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  • : CGTFAPT-Comminges
  • CGTFAPT-Comminges
  • : Face à la privatisation de la Poste, il y a urgence de relancer une activité syndicale offensive dans les bureaux de poste du Comminges pour gagner sur nos revendications. Un débat riche et interactif est nécessaire, c'est le but de ce blog. Postières, postiers débattons ensemble sans tabou !
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  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers.
Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr
www.facebook.com/CgtCommingesposte
  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers. Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr www.facebook.com/CgtCommingesposte

Se syndiquer à la CGT.

Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.

Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.

Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.

Vous avez décidé de vous syndiquer :

  • informez-vous auprès des militants CGT (pour le site de Saint-Gaudens et bureaux rattachés)
  • écrivez-nous si vous avez des questions (rubrique contact à gauche ou par mail à l'adresse : cgtcomminges-poste@hotmail.fr)
  • demandez le bulletin d'adhésion.

La grève, c'est quoi ?

 

 

Le délégué syndical

https://youtu.be/s4ADdV-HxIw

13 mai 2018 7 13 /05 /mai /2018 14:23

Aujourd'hui nous avons voulu partager ce message d'un usager mécontent qui avait porté réclamation suite à un problème relatif à la distribution.

Comme à l'accoutumée, La Poste procède à une réponse quasi immédiate aux réclamations pourvu qu'elles aient été notifiées sur le numéro dédié (3631) dans un premier temps.

Malgré tout, les réclamations ne sont pas traitées dans leur unicité, un modèle type est adressé au plaignant qui doit se contenter d'une réponse mécanique le laissant dans le flou pour la suite.

Déjà, ce système de traitement des cas particuliers, qui ne le sont finalement pas pour La Poste, prouve la dégradation de la qualité de service. Alors que l'usager écrit pour dénoncer justement cette même dégradation de qualité de service, La Poste entérine la situation en ne prenant pas le temps, ne donnant pas les moyens de traiter convenablement le dysfonctionnement occasionné et reste dans une configuration de réponse bateau...

Dans ce cas de figure, les agents ne sont quasiment plus informés de ce qu'il en est et les usagers confrontés à ce genre de soucis ne font plus l'effort de porter réclamation ou alors le signalent à leur facteur conscients que de toute façon La Poste remet continuellement en question la distribution et engendre par là même la dégradation du service rendu. Ils sont de plus en plus nombreux à baisser les bras, à grogner dans le silence pensant que c'est inéluctable mais oubliant pourtant que La Poste leur appartient toujours !

Il faut reprendre la main sur l'entreprise pour exiger d'elle de rendre un réel service public de proximité et de qualité !

Ainsi, le courrier joint ci-dessous nous montre qu'il y a bien des usagers conscients de ce qu'il se passe dans nos services, quelque part ça nous réchauffe le coeur et nous incite à continuer de lutter pour le bien commun.

Merci à ce monsieur qui se reconnaîtra s'il lit le blog et merci à tous ceux qui nous soutiennent au quotidien, même dans l'ombre : celles et ceux qui comprennent que les enjeux de la transformation de La Poste ne correspondent pas à leurs intérêts et ceux des facteurs mais bien de faire du fric sur le dos des uns et des autres.

Une pensée à nos R.E. qui font tout leur possible pour trouver des solutions facilitant notre quotidien et prenant le temps de nous répondre, d'échanger, malgré, pour eux aussi, un manque de temps et de moyens.

Si La Poste tient tellement à proposer un service de qualité, qu'elle commence déjà à nous entendre, personnel, encadrants et usagers !

 

Ce qu'il faut préciser pour étayer notre raisonnement c'est que dès leurs premiers pas dans la boîtes (CDD, Intérimaires etc...), le ton est donné ! Au bout de quelques jours, les nouveaux venus se rendent compte par eux-mêmes des nombreux dysfonctionnements. Moins de doublure ou néant, proposition de faire des heures sup pour doubler une ou plusieurs tournées, absence non remplacée, difficultés à effectuer leur mission dans les temps, formation pas assez solide pour effectuer toutes les tâches etc... Cela leur montre une mauvaise image du service et pour certains l'intérêt ne réside plus que dans la paye qui n'est pas non plus un luxe... Les valeurs mêmes de notre métier ne leur sont pas transmises comme elles le devraient et cela impacte donc une nouvelle fois sur la qualité de service.

Nous ne leur en tenons pas rigueur étant donné que cela ne dépend en aucune façon de leur volonté mais de la stratégie de La Poste qui met toujours plus en péril les conditions de travail de l'ensemble des agents dans l'unique but de "faire des économies".

Le 22 mai, dans l'optique d'une grosse journée pour la défense des services publics, nous appelons le plus grand nombre à voter la grève et venir manifester.

22 mai date de bascule au premier secteur d'ajustement pour les agents de Saint-Gaudens qui devront faire plus dans les mêmes temps et avec toujours moins... L'audience demandée n'ayant apporté aucune réponse concrète et lors de laquelle la Direction a joué au jeu du renvoi de balle éludant de nombreux points importants notamment en terme d'emploi (nous sommes en sur-effectifs avec plus d'une dizaine de CDD et d'Intérimaires, des tournées à découvert au quotidien preuve que cela ne marche pas) mais pour la Direction, ça se passe bien... Quel déni de réalité !

Ainsi le 22 mai, avec le cahier revendicatif que le personnel a élaboré, montrons à La Poste que nous ne comptons pas nous laisser faire. On lâche rien !

 

Le courrier de La Poste concernant la réclamation :

*Lettre d'un usager mécontent*

La réponse de l'usager au courrier de La Poste :

*Lettre d'un usager mécontent*
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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 17:38

Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits, il devient mûr pour l'esclavage.

Jean-Jacques Rousseau

Conformément à sa stratégie visant à récupérer toujours plus de productivité et rentabiliser au maximum le service de distribution, La Poste met en place dès ce mardi une nouvelle organisation du travail qui va provoquer de nouvelles perturbations dans le quotidien des facteurs mais surtout des usagers.

Avec la mise en place de la distribution pilotée, La Poste enterre définitivement le J+1, les produits seront desservis selon un système de zone de distribution (voir article précédent : "les raisons de la colère") ce qui va entraîner un changement radical dans les boîtes aux lettres et les habitudes créées par le lien postier / usager.

Les dangers d'une privatisation complète du courrier se font de plus en plus entrevoir. La distribution finira, à terme, par devenir un luxe réservé à une clientèle pouvant y mettre le prix. Le principe même de la distribution pilotée est de faire des économies en outrepassant les engagements contractés avec l'Etat. Tout est permis quand il s'agit de gonfler les profits ou les poches des actionnaires.

Ce qu'il faut comprendre c'est que les facteurs seront soumis à des contraintes horaires strictes et devront jongler entre les différentes zones de distribution afin de ne pas prendre de retard et finir dans les temps (refus de payer des heures supplémentaires, horaires collectifs imposés). Finir dans les temps oui, mais pas pour tous. A la différence des facteurs, les intériméraires pourront eux, faire des heures supplémentaires, donc dépasser l'heure de fin de service s'ils n'ont pas fini. Le service rendu dispose déjà d'une différence de traitement. C'est en effet l'agence d'intérim qui paiera ces heures sup. Cela prouve bien que La Poste se fiche de la qualité de service, mais pas des petites économies...

Quelles conséquences sur le lien social existant ?

Il n'y en aura tout simplement plus, les postiers étant pressés par le temps, ils pourront peu ou plus prendre le temps de renseigner ou d'attendre au portail sous peine de pénaliser les usagers de fin de tournée. De plus si jamais le facteur constate à un certain endroit qu'il a pris du retard, il se retrouvera devant un dilemne : soit il continue mais ne pourra pas aller jusqu'au bout (contrainte de temps), soit il fait l'impasse sur une zone pour pouvoir avancer dans la distribution et inversement, une vraie usine à gaz ! Ne parlons même pas des habitations éloignées qui n'auront peut être qu'une seule fois du courrier par semaine... Plus question de s'embarrasser d'une conscience professionnelle ou alors c'est le burn out assuré...

Les usagers deviennent des numéros soumis au bon vouloir de la distribution, les postiers des sortes de robots multi-servics en devenir. Une qualité de service toujours plus détériorée, la remise en question d'une distribution quotidienne de tous les objets, la remise en cause du lien social sont autant de conséquences de la casse du service public postal.

La seule véritable raison tolérée mais surtout fortement recommandée pour "perdre du temps" chez le client sera de réaliser un contrat, vendre des produits et proposer différents services. Donc vous l'aurez compris, aller chercher du fric... Le lien social se transforme en lien pécunier, les usagers des vaches à lait en puissance, triste réalité de la volonté des grosses entreprises à déshumaniser le travail. Le temps c'est de l'argent !

On peut se poser la question sur la distribution de la presse quotidienne qui elle aussi est remise en cause par la nouvelle organisation. Que veut-on réellement ? Au lieu de renforcer son fonctionnement, La Poste l'ébranle toujours plus et ouvre toujours plus la voie au mécontentement.

Une réorganisation dans les clous ?

Encore une fois nous déplorons que La Poste nous mette devant le fait accompli sans même et malgré de nombreuses interpellations nous apporter les éléments nécessaires afin que chaque agent puisse voir clairement et concrètement le travail qu'il va devoir effectuer. La Direction n'a pas réuni l'ensemble du personnel pour expliquer leur prochaine mission.

La fiche de poste, l'organigramme de la journée, le bulletin d'itinéraire sont autant d'éléments qui nous manquent pourtant essentiels afin de faire remonter tout dysfonctionnement. En plus des difficultés que nous rencontreront en effectuant les tournées, La Poste a tout simplement omis de répondre à la principale préoccupation des agents à savoir la prise en compte du réel. Dès demain nous avancerons donc à l'aveugle en faisant bêtement ce qu'on nous a pondu à l'arrachée... Mais il n'est pas question de laisser faire.

Une interrogation persiste aussi dans le fait que La Direction nous a affirmé ne pas prendre en compte la baisse de trafic et donc de rester sur les mêmes chiffres que la précédente organisation. Or, il se trouve que nombre de tournées ont été allongées alors qu'elle étaient comptées bonnes ou qu'au contraire La Poste leur devait du temps. Comment expliquer alors qu'on puisse rajouter une charge supplémentaire dans ces conditions ? La Poste le fait pourtant, une vraie escroquerie, les agents se sentent une nouvelle fois trompés et la qualité de service n'a pas fini de dégringoler...

Après plusieurs prises de parole les choses ont pourtant bougé, deux des CDI prévus pour juin ont été avancés au 1er avril (en espérant que ça ne soit pas un poisson)... Comme quoi !

Pourquoi ça passe alors ?

La grève de septembre / octobre 2017 a montré les limites d'acceptation de la plupart des agents des bureaux de Saint-Gaudens et d'Aspet. Conscients que leur métier allait prendre un chemin de non retour, le projet géré de façon hasardeuse et sans réelle écoute, cela a suffit à lancer le mouvement.

Aujourd'hui, nous ne sommes pas plus avancés, bien au contraire, nous avons tapé dans la fourmilière mais il faut toujours partir à la pêche aux infos pour savoir comment nous allons être mangés, cela devient problématique et ça a surtout tendance à nous faire grincer des denst. Encore aujourd'hui règnent des zones d'ombre et certains agents ont pu constater qu'on leur vendait souvent plusieurs sons de cloche. Les cadres et la Direction en passant par le chef du projet, autant de versions soit ambigües, soit pas complètes, soit différentes etc...

On a réellement le sentiment de partir droit dans le mur ! Les "habitués" de la bagarre sont sur les starting-blocks, d'autres commencent à sortir les crocs gentiment, d'autres encore sont totalement déboussolés mais une chose est sure, si la prise de conscience a du mal à émerger, elle ne tardera pas durant les premiers jours qui seront, nous en sommes convaincus, catastrophiques. En gros, les agents commencent à parler, ils savent que les réorganisations ont leur lot de "pétage de câble" et ils appréhendent la suite plus que d'accoutumé. Pas de fatalisme mais pas non plus d'optimisme.

Nous sommes convaincus que les agents ne tarderont pas à rejoindre le débat, le rapport de force pouvant inverser la tendance, nous avons tous à y gagner !

Nous rappelons ici que la meilleure façon de couper court au débat c'est de créer la division, quoi de mieux que d'accentuer les inégalités entre agents pour créer un climat de tension. Ce jeu de la division a toutefois une date limite et se retourne obligatoirement à un moment donné. A certains moments de la vie, nous pouvons tomber dans les tréfonds de l'individualisme, attirés par ce que nous pourrions gagner à rester docile, ou en faisant preuve de zèle. Cela n'apporte rien à terme puisque nous sommes tous embarqués dans la même galère mais c'est la nature de l'homme, l'instinct primitif de survi...

Le 22 mars nous aurons moyen d'exprimer notre colère en faisant grève et en allant manifester pour défendre le service public, notre devenir. Rester chez soi ou râler dans son coin n'est pas la solution, tous dans la rue pour défendre nos droits et libertés !

 

  • Dans le cadre du préavis local, notre section sera reçue le 21 mars à 15h.

 

  • Une réunion des syndiqués se tiendra le mardi 27 mars à 14h


 

La note de la section :

Cela fait déjà plusieurs fois que nous recevons des mails haineux ou remplis de leçon de vie ou encore de mécontents qui ne supportent ni les grèves ni les syndicats. Simplement de leur répondre, soyez en phase avec vos propos et refusez donc les avancées et autres concquis obtenus par les luttes, à ce moment là on pourra commencer à vous considérer à votre juste valeur et on pourra discuter. Merci !

Appel ds facteurs partout en France, ces réorganisations ont un but final...

Appel ds facteurs partout en France, ces réorganisations ont un but final...

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 19:25
*La Poste Saint-Gaudens, les raisons de la colère !*

Au bout du compte, ce qui donne la mesure d'un être humain, ce n'est pas son attitude lors de moments agréables, confortables, mais celle qu'il adopte à l'heure des défis et de la controverse.

Martin Luther King

Dans le cadre de la journée nationale d'action du 22 mars, notre section dépose un préavis de grève local sur les points suivants :

- Le comblement de l’ensemble des postes vacants par la requalification en CDI de tous les contrats précaires (CDD, Intérim, contrat pro, alternant...) qui le souhaitent

- L'arrêt immédiat de la distribution pilotée

- La prise en compte des charges de travail réelles, notamment pour les imprimés publicitaires et le PPI, le paiement ou la compensation du travail supplémentaire réalisé et la création des emplois correspondants

- Pas de pause méridienne à St Gaudens

- Le comblement de poste à l’aplomb de la bascule tel qu’il est écrit dans le protocole

- Prise en compte des prestations dans la charge de travail

- 2.1 grade de base qui passe par la promotion de tous les 1.2

- Prise en compte de la santé au travail et du stress en mettant l’humain au centre de l’organisation de travail

I) La mise en place de la distri pilotée signe la mort programmée du métier de facteur. Non seulement la mission de service public ne s'effectuera plus 6 jours sur 7 comme le veut l'engagement poste - Etat mais les tournées étant conséquemment chargées seront distribuées selon des zones de distribution prédéfinies. Fini de voir le facteur passer tous les jours même pour une lettre, parfois vous le verrez passer... à vide sauf exception si vous avez de quoi payer !

EXPLICATION :

La distri pilotée est une nouvelle méthode permettant d’adapter la distribution à la date limite de livraison des différents produits afin de supprimer du temps de travail sur les tournées. Le flux courrier quotidien d’une tournée est divisé en trois parties, A, B, C en fonction de la priorité des produits. Ainsi la partie C est distribuée tous les jours alors que les parties A et B sont distribuées alternativement. Le courrier entreprise par exemple sera traité en partie C, considéré comme prioritaire.
C’est la remise en cause de la distribution 6 jours sur 7 dans les boîtes aux lettres, le courrier prioritaire classé en A ou B n’arrivant à destination qu’un jour sur deux. C’est aussi le choix de prioriser ceux susceptibles d’y mettre le prix (les entreprises) au détriment de l’usager lambda, La Poste créé donc des inégalités de traitement considérant qu’il y a plus matière à aller chercher de l’argent chez les professionnels.

Mieux que ça, sachant que les tournées vont être remaniées et souvent à nouveau chargées d’une masse de travail supplémentaire, les facteurs n’auront plus le temps de « prendre le temps ». Travail bâclé et vitesse augmentée se laissent entrevoir car il faudra impérativement avoir fini la distribution pour 13h50 sous peine de sanction… fini ou pas.

En quoi ça vous concerne ? Simplement sur le fait que si un facteur n’a pas fini sa tournée dans son intégralité, il devra aussi prioriser le courrier de la veille et donc délaisser une partie de sa distribution. La gestion de cette situation en plus de la distri pilotée sera catastrophique voire impossible et ne relèvera pas le niveau de qualité de service au contraire.

II) Le comblement des postes vacants devaient se faire à la bascule de la réorganisation et par de l'emploi stable (CDI). Notre section avait porté la transformation des salariés CDD de longue date en CDI. La direction avait assuré que malgré l'appel à candidature et quelques sollicitations auprès d'autres directions, personne ne souhaitait ou ne pouvait venir à Saint-Gaudens donc l'emploi de ces salariés précaires pouvait résoudre la situation. Il n'en est rien, il semblerait que maintenant cela se débloque comme par enchantement.

Le problème est que pour ne citer que cet exemple, la promotion de FSE 2.1 était disputée par deux agents, 1 de Saint-Gaudens déjà FE 2.1 (donc pas de réelle promotion mais simplement un changement de poste) et 1 agent ayant passé un contrat pro dépendant du bureau de Muret. Malheureusement pour ce dernier, sa direction ne souhaitait pas le voir partir et c'est donc le FE qui a obtenu le poste... Revirement de situation, après tout ce cirque, l'agent échaudé est recruté à partir de juin. Bizarre...

Mais voilà, si 2 postes seront comblés réellement qu'à partir de juin, ça n'est pas ce qui était convenu à la signature de l'accord. De même, d'autres positions seront comblées par du personnel précaire. La CGT ne signe pas des accords pour que La Poste continue tranquillement à faire n'importe quoi.

Ainsi puisque certains postes seront comblés qu'à partir de juin, nous exigeons que la bascule à la nouvelle réorganisation s'effectue à ce moment là.

III) L'égalité de traitement de tous les agents et à tous les niveaux devrait être de mise seulement là encore ça pêche. Il y a déjà quelques temps une factrice FE a demandé à être rétrogradée puisqu'elle restait sur le bord de la touche à la mise en place d'une réorganisation et de toute façon la mission de ce grade ne lui convenait pas. Depuis la dernière grève de 2017, un agent FE a réitéré la chose en demandant à changer de poste. Accordé, il se voit attribuer une position de rouleur au back-office (grade 1.3) mais conserve son grade de 2.1. Quid de l'équité ? Comment peut-on justifier ces deux cas de traitement ?

C'est dans cette optique que nous exigeons la revalorisation du grade de base au 2.1.

Dans un tout autre terrain, plus au niveau pratique, les agents se voient menacés de sanction pour le non port des EPI. Pourtant divers dysfonctionnements restent encore "impunis" selon qui est concerné. Nous avons déjà remonté ce grief lors de précédents articles. Il est aberrant que La Poste joue au jeu des divisions pour justifier sa stratégie. Nous ne sommes pas dupes, cette tolérance à l'égard de certains agents ne sert qu'à nous monter les uns contre les autres or la responsabilité légale revient à la Direction. Il serait regrettable d'avoir à interpeller un organisme de contrôle pour farfouiner dans tout ça (le traitement de la PNA par exemple). La Poste n'hésite pas à ne pas honorer certains marchés et à couvrir des dysfonctionnements pour ne pas montrer qu'elle titube toujours plus à chaque réorganisation du fait de privilégier rentabilité et productivité.

IV) L'excellence se cache derrière un mensonge. Depuis déjà plusieurs mois, les postiers travaillant avec leur FACTEO (smartphone) se voient obligés de notifier le pourquoi de la non distribution d'un objet suivi ou d'un recommandé par une DP (Deuxième Présentation). Peu importe si le facteur n'est pas passé, que la tournée était à découvert ou qu'il n'a pas laissé d'avis de passage, l'option obligatoire à cocher est la DP. C'est mentir directement à l'expéditeur et au destinataire afin de préserver les statistiques du bureau pour atteindre les objectifs fixés par la Direction Départementale. Les facteurs pour la grande majorité le font à contre-coeur puisque d'autres options sont disponibles mais ordre est donné de faire ainsi.

Là encore on se rend compte que la qualité est laissée pour compte lorsque ça arrange La Poste.

Pour enfoncer le clou, dernièrement avec la distribution des élection, les facteurs ont dû faire face à jouer le jeu ou écouter leur conscience professionnelle. En effet, comme à chaque fois La Poste ne veut pas reverser l'enveloppe remise par l'Etat pour la distribution des plis électoraux aux agents distributeurs (pourtant paiement d'un travail supplémentaire). Elle impose ainsi de prioriser la distribution des plis électoraux sur le reste de la distribution. Ce qui veut dire, sans précision de plus, que les entreprises ne sont pas concernées à ce moment là par la distributions du courrier, de colis (etc...) alors que les facteurs sont poussés à les démarcher pour ramener de nouveaux contrats. C'est assez paradoxal en ce sens que La Poste n'hésite pas non plus à outrepasser la loi : détention illégale de courrier pour un agent, ça ne pardonne pas c'est la porte assurée mais là ? Autrement dit ce qui est valable pour les uns, les petites mains, n'est pas valable pour les autres, les dirigeants qui peuvent donc dépasser les limites lorsque l'envie leur prend.

V) Heures sup ou pas heures sup ? Depuis déjà plusieurs semaines sont en vigueur les horaires collectifs qui ont pour but de supprimer les dépassements horaires et par conséquent, leur paiement. La fin de service étant à 13h50, les facteurs doivent passer la porte à cette heure précise fini ou pas fini. La mise en place de la distri pilotée est la solution miracle pour ne plus avoir à gérer les dépassements et ainsi justifier de charger toujours plus les tournées.

Cela n'empêchera pas une montée de stress chez les agents frustrés de ne pas avoir accompli leur mission dans son intégralité et laissé de côté plusieurs quartiers pour le lendemain. Cela induira aussi l'augmentation de la vitesse, fera grimper le taux d'accidentologie et surtout la multiplication des erreurs de distribution. En bref, la qualité de service est mise au placard. La Poste compte sur la léthargie des usagers persuadés de ne rien pouvoir faire. A nous de leur montrer le contraire !

 

On va s'arrêter là pour le moment, ça fait déjà beaucoup à digérer. Nous devons être à l'offensive sur tous ces points et ne pas lâcher comme nous l'avons déjà prouvé auparavant.

Partout en France éclate des mobilisations de postiers toujours plus nombreux qui ne supportent plus d'être les dindons de la farce. Ainsi, pour notre part, à partir de lundi démarrent les hostilités si la Direction ne met pas ce qu'il faut sur la table des négociations et ne revoit pas sa copie en ce qui concerne ses engagements.

Laisser faire rien qu'à notre échelle n'apporterait que plus d'inégalités au collectif et ne confirmerait que notre soumission à la loi du marché. Fermer les yeux en ces temps difficiles où l'on subit diverses attaques dans notre métier comme dans notre vie quotidienne reviendrait à se rendre complice malgré nous (ou pas) d'une stratégie de casse du service public. On commence par laisser filer une chose puis une autre, on termine par perdre les congès payés...

En milieu rural le service public est une urgence, défendons le dans les rues le 22 mars.

*La Poste Saint-Gaudens, les raisons de la colère !*
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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 18:37

La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice.

Baruch Spinoza

*Nouvelle organisation du bureau de poste de Saint-Gaudens, abus de confiance ?*

Alors que la CGT FAPT vient de signer un accord pour les bureaux d'Aspet et de Saint-Gaudens, les agents se posent déjà des questions en ce qui concerne le comblement des positions de travail à la bascule de la nouvelle organisation.

En effet, nous avons été clair tout au long du mois de grève, jusqu'à la signature, le comblement doit se faire par de l'embauche stable définitive et ce, au passage à la nouvelle organisation prévu mardi prochain 20 mars. Or, nous apprenons que certains agents ne pourront arriver qu'au mois de juin... En attendant des intérimaires tiendront les postes pourvus. Pour rappel, le comblement de postes vacants par des précaires est illégal.

Nous avions entamé une grève justement et en grande partie pour le fait d'obtenir plus de moyens humains, débloqués par de l'embauche soit sèche donc immédiate soit par des candidats au contrat pro. Il n'a jamais été question de recoller du précariat en attendant que...

Ainsi la section est reçue demain matin 8h30 afin de recadrer l'affaire. Si La Poste n'est pas en capacité de combler les postes au 20 mars alors qu'elle s'y était engagé et alors que d'anciens CDD surutilisés pouvaient voir concrétiser une embauche et surtout sortir d'une situation difficile, à ce moment là il en va de même de notre capacité à tolérer que l'on se joue de nous tous.

Dès lundi, nous avons pour ordre de mettre à jour nos casiers mais nous attendrons le mois de juin lorsque les effectifs complets seront présents pour basculer à la nouvelle organisation.

La CGT FAPT ne signe pas un accord pour qu'au final il ne soit pas respecté, c'est un abus de confiance flagrant ! Rajoutez à cela certaines zones d'ombres non résolues ou certaines questions laissées sans réponses comme par exemple les questions d'équité entre tous, le manque de moyen, la non prise en compte du travail réel et la grogne recommence à grimper en flèche.

Des décisions sont prises puis abandonnées, appliquées à certains pas à d'autres, La Direction joue au jeu des divisions, peu importe, nous préparons d'ores et déjà un préavis pour remettre les pendules à l'heure. Des mouvements s'entrevoient dans de nombreux services pour les mêmes raisons et beaucoup commencent à réaliser que c'en est trop.

Cette fois ci, nous ne ferons pas les choses au hasard, un tract s'adressant à la population est en route, nous interpellerons les élus et les médias ainsi que l'Inspection du Travail afin de faire appliquer le protocole de sortie de conflit dans son intégralité.

Plus que jamais déterminés, nous élargirons autant que possible le débat quitte à faire du porte à porte, sensibiliser les entreprises car il nous est inconcevable de laisser perdurer plus longtemps ces manquements et pour beaucoup envisager un nouveau mois de grève ne fait pas peur. Restera qu'à "contaminer" les autres bureaux commingeois.

 

La note de la section :

Comme à chaque fois, pour chaque élection, et pour couronner le tout, La Poste joue les radins. Alors qu'elle touche un cachet de l'Etat pour assurer la distributions des plis électoraux, ceci étant une charge de travail supplémentaire, La Poste se remplit la poche en délestant de ces quelques deniers les agents distributeurs. La combine devient coutumière si ce n'est que pour ne pas à avoir à donner le moindre centime, La Poste nous impose de ne distribuer que les plis électoraux dès demain vendredi (puisque nous ne les avons toujours pas reçus). Quid de la détention illégale de courrier ce jour là ? Ne vous inquiétez pas chers lecteurs, ça va rentrer dans les us avec l'innovation dîte "distri pilotée" où le facteur ne distribuera qu'un jour sur deux certaines zones.

Nous constatons que des méthodes peu scrupuleuses voient le jour afin de rentabiliser toujours plus et récupérer de la productivité. La question est, jusqu'à quel point sommes nous prêts usagers, élus et postiers à accepter ces désengagements et "magouilles" qui mettent toujours plus à mal le service public ?

 

Confiance vous avez dit confiance ?

 

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 18:18

Depuis les 21 et 27 septembre, les postiers d'Aspet et Saint-Gaudens ont entamé le plus long mouvement de grève jamais vécu dans le Comminges. Pour la défense du service public postal en milieu rural et pour leurs conditions de travail qui se voient dégradées et qui auront une grave répercussion sur la qualité de service, les postiers se mobilisent encore plus.

Vendredi 13 octobre, les agents grévistes ont à nouveau établi le campement devant le bureau de Saint-Gaudens, au même moment les factrices d'Aspet devaient rencontrer Mme la Maire à Aspet.

A notre arrivée tôt le matin, nous avons essayé de convaincre les derniers indécis de se joindre au mouvement afin d'accélérer les choses et débloquer la situation. Nous avons fait voter ces agents sur la question : "Etes vous pour ou contre la mise en place de cette réorganisation ?" 1 seul pour sur la dizaine de personnes interrogée. Pourtant, ces agents continuent de rentrer et légitime donc la décision de la Direction. Il faut, à un moment donné, faire un choix, ça n'est pas toujours évident, mais chacun a une part de responsabilité pour les évènements futurs. Il ne s'agit pas de se délester du poids que représente une grève en pensant que le copain pourra se débrouiller tout seul. Ou alors, il faudra le moment venu, faire face à son choix et refuser de jouir des avancées obtenues par les grévistes... ne serait-ce que pour être en accord avec soi-même.

 

LA REORGANISATION, QUEL CHANTIER !

Dès leur arrivée, les représentants CGT FAPT départementaux sont partis avec une délégation de notre section locale à la Sous-Préfecture.

L'huisier venu constater l'avancée des travaux

Dans la matinée comme à l'acoutumée, nous avons été rejoint par des camarades de l'Union Locale CGT et de l'inter-pro qui ont émis le souhait de faire ressentir à la Direction ce que cela pouvait faire de ne pas maîtriser un chantier (voir photo ci-jointe). Apparemment l'idée a eu un certain impact puisque nous avons eu le plaisir d'avoir à nouveau la visite de Mr l'huissier, un habitué des lieux maintenant. Nous ne rappellerons pas ici combien coûte une intervention d'huissier, juste le fait que La Poste a moins de mal à y recourir qu'à payer ce qu'elle doit aux agents en dépassement depuis 2015.

 

S'ORGANISER POUR CONSTRUIRE

Tout le long de la journée, les agents grévistes, toujours autant soutenus, ont multiplié les réunions "brainstorming" aux alentours du Tribunal d'Instance. Plusieurs postiers se sont lancés dans la rédaction d'une lettre ouverte destinée à l'ensemble des élus commingeois. L'idée est de leur apporter plus d'éléments afin de leur faire comprendre les réels enjeux cachés derrière le projet de réorganisation. Nous savons que La Poste de son côté en fait de même pour minimiser notre mouvement et ainsi affirmer que nous avons déjà eu assez d'avancées (voir article de La Dépêche). Seulement voilà, nous "campons sur nos positions" pour de bonnes raisons : La Poste nous a juste donné une marge de temps et des renforts afin de faciliter la mise en place de la réorganisation.

Sur le fond, rien ! Quand on dit en tant que profesionnels du terrain que ça ne peut pas passer car il y a plusieurs points qui posent problème à commencer par le manque de temps pour assurer correctement la distribution ou encore le fait de transférer l'activité intérieure d'Aspet sur Saint-Gaudens qui continuerait par là même à dégrader un peu plus nos conditions de travail. Le projet en lui-même n'est pas ficelé, il y a beaucoup d'incohérences et ne se base pas sur le réel ou les spécifités du quotidien. Ca marche sur le papier car on peut mettre bout à bout des chiffres et leur faire dire ce que l'on veut, mais pour les postiers ça sera un déastre en terme de service public.

Dans cette optique, les grévistes s'activent pour élaborer ensemble un projet qui tiendra la route fixé sur des bases solides. Pour cela, il s'agit de mettre en avant le réel tout en prenant en compte les besoins de la population. Nous constatons que notre mouvement prouve bien la légitimité de notre métier, du lien social et de l'attente des usagers.

 

DES RENDEZ-VOUS INFLUENTS

Ce vendredi, pas de négociation donc, la Direction n'étant pas sur les lieux.

Nous nous sommes alors réunis pour observer le calendrier de nos élus. Pour nous, il est important d'aller à leur rencontre afin qu'ils ne restent pas passifs en tant que représentants de l'Etat. La question de service public est en effet primordiale.

Nous avons donc noté la présence de notre député Joël Aviragnet et de la Présidente Région Occitanie Carole Delga à Estancarbon pour l'assemblée générale des militants PS. Il fallait que les postiers y soient présents afin de leur rappeler leurs obligations en tant qu'élus de gauche.

C'est ainsi que ce samedi après-midi, nous sommes allés sur les lieux pour distribuer un tract explicatif à toutes les personnes présentes et avons conclu d'un rendez-vous avec le député demain, dimanche 15 octobre (hé oui, on se bat pour notre métier même le week-end !).

Nous mettrons tout en oeuvre afin de sensibiliser au mieux nos élus sur la souffrance que nous endurons au quotidien. Quelle entreprise, ici, en Comminges, quels salariés peuvent prétendre défendre les valeurs de leur métier, du service public avec autant de coeur ? Cela fait plus de 20 jours que nous nous battons pour pouvoir travailler dans les meilleures conditions possibles pour assurer un service de proximité et de qualité efficace et surtout humain. Nous faisons la guerre aux chiffres, nous n'avons que faire de rentabilité alors que justement le bureau de Saint-Gaudens est l'un des plus rentables dans le 31. Nous travaillons avec le coeur jour après jour malgré des attaques incesantes que ce soit de notre Direction ou du Gouvernement qui va finir par détruire ce qui a le plus d'importance.

Un pays ne peut pas fonctionner sans services publics (voir vidéo) comme on voudrait nous le faire croire, c'est impossible ! A nous, ensemble, postiers, usagers et élus de nous battre pour arrêter le massacre. Pensons à tous ceux qui ne supportent plus de vivre ainsi, qu'on prive de dignité, de travail, qu'on oppresse et qu'on rabaise continuellement. Pensons à tous ceux qui se suicident parce qu'ils n'y arrivent plus ! Pensons à nos futures générations qui devront se battre parce que nous n'auront pas su les défendre !

Nous reconduisons le mouvement à lundi, la Direction Départementale doit nous recevoir pour nous apporter plus d'éléments. Les OS seront reçues dans la foulée, nous aviserons par la suite.

Unissons-nous encore plus, élargissons le mouvement.

 

 

*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
*La grève continue à Saint-Gaudens et Aspet, les postiers s'organisent*
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12 octobre 2017 4 12 /10 /octobre /2017 21:28

LA POSTE EN MAUVAISE POSTURE

  • De l'huile sur le feu

Depuis quelques jours on voit se multiplier les tentatives de dissuasion, de provocation dont La Poste sait faire quand un mouvement commence à trop prendre de l'ampleur.

Après la lettre du Directeur Départemental de la DSCC adressée personnellement à chaque gréviste, c'est une nouvelle lettre qui vient mettre le feu aux poudres. Un des facteurs grévistes a en effet reçu une lettre d'un client de sa tournée mécontent du fait qu'il soit en grève. La Direction ayant reçu un double, elle s'est empressée de la distribuer à tout le personnel afin de justifier que nous n'avions pas lieu de continuer le mouvement et par là, nous faire culpabiliser. Car s'il y a bien une chose qui nous déplaît dans le fait de faire grève c'est bien de pénaliser nos "clients", nous avons une conscience professionnelle très marquée. Mais que représente donc une lettre alors que nous avons plus de 2500 signatures à notre pétition sans compter la pétition en ligne et les nombreux commentaires de soutien ? De plus certains détails de cette lettre prouvent au contraire qu'il vaudrait mieux renforcer le service public plutôt que de continuer dans une stratégie qui ne répond pas aux réels besoins des usagers, comme nous pouvons le constater pour le cas de ce monsieur.

Pour continuer nous demandions si la Direction souhaitait nous rencontrer dans la matinée, celle-ci nous répondit qu'elle ne savait guère, qu'il fallait qu'elle passe un coup de fil plus haut pour le demander... On repassera sur la décentralisation des pouvoirs, le sérieux de la situation et le tant vanté dialogue.

Après quelques temps on apprit qu'un haut cadre représentant de la DSCC viendrait sur Saint-Gaudens... sans commentaire.

  • La grogne des entreprises

Si pour l'instant notre mouvement n'avait pas l'air de vraiment tracasser la Direction, il n'aura pas fallu longtemps avant d'apprendre que les esprits commencent à chauffer au sein des "plus gros clients". Les besoins sont tels que le mouvement est en train de ralentir l'activité pour les entreprises. A partir où la grogne s'installe dans ce secteur là, La Poste se presse de trouver des solutions, les usagers lambdas n'ont qu'à attendre, on ne fait pas attendre par contre quand des contrats financiers sont en jeux. Que les entreprises trouvent d'autres prestataires de service, c'est la hantise de La Poste, il faut alors réagir. Dommage qu'il en soit pas de même pour tout le monde...

En clair, La Poste semble un peu plus ouverte au dialogue car les intérêts sont menacés, c'est quand même pas trop tôt !

DES NEGOCIATIONS STERILES

Malgré un rapport de force grossisant, La Poste campe toujours sur ses positions en ce qui concerne ce qu'elle nomme "les incontournables", la distri sacoche et la pause méridienne.

Dans la journée, la CGT FAPT a porté une multitudes de points revendicatifs, de critères ayant besoin d'éclaircissement et d'éléments du travail quotidien à faire évoluer (matériel, améliorations, moyens à dispo etc...). C'est le personnel qui s'est penché sur la question en cette matinée, preuve qu'il est prêt à construire un projet sur des bases solides.

Il a été acté après décision collective qu'il était hors de question de rentrer dans une phase d'expérimentation comme il nous a été proposé puisque, pour le personnel, il n'y aurait pas de retour en arrière possible, nous connaissons les manoeuvres de la boîte, nous ne sommes pas dupes. Pensez-vous qu'après avoir installer les nouveaux casiers, le nouveau tri, composé les nouvelles tournées après nouveau découpage, au cas où on n'y arriverait pas, La Poste dirait : "Bon ok, ça marche pas, on recommenc !" ? Non, pour preuve reportez-vous au cas de la réorganisation de 2015. Beaucoup de choses n'ont pas encore été réglé, les postiers en font toujours les frais.

Les négociations ont perduré jusque tard dans l'après-midi. Vers 16h, la délégation CGT FAPT sortait, triste mine, voire dégoutée. La Poste renvoyait en effet les négociations à lundi, rien n'a été acté durant cette journée. Pas de réponse concrète sur le dossier, la Direction lança juste qu'elle reviendrait lundi avec un protocole. On verra bien comment La Poste compte nous faire reprendre le travail.

INITIATIVES ET BONNE HUMEUR

Si dans la matinée les facteurs grévistes étaient quelque peu énervés, la fatigue se cumulant, le soutien que l'on nous porte au quotidien a vite eu fait disparaître toute trace de contrariété.

Une délégation est allé à la rencontre du maire de Saint-Gaudens qui a renvoyé un courrier à la Direction afin de faire au plus vite pour régler le conflit.

L'Union Locale CGT a proposé plusieurs activités pouvant inverser la tendance. Cela passe par de l'atelier dessin à la création d'un book revendicatif, nous n'en dirons pas plus ici, surprise ! Les copains de l'inter-pro, comme toujours au rendez-vous, nous ont apporté de quoi manger et donné à la caisse de solidarité. Merci encore à vous tous qui êtes présents tous les jours.

Un camarade contractuel dans l'enseignement est venu animé le campement en chanson, guitare à la main, avant le repas de midi. Juste avant lui, un ancien cheminot. Cela n'a pas manqué de redonner le sourire et la bonne humeur aux grévistes.

Pour la troisième fois de la journée, après la dernière audience, nous nous écartions du bureau vers le tribunal pour réfléchir ensemble, débattre et poser des axes de défense pour le lendemain. Nous avons décidé de plusieurs initiatives, toujours aussi déterminés, il est maintenant nécessaire pour tous de durcir le conflit vu que les choses n'avancent pas terriblement. Aucune violence ou dégradation en perspective je vous l'assure ici, la CGT ne fait pas dans le vandalisme ou le terrorisme, juste des actions militantes basiques (tractage, manif) mais peut être plus présentes.

BESOIN DE TOUTES LES FORCES

Comme de rigueur en période de conflit, il est nécessaire de se donner toutes les chances afin d'aboutir sur nos revendications. La section CGT FAPT de Saint-Gaudens appelle donc l'ensemble des postiers du 31 a lancer ou multiplier des initiatives, déposer des préavis de grève ou à venir nous soutenir sur place pour les plus proches.

Ce qui nous tombe dessus se propagera tel un virus si nous ne parvenons pas à faire entendre raison à La Poste sur la nocivité de ce projet. C'est la remise en cause de notre métier, la mise à mal toujours plus forte du service public et la dégradation continue de nos conditions de travail. Rajoutons à cela les ordonnances Macron qui légitimeront les lubies de la Direction, tu bosses pas assez bien ou vite, tu dégages !

Ne courbons plus l'échine, ne nous renfermons pas dans la fatalité, le pessimisme, la solution est en chacun de nous, notre force est le nombre.

Tâchons de faire converger nos forces, nous avons tous les mêmes problèmes, à nous d'y mettre le prix, même s'il faut passer par perdre quelques jours de salaire. Quand on sait ce que l'on veut, il faut parfois y laisser des plumes. Ca a toujours marché comme ça, regardez ce que nous ont apporté les grévistes de 1936 ou de 1968...

Nous n'avons plus le choix, battons-nous !

ELARGISSONS LE MOUVEMENT

 

La note en plus :

Aux usagers, pour continuer sur le fait que la grève freine l'activité courrier et pourrait causer d'éventuels soucis, rassurez-vous, La Poste n'est plus dans une optique selon laquelle le courrier compte, ça n'est plus une priorité. Prenons le cas récent d'un facteur guichetier ayant dit à une cliente qui voulait envoyer un recommandé "qu'elle n'avait qu'à passer par Internet", propos rapportés sur le campement. Simplifiez-vous la vie ! Ou alors aidez nous à faire aboutir nos revendications communes. Le besoin est toujours là, La Poste elle même s'aborde notre métier et le service rendu. Halte à la casse ! Oui à un service de qualité et de proximité !

 

A l'attention de La Dépêche, citez vos sources et vérifiez bien l'information avant de publier. Merci

A l'attention de La Dépêche, citez vos sources et vérifiez bien l'information avant de publier. Merci

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11 octobre 2017 3 11 /10 /octobre /2017 20:42

UN PAS EN AVANT...

  • La DSCC coupe court aux négos

On a beau aller à la table des négociations avec sous le coude des propositions concrètes, constructives et réfléchies par le personnel, il n'y a pas moyen ! La DSCC ne veut pas en entendre parler. On a quand même déjà réussi à faire annuler la vente des quartiers (voir précédent article) qui n'avait pas lieu d'être et obtenu des "avancées" pour faciliter la mise en place de la réorganisation.

Pour revenir à la première audience de la journée. "Comment on s'en sort ?" telle est la première tirade de la Direction Départementale. Je crois qu'on y a déjà répondu mais que c'est un point non négociable, et oui, flûte ! Donc on se relance dans le discours bien mécanique du "j'voudrais bien, mais j'peux point" étant donné que pour La Poste ça sera comme ça et pas autrement. On ne pouvait en effet aborder que des points sur lesquels la Direction avait mandat... on tourne en rond !

Nous avons dénoncé au passage la tentative d'intimidation reçue dans la boîte aux lettres de chaque gréviste (mais pas de courrier...). Ca n'a servi qu'à remettre de l'huile sur le feu dans l'esprit des agents gréviste.

  • Saint-Gaudens / Aspet bureaux pilotes
Bureau pilote...

Le choix de la DSCC de proposer nos deux bureaux comme bureaux pilotes confirme la volonté de mettre en place des services dits "innovants" permettant de faire face à une énième menace pesant sur l'avenir du courrier. Nous entendons ce refrain depuis des lustres : la concurrence, l'internet, l'écologie, la numérisation et j'en passe nuisent à notre développement et il faudrait donc faire des concessions pour le futur de la boîte. Sauf que, puisque La Poste aime les chiffres, où en sommes-nous niveau chiffre d'affaire fin 2016 ? La croissance est bonne, les bénéfices augmentent mais on en est toujours à remettre en cause les effectifs, les petits bureaux et casser le service public.

 

 

 

... ET UN PAS EN ARRIERE :

La CGT FAPT porte des solutions concertées avec le personnel. Il fallait aujourd'hui souligner la crainte principale faisant douter sur le bienfait de la réorganisation. Il s'agit du fait que, techniquement, le projet ne passera jamais. Pour une simple et bonne raison, on ne peut pas faire rentrer un pied de 42 dans une chaussure de taille 38. Les estimations données sont erronées, des indicateurs manquants et le timing de l'ordre de l'impossible. La Poste semble oublier que nous ne sommes que de simples humains.

Des avancées notoires sur le report du projet et une phase d'expérimentation ont vite eu fait de contrarier un peu plus le personnel qui ne comprend toujours pas pourquoi La Poste s'obstine à prendre en compte le vrai problème. Car c'est sur la réalité du terrain, le travail réel qu'il faudrait baser les fondations d'une réorganisation qui tiendrait la route. Etre pris pour des hamsters, ça va un moment et on a déjà donné quand il s'agit de phase d'expérimentation ou de consultation qui en fait ne mènent à rien. Que résulte t-il de la réorg de 2015 ? Des pots cassés, des tournées vacantes, du stress, de l'embauche CDD au taquet, des dépassements non payés etc... Comment peut-on vouloir relancer un projet sachant que le dernier a été un désastre ?

Il faut discuter sur le fond, sur le métier, sur son contenu. Il n'y a que comme ça que les choses pourront avancer au mieux pour tous. Ca passerait donc par l'analyse du travail réel puisque l'on sait que les normes sont pipées d'avance. Il y a toute une kyrielle d'indicateurs à prendre en compte à commencer par les aléas du quotidien par exemple. La réponse sur l'emploi reste quant à elle insatisfaisante.

  • Distri sacoche, un incontournable

Le fond du problème, là où ça coince our La Poste, c'est bien sur ce point là. De là découlera toute une suite d'évènement si tant est que ça passe ou que ça casse. Derrière cette logique d'imposer cette double peine aux facteurs, il y a l'aspect stratégique de la boîte qui gagne en matière de productivité. Malgré toutefois l'opposition des membres CHSCT ainsi que les craintes de toutes les OS, La Poste tente le passage en force. Pour nous tous, CGT FAPT et personnel, ça ne fonctionnera pas, ça augmentera les problèmes déjà bien ancrés au sein de nos bureaux et que dire du point de vue conditions de travail et qualité de service ?

  • 2015 en mémoire

La réorganisation de 2015 avait déjà enclenché un long conflit chez le personnel du bureau de Saint-Gaudens. 11 jours de grève qui marquaient déjà la problématique des réorganisations incessantes et non concertées. Reste un goût amer dans la bouche des agents, les problèmes rencontrés sur ces 2 ans n'ayant pas été résolu, il faut déjà passer à une nouvelle réorganisation qui aura un impact néfaste sur les postiers. Il faut croire que la prochaine réorganisation réglera tout comme par magie.

LA LUTTE CONTINUE...

Très chers usagers, pardonnez notre entêtement à vouloir vous servir au mieux. Pour cela nous devons continuer à nous battre, joignez donc vous à nous !

  • La grève, c'est pénible !
Une partie des grévistes remontés par "les nouvelles"

C'est en effet pénible pour tout le monde. Pour La Poste puisque ça la force à affronter le réel, l'humain, les problèmes qu'elle génère en imposant sa stratégie, pour les usagers, parce que le mouvement ralentit le trafic courrier, la livraison des colis. Mais c'est aussi la double peine pour les postiers puisque nous sommes aussi des usagers, nous avons les mêmes soucis de réception du courrier, des colis, et chaque jour de grève sera déduit de notre salaire, c'est un choix on l'assume. Mais si nous ne faisons pas ce choix, nous validons la stratégie de La Poste et la mise à mort du service public postal. Nous sommes porteurs de solutions pour améliorer la qualité de service et nos conditions de travail pour faire face aux enjeux économiques. Après tout, si ça en fait râler quelques uns, ça prouve bien l'utilité évidente et légitime du service et qu'il y a un réel besoin.

Nous invitons donc la population à venir devant le bureau afin de discuter, boire un café pourquoi pas mais surtout pour expliquer en quoi notre mouvement est important pour tous.

Faire grève ça n'est pas une sinécure, c'est lourd à porter ne serait-ce que par rapport à notre conscience professionnelle. C'est aussi très épuisant puisque nous passons la journée à nous organiser et réfléchir. Bref on n'est pas là pour rigoler mais pour construire ou du moins essayer.

  • De l'action en perspective

Etant donné que La Poste ne semble pas être en capacité de réfléchir sereinement sur l'énorme erreur qu'elle est en train de commettre, nous devons continuer à sensibiliser un max autour de nous. Il y aura surement des actions à venir, je le répète ici, nous n'avons pas encore déployé toutes nos ressources.

L'inter-pro, l'Union Locale, les collectifs de soutien, les collègues d'autres bureaux, la population nous apportent tous les jours le courage nécessaire afin de ne pas lâcher l'affaire. Reste en tête ces paroles d'aujourd'hui : "Ne lâchez pas, vous pouvez être fiers de ce que vous faites en cette période..." Tout est dit, aux armes citoyens, reprenons ce qui nous appartient à commencer par notre dignité.

La solution passe par l'unité, l'unité par l'humilité et le respect. Faisons comprendre aux requins de la finance qui vivent cupidement sur nos concquis, que c'est nous qui créons les richesses qu'ils ne veulent pas partager.

Nous avons le nombre, ils ont l'argent !

Cégétez-vous et construisons ensemble !

*Grève des postiers de Saint-Gaudens et Aspet : on est dans une impasse !*
*Grève des postiers de Saint-Gaudens et Aspet : on est dans une impasse !*
*Grève des postiers de Saint-Gaudens et Aspet : on est dans une impasse !*
*Grève des postiers de Saint-Gaudens et Aspet : on est dans une impasse !*
*Grève des postiers de Saint-Gaudens et Aspet : on est dans une impasse !*
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3 octobre 2017 2 03 /10 /octobre /2017 19:29

LE POINT SUR LA SITUATION :

Les postiers d’Aspet en lutte depuis le 21 septembre et de Saint-Gaudens depuis le 27 septembre multiplient les actions pour faire remonter leur colère.

Aujourd’hui les grévistes sont partis tracter au rond-point Pégot tôt le matin et en ont profité pour continuer à recueillir des signatures à leur pétition commune.

Les usagers empruntant ce chemin pour aller au travailler ont plutôt été réceptif et ont bien accueilli le mouvement engagé pour maintenir le service public en Comminges. L’activité permettant l’essor du développement économique, il est vital que la population soit consciente des enjeux et prennent part au débat.

Nous avons procédé au côté de l’Union Locale, de l’inter-pro (Vinci, Hôpital, EDF, retraités) à un « blocage » pacifique permettant de sensibiliser au mieux les usagers. Beaucoup de sourire, de compassion, de soutien à notre action, cela fait chaud au cœur.

A 10h nous nous sommes rendus à la Sous-Préfecture où nous étions attendus. Après avoir fait remonté nos doléances pour le collectif, déposé une motion, nous avons demandé l’intervention d’un médiateur de la république afin de débloquer la situation et faire avancer les négociations pour déboucher sur un protocole de sortie de conflit répondant aux besoins des agents.

POURQUOI CE CONFLIT ?

La Poste se désengage de sa mission de service public en milieu rural et ne répond pas aux besoins de la population en terme de qualité de service ni aux attentes des postiers. Avec cette réorganisation, en ne cédant pas sur le gros du conflit, La Poste prouve bien que sa stratégie prime sur le reste. Il lui faut passer à tout pris son « projet innovant » afin de l’étendre au niveau national peu importe ce que cela coûte. Si ça passe à Saint-Gaudens, ça passera partout ailleurs et inversement, si ça ne passe pas chez nous, La Poste imposera ce projet ailleurs. Nous sommes coincés dans un dossier représentant un intérêt économique pour La Poste. Le but étant de reprendre de l’emploi, de la productivité en mutualisant les tâches. Le problème est que les postiers et les usagers  en sont encore une fois les dindons de la farce. Les postiers car ils se verront attribuer une charge de travail supplémentaire à traiter dans les mêmes temps, leurs conditions de travail en seront que plus dégradées (accidentologie, maladie en augmentation), et les usagers car ils subiront l’augmentation des dysfonctionnements déjà existants (et irrésolus) par des tournées non distribuées, courrier et colis retardés, erreurs récurrentes, fermeture des petits bureaux etc… La Poste sort d'une réorganisation qui a montré ses failles pour en imposer une autre qui finira d'achever la qualité de service.

QU'ALLONS NOUS FAIRE PAR LA SUITE ?

Après avoir été reçu, un point a été fait sur place. Nous sommes repartis devant le bureau de poste afin de montrer que nous sommes toujours prêts à nous réunir autour de la table des négociations, nous avons des propositions, des solutions permettant la mise en place d’une réorganisation bien ficelée. Actuellement il est inconcevable d’arrêter le mouvement puisque La Poste ne nous donne pas un réel interlocuteur ayant mandat (pouvoir de décision). Pourquoi laisser gangréner le conflit ? "Nous sommes tous perdants" pour reprendre les propos de la Direction Départementale.

UNE REALITE QUI CLAQUE :

Nous sommes des travailleurs sous-payés perdant des jours de salaire parce que nous estimons que nous valons mieux que ce que l’on nous propose. Nous ne supportons pas l’injustice encore moins le fait de faire passer l’argent avant l’humain et l'humain pour une machine. Des hommes et des femmes  méritant de travailler dans les meilleures conditions possible afin d’assurer un réel service de qualité et de proximité à leurs usagers auxquels ils sont attachés. C'est une lutte sociale, une réalité sociale.

CONSTRUIRE PAR L'UNITE :

Dans l’après-midi, une délégation CGT FAPT de la section Comminges a siégé à la Commission Exécutive aux côtés de l’inter-pro Comminges. Ordre du jour, l’organisation d’une réponse collective aux différentes attaques orchestrées autour de la trésorerie, de la santé, des contrats aidés ou encore en ce qui nous concerne du service public postal en Comminges. Il s’agit de multiplier l’information, sensibiliser la population afin de lui faire comprendre les enjeux qui se cachent derrière le désengagement de l’Etat.

A l'unanimité, nous avons décidé de reconduire le mouvement à demain, nous rencontrerons les élus devant le bureau de poste d’Aspet à partir de 10h. Dans l’après-midi nous serons reçus par le Président de la Communauté des Commune de l’aspétois.

Nous continuons notre lutte pour la conservation du service public postal en Comminges, nous avons besoin de forces nouvelles, faisons nous entendre ensemble, unissons-nous !

Ils ont les l'argent, on a le nombre, faisons leur cracher !

*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
*Postiers d'Aspet et Saint-Gaudens, une lutte pour recentrer l'humain au coeur du travail*
Motion de soutien de la section CGT Hôpital Saint-Gaudens aux postiers en grève

Motion de soutien de la section CGT Hôpital Saint-Gaudens aux postiers en grève

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28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 15:10

8ème jour de grève pour les copines d'Aspet, 2ème pour les agents de Saint-Gaudens.

Une journée bien remplie riche en débat et solidarité. Les postiers des deux bureaux n'ont pas chômé en ce jour de marché. En effet, un tract décrivant la situation à la prochaine réorganisation a été distribué aux usagers, une pétition a aussi circulé et nous avons recueilli signatures et dons de la part de la population. Les agents ont particulièrement été actif et volontaire pour effectuer ces tâches. Nous tenons à les congratuler.

LA RENCONTRE :

Nous devions donc obtenir des réponses concrètes, la direction s'était en effet engagée à fournir davantage d'élément à la plénière qui se tenait aujourd'hui avec l'ensemble des organisations syndicales.

Résultat, quelques avancées, mais pas de quoi répondre aux besoins du collectif au niveau de l'organisation en elle même. La direction est cependant revenue en arrière sur la fermeture du bureau d'Aspet le samedi (jour de marché) ce qui représente quand même une bonne chose. Reste malgré tout un hic à propos de l'amplitude horaire d'ouverture du bureau à revoir.

Un autre point cédé concerne le retrait de la pause méridienne pour 2 agents... une broutille, c'est bien attention, mais pas asez !

La direction assure aussi mettre en place un dispositif afin de permettre aux agents de Saint-Gaudens d'écouler la charge de travail dans son intégralité par un renfort.

La CGT FAPT prévient que tout cela ne concerne que le court terme. Le problème étant qu'à la longue, les agents perdront forcément pied, bâcleront certainement leur travail vu que la direction impose les horaires collectifs. Cela implique une distribution non achevée, les usagers en fin de tournée n'auront pas souvent ou pas du tout leur courrier / colis puisque les agents devront rentrer avant 13h50 fin de service.

L'alerte est à nouveau lancée sur les contraintes que rencontreront les postiers si cette réorganisation n'est pas revue. Nous voyons bien que La Poste doit revoir sa copie, le projet n'est pas prêt et révèle de jour en jour plus de failles.

Ce qui coince pour les saint-gaudinois c'est d'effectuer leur travail dans les mêmes temps tout en leur ajoutant les travaux intérieurs du bureau d'Aspet. C'est une aberration, tous les postiers y compris non gréviste en sont conscients et l'ont déjà signalé.

Lors de la plénière, les autres OS ont maintenu que le projet relevait de l'impossible même si certains points avaient avancé. Ce qui prouve encore une fois que les postiers en grève ne sont pas sur la voie publique pour des prunes. La Poste ne compte pas bouger... pour le moment, nous sommes déterminés à en découdre si nous n'avons pas le choix.

Après la plénière, nous sommes allé faire le compte rendu aux agents attendant notre retour avec impatience. "Alors ? Alors ?" - "Beh rien quoi ! Ou pas de quoi s'emballer..." Cela a permis de nous organiser en conséquence.

Au même moment nous apprenions qu'une inauguration était en cour à la halle au grain avec des personnalités du saint-gaudinois notamment Monsieur le Maire et le Président de la Communauté des Communes, nous nous sommes donc invités afin de leur faire part de nos doléances (voir article sur ce lien). Monsieur le Maire nous convia à passer à la mairie lundi, après notre insistance, il nous donna rendez-vous à 14h30.

 

LA DEUXIEME RENCONTRE :

Arrivés à la Mairie de Saint-Gaudens, la délégation d'une dizaine d'agents portés par la CGT FAPT et l'UNION LOCALE s'est vue dirigée en salle de conférence.

Nous étions donc reçus par Mr le Maire et Mr le Président de la Communauté des Communes. Le débat fut riche, les élus s'intéressant à la résolution du conflit au plus vite ont entendu nos doléances et décidé de rédiger un courrier à notre direction afin de soutenir le mouvement, soucieux qu'un service public postal reste en place dans les meilleures conditions possibles en milieu rural.

Nous leur précisions le danger que représentait cette réorganisation du point de vue physique et moral pour les agents mais aussi du fait que le trafic courrier / colis ne serait pas écoulé dans les temps ni même en matinée puisque La Poste, en mettant en place des facteurs guichetiers casse le métier en lui même par le retardement de la distribution à l'après-midi.

Nous abordions d'autres points qui impacteraient forcément sur les usagers et le service public. Les deux élus ont bien compris que les enjeux étaient trop importants pour rester passif. La décision fut prise d'interpeller la direction qui pourtant avait été reçu le matin même par Mr le Maire, affirmant que des points avaient bien avancé.

ORGANISATION DES TROUPES

A la sortie de l'audience, les postiers d'un commun accord ont décidé de reconduire à demain le mouvement, de continuer à sensibiliser et informer la population.

Nous donnons donc rendez-vous à tous afin de faire avancer les choses à nos côtés. Parce que la disparition du service public postal en Comminges est un danger pour la collectivité. Tout comme la réduction des effectifs dans la santé, la fermeture des trésorerie, des services de la Sous-Préfecture à partir de novembre, les différentes attaques contre le Commissariat etc... Nous devons prendre conscience de la désertification des milieux ruraux, combien de commerces ferment leurs portes ? Voulons nous vraiment faire des kilomètres afin d'aller nous soigner, ou récupérer un colis en l'occurence ? 

La Poste joue sur la baisse du trafic courrier pour confirmer le besoin de réorganiser les bureaux de poste. Elle oublie la hausse significative des colis, la publicité intégrée à la charge de travail à distribuer (de plus en plus importante), l'augmentation des tâches à effectuer par les différents services payants mis en place, les spécificités de chacun tout comme celles du terrain, les contraintes rencontrées, bref la différence entre travail prescrit et travail réel.

Cette réorganisation doit être gelée, de réelles négociations doivent être mises en place avec l'ensemble du personnel. Nos revendications doivent être prises en compte.

A demain pour une nouvelle journée d'action devant le bureau de poste !

Merci à toutes et à tous, nous vous tiendrons informés pour la suite des évènements.

 

*Grève des postiers d'Aspet et de Saint-Gaudens, aucune avancée, le mouvement se durcit !*
*Grève des postiers d'Aspet et de Saint-Gaudens, aucune avancée, le mouvement se durcit !*
*Grève des postiers d'Aspet et de Saint-Gaudens, aucune avancée, le mouvement se durcit !*
*Grève des postiers d'Aspet et de Saint-Gaudens, aucune avancée, le mouvement se durcit !*
*Grève des postiers d'Aspet et de Saint-Gaudens, aucune avancée, le mouvement se durcit !*
*Grève des postiers d'Aspet et de Saint-Gaudens, aucune avancée, le mouvement se durcit !*
*Grève des postiers d'Aspet et de Saint-Gaudens, aucune avancée, le mouvement se durcit !*
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*Grève des postiers d'Aspet et de Saint-Gaudens, aucune avancée, le mouvement se durcit !*
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 18:21
*1er mai 2016, repas fraternel, activités pour tout âge et tombola*

Dans la continuité des différentes mobilisations en Comminges, il est important de rester actifs.

Toutes et tous sont les bienvenu(e)s à cette journée de Fête du Travail. C'est d'autant plus important aux vues de ce que souhaite imposer nos dirigeants. Afin de construire l'unité, commençons par trinquer et manger ensemble !

Des activités ludiques sont proposées aussi aux plus petits.

Pour plus d'infos sur le repas et les activités proposées, veuillez consulter l'affiche ci-dessus (ou les précédentes dates). Les différentes activités proposées sont gratuites !

La section locale CGT FAPT invite tous les postiers à participer à cet évènement afin de solidifier les liens entre bureaux.

C'est aussi une manière de s'informer sur le militantisme depuis trop longtemps diabolisé, l'histoire économique de notre région Comminges et échanger / partager un vécu avec d'autres salariés. En bref, construire la solidarité !

Afin de préparer au mieux, veuillez réserver avant le 26 avril.

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