberté donnée à un propriétaire immobilier de devenir hôtelier. C'est la liberté pour un jeune avec son vélo ou son scooter de devenir coursier pour livrer des repas, à son compte... pour le plus grand profit d'une plateforme.
Macron n'a d'yeux que pour le travail éphémère. Il rêve d’exploser le travail et sa législation
Sarkozy voulait en finir avec la vision progressiste du Conseil National de la Résistance. Presque 50 ans après mai 68, Macron veut en finir avec les dernières grandes conquêtes sociales…
Mai 68… Que Jupiter voudrait commémorer… Et si sans plus attendre nous lui offrions une reconstitution grandeur nature?
Nous qui ne sommes rien, nous les abrutis, les cyniques, les fainéants… !
Ceux qui conspuent les salariés oublient que sans eux ils ne sont rien !
La palme de l’indécence revient quand même à ce député qui s'en prend à "certaines personnes qui partent en vacances aux Bahamas grâce à l’assurance chômage"… Mais Mr Adam allez donc pointer à Pôle Emploi puisque le chômage est synonyme d’un quotidien paradisiaque !
Après Wauquiez dénonçant les ‘’chômeurs qui profitent de la vie", après Castaner insistant sur le fait que "la liberté, ce n'est pas bénéficier des allocations chômage pour partir deux ans en vacances", voilà une nouvelle calomnie sur les odieux privilèges dont bénéficieraient les personnes en recherche d'emploi.
En pleine révélation sur les Paradise Papers c’est une provocation supplémentaire.
Mais que je sache monsieur le député, ces îles des Caraïbes offrent un asile confortable non pas à la France d'en bas, mais plutôt aux "premiers de cordée" !
Aujourd’hui les attaques pleuvent de toute part… Et les lois que l’on nous propose,
au lieu de servir l’intérêt général, reprennent tous les vieux désirs du MEDEF.
Nos enfants nos petits enfants nés au XXIème siècle devraient-ils être condamnés à vivre comme au temps de Germinal?
A la fin du mois, les ordonnances réformant le Code du Travail doivent être ratifiées par le parlement.
Cette réforme du code du travail c’est celle qu'Emmanuel Macron a en tête depuis son arrivée au ministère de l'Economie en 2014.
Mr le président, vous avez décidé de prendre aux pauvres pour donner aux riches en protégeant plus que jamais les patrons millionnaires et les actionnaires des grands groupes.
En Macronie, mieux vaut être banquier et riche … Sinon on n’est rien...
Une fois encore, le gouvernement défend les intérêts des puissants
Celle là même qui aujourd’hui veut casser le code du travail a gagné 1,13 millions d’euros en un jour grâce au licenciement de 900 personnes. Danone, Dassault paradise n’ont aucun secret pour elle
Mme Pénicaud vous n’avez aucune morale !
Ce gouvernement encourage les logiques financières spéculatives au détriment de l’intérêt général, de notre bien commun, de l’avenir de la planète. Le revirement sur le nucléaire en est un autre exemple.
De la Hollandie à la Macronie, il n’y a qu’un pas. Beaucoup l’ont franchi sans difficulté et rêvent de terminer le travail de démolition entrepris par le gouvernement Valls.
Que celles et ceux qui par voie de presse s’insurgent aujourd’hui contre la monarchie élyséenne se rappellent qu’ils en ont soutenu les balbutiements il y a quelques mois. Je le redis aujourd’hui : la première mouture de la loi El Khomri portait le nom de loi Macron !
Messieurs mesdames amis de notre ancienne députée et qui aujourd’hui êtes peut-être parmi nous, vous nous l’avez déjà joué au moment de la réforme des retraites… Dans la rue sous Sarko pour cautionner pire sous Hollande !
La mémoire ne nous fait pas encore défaut
« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches » écrivait Victor Hugo.
Il est temps de paralyser l’économie, il est temps d’arrêter de produire, il est temps de bloquer le pays !
Aujourd'hui se tenait la Commission Exécutive de l'Union Locale des syndicats CGT du Comminges.
A l'ordre du jour, le renouvellement de la CE et la préparation du prochain congrés de l'UL. Les ordonnances Macron sur débat de fond, nous avons décidé de redonner un élan aux initiatives miliatantes qui faisait notre force il y a encore quelques années.
Les jeunes s'impliquant de plus en plus dans la CGT en Comminges, il est essentiel de construire autour de cette dynamique et de relancer l'activité militante dans les entreprises.
Ce que nous inculquent nos dirigeants dans notre approche du monde du travail, c'est de ne surtout pas réfléchir, ils le font très bien à notre place. C'est pour cela que la CGT se retrouve sous les feux du patronat et du Gouvernement complice. Nous gênons parce que nous réfléchissons et poussons la réflexion au collectif. Notre force est là !
Les travailleurs, en général, semblent avoir oublier qu'émancipation au travail ne rime pas avec aliénation au travail. S'épanouïr au travail c'est possible si les conditions sont réunies et les contraintes réduites. Les postiers s'épanouissent-ils au travail lorsqu'on les contraint à faire plus dans les mêmes temps ou en sacrifiant leur mission première pour privilégier les profits de l'entreprise ? (surtout sachant que rien de plus ne se retrouvera dans leurs poches à la fin du mois) Je ne crois pas. Tout est là, la question du coût du travail que veux nous faire avaler le patronat. Pour la CGT c'est l'inverse, c'est le coût du capital qui est le réel danger et qui détruit tout autour de lui.
Il faut dire les choses comme elles sont, le travailleur créé la richesse et le patron en profite mais ne partage pas les profits engendrés. A nous de nous réapproprier l'entreprise, par une gestion collective et un partage équitable. Il faut pour cela renforcer ou créé des sections syndicales CGT à l'intérieur même.
Il faut revenir par conséquent aux fondamentaux (tryptique de la CGT : emploi, salaire, conditions de travail) et renforcer le lien entre les syndiqués, l'Inter Pro, le public et le privé pour reconquérir de nouveaux droits. L'unité est la solution. Une constatation simple : l'augmentation des profits se fait maintenant par rapport à la régression salariale et plus la production. Les dirigeants nous tiennent par rapport à la question du travail. A nous d'inverser la tendance.
De même, combien de temps faudra t-il encore afin que la population réagisse aux attaques sur les avancées sociales obtenues par la lutte ? Le Code du Travail, la CSG, la Sécu, etc... que faut-il de plus pour comprendre que nous subissons une régression sociale sans précédent qui finira par nous ôter toute dignité ? La CGT est là pour informer au mieux et il appartient à chacun d'élargir la réflexion.
Notre Union Locale des syndicats CGT effectue un énorme travail en Comminges quant à la défense des services publics et des salariés (public / privé) et ce, depuis des années et malgré l'augmentation des contraintes et attaques des différentes oppositions. Quel syndicat peut se vanter en Comminges d'avoir oeuvré aussi fortement pour la collectivité ? L'UL des syndicats CGT est le moteur du renforcement de la CGT en Comminges.
Nos dirigeants, quels qu'ils soient s'engagent à favoriser la formation ? Que se cache t-il derrière ? Il ne faut pas croire que c'est pour le bien de tous. Un exemple : à La Poste, des CDD ayant fait de nombreux contrats et remplacements connaissent déjà le métier de facteur. Pourquoi alors ne pas les titulariser dans la foulée ? Parce que pour La Poste il est plus juteux de les envoyer en formation, payée par le Conseil Régional et ainsi profiter de ces contrats pour faire du remplacement en cascade sur un bureau ou occuper un poste vaccant à moindre coût. Le coût est effectivement moindre en attendant une prochaine réorg qui supprimerait ce poste vaccant... De même si La Poste annonce un taux de réussite à 90 %, les "futurs postiers" déchantent vite car seulement 10 % sont retenus et encore, d'autres envoyés pré-formés à la concurrence ou laissés sur le carreau, cherchez l'erreur !
Pour conclure, il nous faut bien comprendre que nos besoins personnels dépendent directement des intérêts collectifs. Il est invraisemblable de croire pouvoir profiter longuement d'acquis individuels ou d'arriver à ses fins sans compter sur les collègues. L'erreur serait aussi de laisser le travail syndical à une même personne, ce travail est colossal et cela mènerait à l'abandon faute de répartition des tâches. Il est aujourd'hui de la responsabilité de chacun de s'investir à son échelle dans le travail syndical afin de soulager les militants les plus assidus et leur permettre de se concentrer sur des activités plus complexes.
La CGT c'est vous, c'est nous, continuons à créer le rapport de force afin d'aboutir sur nos revendications.
Le 16 novembre, rendez-vous Place Jean Jaurés, 17h.
Le patronat, avec la complicité des gouvernements succssifs, oeuvre habilement à destructurer le monde du travail : ordonnances Macron / MEDEF, loi travail, loi Macron, Pacte de responsabilité... Le Capital mène une réelle guerre des classes pour déconstruire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance. Celui-ci avait pour objectif de débarrasser les travailleurs de l'incertitude du lendemain et de vivre dignement.
On assiste à une résurgence des injustices sociales, de la précarité et de la pauvreté, terreau idéal pour le développement de réflexes identitaires.
A cela, opposons leur les aspirations réelles des travailleurs, en faisant vivre nos campagnes au plus près des salariés et en leur donnant droit de paroles. En ancrant nos luttes à l'entreprise, nous oeuvrons à la reconquête du pouvoir d'agir des salariés sur leur travail. Dans un monde du travail où il n'y a plus de collectif, plus de souffle, et où l'épuisement est réel, du fait de la perte de sens au travail, il faut, à nouveau, pouvoir penser l'émancipation. Rien de tel qu'un voyage au coeur de la pensée, à travers la culture, l'éducation populaire, pour toutes et tous. Cultivons, ainsi, l'espoir, la paix et les utopies pour introduire de la démocratie dans l'entreprise. Les enseignements historiques de nos "conquis sociaux" pourront, ainsi, prendre tout leur sens auprès des salariés. Face au discours dominant visant à faire de la précarité une nécessité incontournable, une fatalité sous le coup de la modernité et de la mondialisation, gagnons, partout, l'unité des salariés et leur engagement à agir, pour raisonner autrement qu'avec des chiffres. C'est en plaçant l'humain et la protection des ressources de notre planète au coeur de nos réflexions que nous pourrons rompre avec le chacun pour soi et l'individualisation des risques imposés par la doctrine libérale. Imposons notre ambition de transformer la société vers un développement humain durable, à travers notamment la reconquête de la Sécurité Sociale et son universalité, et la conquête d'un NSTS (nouveau statut du travail salarié) et sa Sécurité sociale professionnelle. Offrons aux salariés, à travers un syndicalisme de masse, la possibilité, à partir de leur travail, d'intervenir sur les enjeux de la société.
Vendredi soir, les postiers ont fêté leur belle victoire aux côtés de leurs inestimables soutiens.
Nous nous sommes tous retrouvés autour d'un repas pour une soirée conviviale placée sous le signe de la fraternité. Nous avions décidé de célébrer ceux qui nous ont le plus apporté pour créer le rapport de force pendant le conflit.
L'idée était donc de nous réunir pour conserver les liens qui nous ont permis de tenir et de nous donner le courage nécessaire pour avancer ensemble.
Nos invités d'honneur du secrétariat départemental de la CGT FAPT 31, Romain, Régine, Laetitia, de SUD, Michel, de l'Union Locale représentée par Bernard ont répondu présent à notre invitation. Nous les remercions encore de tout ce qu'ils ont donné pour soutenir notre mouvement.
Une grosse pensée toutefois à tous ceux que nous n'avons pu inviter qui nous ont apporté autant de leur personne. Il est remarquable de constater à quel point le Comminges est solidaire dans les moments difficiles. Merci donc à tout le boulot que peuvent effectuer dans l'ombre les bénévoles de l'UL, boulot pas assez connu de tous malheureusement. Ce sont des personnes emplies de convictions qui donnent de leur temps à la défense des salariés, la préparation d'initiatives militantes, l'accompagnement au niveau juridique et font des permanences le mardi et le vendredi à Saint-Gaudens pour répondre aux salariés. Ils font un boulot énorme pour faire converger les luttes en Comminges. Ces gens humains, généreux et militants aguerris de la CGT et de l'inter-pro étaient quotidiennement à nos côtés pendant le conflit, nous saurons nous en souvenir !
Parenthèse fermée, une soirée bien sympatoche, musique, animation, chants et bien sûr un repas délicieux. Nous en profitons pour remercier Driss et sa femme qui nous ont bien régalé, super couscous, rien à dire !
A refaire donc, il y aura certainement une suite.
Nous continuons sur la lancée pour maintenir une cohésion sans faille et porter nos revendications toujours plus loin.
Les postiers d'Aspet et de Saint-Gaudens ont déjà fait des émules au sein du département ainsi que dans d'autres comme le 65, le 82, le 64 et bien d'autres après la publication de la vidéo résumant la situation du conflit. La fréquentation du blog a atteint des reccords. Nous avons aussi reçu des messages de postiers. Nous sommes heureux que notre lutte ait pu apporter des réponses voire même annuler des réorganisations comme c'est le cas dans certains bureaux.
Le 16 novembre, les postiers seront dans la rue pour manifester, nous appelons toutes celles et ceux souhaitant rejoindre le mouvement à venir grossir les rangs. Nous avons tous de bonnes raisons de fouler le pavé maintenant aux vues des attaques que nous encaissons depuis l'élection de ce roi fou, complice de la finance.
Il est important de comprendre que c'est par la rue que ce sont gagnées les avancées sociales que nous perdons à mesure de notre passivité. C'est par la rue que nous en conquérerons de nouvelles pour tous ! Note à tous les commerçants, les petits patrons et entrepreneurs serrés à la gorge, serrons nous les coudes et marchons ensemble ! Notre objectif est le même, la survie n'a que trop duré, reprenons ce qui nous appartient, notre dignité !
La CGT n'est pas responsable de vos malheurs, retournez donc votre hargne contre les vrais responsables et joignez vous à nous ! C'est dans cette optique que nos anciens ont fait aboutir de nouveaux droits et libertés, par le tous ensemble !
La précédente demande de réfection du local syndical étant restée sans suite (14 mai 2014, voir photo) et ayant besoin d'un endroit pour pouvoir assurer correctement l'activité syndicale (tenue du blog, tracts, permanence, réunions, concept etc...), il est urgent que La Poste prenne ses responsabilités à ce sujet et nous apporte une réponse concrète.
Les différents rappels à la Direction Courrier n'ont mené à rien puisque l'argument principal est que les locaux appartiennent à la Banque Postale et de ce fait, la demande lui a été transmise. Visiblement, la Direction de la Banque n'a que faire de ce détail puisque nous n'avons même pas eu un semblant de réponse en l'espace de 3 ans... Mépris ? Oubli ?
Toujours est-il que la section s'agrandie et a besoin d'un local pour exercer son activité syndicale. Il est vrai que notre section est la seule organisation syndicale à avoir demandé la réfection du local, cela ne doit pas rentrer en ligne de compte puisque le local servira à tous. Aucune discrimination ne sera tolérée, nous exigeons une réponse rapide et favorable !
C'est pour cela que la FAPT de Saint-Gaudens relance cette demande aux deux directions responsables de La Poste de Saint-Gaudens, le Courrier et la Banque.
Voici tous les points remontés à la DSCC pour aller dans le sens de la construction d'une réorganisation axée sur des bases solides.
Pour le lecteur profane, cette liste correspond à tout ce qui n'est pas compris dans notre temps de travail ou pose problème au niveau faisabilité. Si on pousse le raisonnement plus loin, certaines tâches accomplies pendant le service ne sont pas comptées dans le temps de travail, cela s'apparente à du travail dissimulé.
Régler ces points améliorerait grandement nos conditions de travail et par conséquent la qualité de service et favoriserait ainsi à détendre l'organisation. Cela implique de mettre plus de moyens à disposition.
ASPET :
trouver solution lavage voiture
prise en compte chargement IP et révision temps de distri
prise en compte des STOP PUB en distri
prise en compte des prestations et nouveaux services
adapter le temps suivant les zones géographiques et hivernales
prise en compte des petits colis internationaux
réelle prise en compte des haut le pied
temps pour la maintenance des véhicules : obligation de réparation sur St Go d'Overlease
retour pause de 20 minutes inclue dans le temps de travail
véhicules boîte auto avec clim plus pratique
SAINT-GAUDENS :
batteries neuves pour les VAE + recharges
réelle prise en compte du temps imparti (prise en charge et remisage véhicule parking Pole Emploi)
révision temps imparti pour fusionner TCD
prise en compte des objets signalés et reddition en cabine (attente pour les facteurs puisque cabinard sert aussi les clients)
revenir à des cadences humaines
prise en compte chargement ds IP
prise en compte des STOP PUB en distri
prise en compte des prestations et nouveaux services
impression des avis de pasage lettre expert par la cabine
prise en compte des petits colis internationaux
plus de sécabilité
compensation heures sup en RC ou payées selon choix de l'agent
tenues pour les CDD dès le 1er jour
compensation maintenance véhicule
tournées en temps réel et prise en compte des démarchages
tickets resto ou indemnité collation identique
1 tournée = 1 titulaire
jours de grève payés lors des négos
dos d'âne pour signalement recul camion
rampe d'accés pour chariot au quai
place handicapé plus près d'escalier ou de rampe d'accés
considération du personnel
chaussures de sécurité
offre d'emploi affichage 31
affichage tour de congés
ASPET ET SAINT-GAUDENS :
affichage et respect du planning (à jour)
tous même DHMO et prise de service
repos autour du week-end pour tous les agents
présence d'un cadre rentrée des agents
PEAK période décembre / janvier sans sécable
JAS agents remplacés (CHSCT systématique)
pas de tournée sénior et junior
pas de prise décalée
réalité du travail
FQ en qualité (1 semaine par mois pour le suivi)
respect position FE (pas des rouleurs)
réinjection de moyens si on se rend compte d'une différence entre travail réel et travail prescrit
matériel adéquat
formation des doublures payée
3 équipes de 7 sur St Go sans compter FG
paiement écoulement trafic
heures sup payées ou compensées
pas de TG pour les rouleurs le 1er jour s'il revient sur une tournée
pas de chaussures de sécurité en distri
rouleurs d'équipe
prise en compte des intempéries
café à 0.30 €
examen de tri pour tous avant prochaine vente
reprise de travail : particularités des temps partiels
réfection du local syndical (vétuste, dernière demande écrite datant de mai 2014)
La liste des points notés ci-dessus peut encore être étoffée à mesure des problèmes rencontrés dans l'exercice de nos fonctions ou des besoins des agents pour assurer un service de qualité.
Afin de proposer une réelle qualité de service aux usagers, La Poste doit améliorer nos conditions de travail.
Il faut pour cela répondre favorablement aux revendications du personnel et faire un suivi. Nous avons donc fait remonter tout ça, nous attendons une réponse complète et détaillée.
Nous vous invitons à lire l'article ci-dessous, cela fait déjà plusieurs années que les plans de restructuration de La Poste sont dénoncés comme risques majeurs sanitaires.
Contestée par la direction du groupe La Poste, Astrid Herbert-Ravel, ex-directrice des ressources humaines des services financiers et du réseau grand public de La Poste en Ile-de-France, a intent...