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  • : CGTFAPT-Comminges
  • CGTFAPT-Comminges
  • : Face à la privatisation de la Poste, il y a urgence de relancer une activité syndicale offensive dans les bureaux de poste du Comminges pour gagner sur nos revendications. Un débat riche et interactif est nécessaire, c'est le but de ce blog. Postières, postiers débattons ensemble sans tabou !
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  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers.
Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr
www.facebook.com/CgtCommingesposte
  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers. Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr www.facebook.com/CgtCommingesposte

Se syndiquer à la CGT.

Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.

Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.

Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.

Vous avez décidé de vous syndiquer :

  • informez-vous auprès des militants CGT (pour le site de Saint-Gaudens et bureaux rattachés)
  • écrivez-nous si vous avez des questions (rubrique contact à gauche ou par mail à l'adresse : cgtcomminges-poste@hotmail.fr)
  • demandez le bulletin d'adhésion.

La grève, c'est quoi ?

 

 

Le délégué syndical

https://youtu.be/s4ADdV-HxIw

2 avril 2016 6 02 /04 /avril /2016 20:20

A méditer, surtout en ce moment !

Quand ils ont voulu toucher à l’assurance chômage je n’ai rien dit. Je n’étais pas demandeur d’emploi.

Quand ils ont voulu toucher à l'assurance maladie, je n’ai rien dit. Je me croyais en bonne santé.

Quand ils ont voulu toucher à ma retraite, je ne suis pas descendu dans la rue. Pour moi, la retraite, j’avais le temps.

Quand ils ont voulu toucher au contrat et aux conditions de travail, je ne me suis pas inquiété. Là où je travaillais, j’étais pénard.

Quand ils ont voulu toucher aux syndicalistes. Je ne me suis pas senti concerné. Je n’étais pas syndiqué.

Quand ils m'ont viré, je n'ai rien compris, je n'ai même pas pu ouvrir ma gueule. J'étais tout seul, comme un con...

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2 avril 2016 6 02 /04 /avril /2016 20:00
Les gros se goinffrent et pendant ce temps, les petits se font dézinguer !
Hôpital: la carte de France des suppressions de lits Dans le cadre du plan de redressement des finances publiques, le gouvernement a demandé aux hôpitaux de réaliser 3 milliards d’euros d’économies en trois ans, de 2015 à 2017. Via la ministre de la Santé, il a même fixé l’objectif de supprimer 10 % des lits en chirurgie et médecine actuellement disponibles, portant donc à près de 16.000 la coupe à effectuer.

Hôpital: la carte de France des suppressions de lits Dans le cadre du plan de redressement des finances publiques, le gouvernement a demandé aux hôpitaux de réaliser 3 milliards d’euros d’économies en trois ans, de 2015 à 2017. Via la ministre de la Santé, il a même fixé l’objectif de supprimer 10 % des lits en chirurgie et médecine actuellement disponibles, portant donc à près de 16.000 la coupe à effectuer.

Quelques exemples d'injustices...

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2 avril 2016 6 02 /04 /avril /2016 19:07

Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience.

Je ne plierai pas. Je ne m'en irai pas en silence. Je ne me soumettrai pas. Je ne me retournerai pas. Je ne me conformerai pas. Je ne me coucherai pas. Je ne me tairai pas. Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant.

Jean Jaures

Personnellement je n'ai rien contre les forces de police, mais il va vraiment falloir qu'ils se posent des questions quant à leur mission.

Sommes nous sous un régime totalitaire où la voix du peuple ne compte pas ? Sommes nous soumis, voués à subir les méfaits des plus riches ?

Ou sommes nous prêts à réagir à la hauteur ?

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1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 18:06
*En Comminges, les postiers doivent rester mobilisés !*

Le 31, c'était bien, mais après ?

La question se pose pour les postiers commingeois. La réponse réside dans le renforcement du rapport de force. Dans les différents bureaux, les militants, qu'ils soient CGT, FO ou Solidaires doivent continuer à sensibiliser les collègues et les précaires sur la nocivité de la loi El Khomri, mais pas que !

En effet, nous devons établir un réseau de communication compétent et réactif inter-bureaux !

Le 31 mars l'inter-syndicale était à la hauteur, la section CGT FAPT Comminges remercie les camarades de FO et Solidaires pour leur mobilisation exceptionnelle ! Il faut absolument continuer dans la lancée, nos aspirations sont les mêmes, les restructurations nous malmènent tous autant, il est donc impératif de renforcer les liens entre agents.

L'erreur serait de ne pas s'intéresser à ce qu'il se passe chez les autres puisque malheureusement cela s'impactera forcément ailleurs ! Il est donc important que les postiers comprennent que c'est en s'unissant que nous pourrons aboutir sur nos revendications.

La section CGT FAPT de Saint-Gaudens avait déjà porté l'idée mais le plus dur reste de convaincre et surtout d'amener à la réflexion. Une fois le boulot terminé, il est normal que l'on profite de son temps personnel. Il faudrait toutefois arriver à disposer d'un peu de temps pour s'organiser, comprenez qu'à force que ce soient toujours les mêmes qui s'y collent, la fatigue se fait ressentir aussi et au bout du bout nous serons perdants !

Aux syndiqués CGT FAPT Commingeois : Une idée comme une autre de la section locale, pourquoi ne pas organiser un repas des syndiqués une fois par mois ? Cela nous permettrait de mieux nous connaître, de partager notre vécu au sein de nos différents services et de nous organiser au mieux. Cela se faisait déjà il y à quelques années.

Comprenez aussi que vous devez vous responsabiliser à votre échelle pour le bon fonctionnement de la section, cela soulagerait les plus actifs de quelques corvées : distribution des tracts dans les services, bilan mensuel à transmettre pour alimenter le site et pour informer au mieux de ce qu'il se passe chez vous, désigner un "serreur" de file pour les manifs, désigner un responsable de l'installation des piquets de grève, désigner un responsable pour la tambouille, la musique, les chorées et slogans pour les manifs, les photos etc... il y a du boulot, et nous sommes assez nombreux pour nous organiser ainsi ! Bien sûr nous n'obligeons personne à le faire, le militantisme c'est avant tout du bénévolat mais c'est aussi la solidarité !

L'organisation est primordiale, pensez-y ! Et le bureau de Bagnères de Luchon répond déjà positivement à ce fonctionnement. Nous encourageons les autres bureaux à faire de même.

Alors que fait-on pour la suite ?

Simplement deux mots : RESTONS MOBILISES ! Les dates du 5 et du 9 avril doivent être inscrites dans les carnets des postiers.

Beaucoup d'infos circulent dans le site cgtfapt-comminges.fr, faîtes en la promotion, parlez en entre vous et ne lésinez pas sur l'abonnement afin d'avoir l'info dès sa parution. La section CGT FAPT de Saint-Gaudens fait un boulot énorme du point de vue communication mais ne peut pas être partout à la fois. Le mieux est d'aller chercher l'info à sa source et pour cela il suffit de s'abonner, c'est gratuit et anonyme ! La page facebook (https://www.facebook.com/CGTFAPTComminges) existe aussi, certains d'entre vous y ont déjà accès. Ainsi que vous soyez sans étiquette, syndiqués dans d'autres O.S., vous pouvez profiter de l'info en continue.

Remerciements :

Depuis peu, de l'aide est apportée par un "militant" sans étiquette en ce qui concerne le regroupement d'infos nationales et postales.

L'appui des militants CGT de l'Union Locale, déjà depuis longtemps est une vraie panacée pour tout ce qui est outillage et soutien.

En notre métier de facteurs, nous rencontrons beaucoup de personnes et qu'ils soient des particuliers, des artisans, des commerçants, employés ou autres travailleurs du public ou du privé, beaucoup d'entre eux comprennent notre lutte et la soutiennent.

Le mot de la section :

C'est par le tous ensemble que nous gagnerons une société juste, équitable, viable et solidaire. Il faut que chacun se batte pour l'autre, revenir aux vraies valeurs humaines pour construire tous ensemble dans le bon sens. Pour la section CGT FAPT de Saint-Gaudens, l'économie locale est vitale afin de préserver un centre ville commerçant, une périphérie industrielle florissante, et bien sûr les services publics.

Comprenez que pour consommer ou vivre décemment, nous avons besoin les uns des autres, cela impose réflexion, organisation et solidarité. L'emploi est la réponse à nos maux !

Le militantisme doit proliférer, c'est notre seule façon d'obtenir des conquis. Laissons de côté préjugés, ignorance et intolérance. Faisons place à la réflexion, l'information à la source et le respect de chacun !

Après tout, tout le monde en a marre de voir les mêmes se goinfrer et les mêmes crever la dalle ! Ciblons les vrais responsables. Alors, si on s'y mettait ?

Ca c'est cadeau !

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30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 20:20
*Demain, jour-J, on foule le pavé ensemble !*

La journée du 31 s'annonce particulièrement forte, nous ne devons pas louper un tel évènement !

C'est un cri de colère qui vient du coeur, une mobilisation d'un seul bloc, l'écriture même de l'histoire française. Cette date importante ne doit pas rester sans lendemain, c'est inconcevable ! Nous devons renforcer les rangs, créer un rapport de force à la hauteur afin de gagner.

Ne laissons pas les plus riches nous dicter nos vies, nous supprimer nos droits et libertés, priver notre jeunesse de leurs lendemain. Un travail pour tous, ça n'est pas ce que nous propose la loi El Khomri. Ce qu'on nous promet c'est plus de flexibilité, de mobilité aux salariés pour plus de souplesse, de productivité au patronat. Plus de facilité de nous pourrir d'avantage la vie tout en se remplissant bien les poches, c'est abject, ça a existé autrefois et c'est un énorme recul social.

A nous de nous battre ensemble et d'imposer nos exigences, nous le peuple !

Rendez-vous déjà demain matin devant le bureau de St-Go avant de fouler le pavé à 15h aux côtés de l'inter-pro et surtout des lycéens qui ont impulsé le mouvement d'insoumission !

Le mot de la section : ne vous en prenez pas au copain qui lutte pour ses droits, demandez-vous plutôt pourquoi il le fait et surtout pourquoi pas vous ? L'ennemi des travailleurs ça n'est pas le petit patron qui essaye de s'en sortir malgré les charges, ça n'est pas non plus le militant jamais content qui se bat pour tout et n'importe quoi (préjugés ndlr), souvent nous n'avons pas suffisamment d'information pour comprendre ce qui nous entoure, à nous de nous documenter au mieux cela éviterait tout débordement ou conflit inutile. Le vrai ennemi, celui qui nous pourri la vie au quotidien, c'est le fric ! Ce sont les magnas de la finance qui jouent avec au détriment de l'humain ! Alors avant de vous en prendre à des militants, qui sont aussi, je vous le rappelle des hommes et des femmes avant tout, pensez-y à deux fois. Merci d'avance !

Le plus de la section : vous trouverez une sélection de liens utiles ci-joints vous permettant de mieux comprendre le pourquoi du comment :) bonne lecture !

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 21:52
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*
*Comminges, à Saint-Gaudens la mobilisation doit s'amplifier*

INTERVENTION UL CGT COMMINGES 24.03.2016

Même s’il n’en est qu’à ses débuts, le mouvement actuel frappe par sa maturité politique, son haut niveau de conscience.
Depuis trois semaines, notre jeunesse, lycéens et étudiants portent la mobilisation contre le projet de loi El Khomri.

C’est eux qui ont déclenché l’offensive le 9 mars dernier.
C’est eux qui d’AG en journée d’actions affichent leur détermination et leur rejet de ce projet pourri !
Parce que la jeunesse a compris que la loi Travail aggraverait le chômage, l’exploitation et la précarité qu’elle subit déjà à une échelle massive.
Beaucoup d’entre eux rejettent non seulement cette loi, mais l’ensemble du système qu’elle sert !
Le ras le bol est général.
Et ce ne sont ni les arrestations arbitraires ni la violence de la répression qui va les décourager !

Pour preuve ils étaient encore très nombreux ce matin dans les rues de Marseille, Saint-Lô, Rennes, Nantes, Tours, Toulouse... Beaucoup de lycées et faculté sont bloqués. A Nantes, l’accès aux amphis est impossible. Sciences Po à Paris, le lycée Descartes à Rennes.... Les exemples ne manquent pas.
A Toulouse, Rouen, Paris et partout ailleurs des salariés occupent locaux, bâtiments administratifs, ronds points...
La rue est à nous camarades !!!

Présentée le 14 mars, la deuxième mouture de la loi – aussi inacceptable que la première – n’était pas de nature à les démobiliser nos jeunes ! Quant aux dirigeants syndicaux qui prennent leurs ordres au MEDEF, comme Laurent Berger, ils n’auront aucune autorité sur la jeunesse. Je souligne par ailleurs que les adhérents CFDT de continental étaient dans la rue, que des UL et UD vont à l’encontre du national et demandent elles aussi le retrait du projet de loi.

Pour beaucoup d’entre nous, la nécessité d’unir les jeunes et les travailleurs est une évidence. Alors que des directions syndicales nationales n’appelaient pas clairement à participer à la manifestation de jeudi dernier, beaucoup de travailleurs et militants de syndicats CGT s’y sont ralliés.

La nécessité d’une convergence des luttes des salariés est, elle aussi, plus que nécessaire. La dynamique unitaire est, d’emblée, à un niveau supérieur à 2006.
Chacun de nous a gardé en mémoire la satisfaction de notre victoire contre le CPE.
De Villepin était alors droit dans ses bottes ! Nous l’avons pourtant fait tomber !

Aujourd’hui que Valls l’arrogance et la Komri !
Que Valls leur mépris, leur suffisance !
La rue est à nous ! Jeunes, retraités, actifs, privés d’emploi, précaires... !

Et que l’on ne nous dise plus de voter pour eux afin de préserver les valeurs de la République et nos libertés !

Jeudi dernier, le gouvernement a balayé d’un revers sa volonté « d’écouter » sa jeunesse, dans les rues et aux abords des universités.
Des étudiants et des lycéens ont été les cibles de violences policières, alors qu’ils manifestaient pour exiger le retrait du texte de loi travail. À Paris, Caen, Rennes et Marseille, des CRS ont attaqué des jeunes à coups de matraque et les ont arrosés de gaz lacrymogène et de gaz poivre, bloquant le déroulement d’assemblées générales. A Strasbourg, cinq personnes ont été gravement blessées.

À l’université de Tolbiac, à Paris, les policiers n’y sont pas allés de main morte. Des étudiants ont été évacués, alors qu’ils occupaient un amphithéâtre pour y tenir une AG, après la dispersion du cortège en fin de journée. Des courses-poursuites, des coups de matraque ont été lancés et pas moins de cinq personnes ont été interpellées.
Ce matin encore, des CRS sont intervenus dans un lycée du XIXème !

Si le gouvernement a très peur de la mobilisation des jeunes, c’est précisément parce qu’elle a un caractère « incontrôlable » et parce qu’elle peut jouer un rôle important dans la radicalisation de l’ensemble des travailleurs.
En France, Mai 68 et la lutte de 2006 contre le CPE évoquée tout à l’heure en sont deux exemples évidents.
Il n’aura chaque fois manqué qu’une réelle alternative politique, pour prolonger le combat de la rue.
Parce que le mouvement social doit se prolonger dans, et par le combat politique. Il est grand temps de s’organiser citoyennement.

Le combat citoyen et engagé c’est par exemple les Fralib et leur nouvelle vie, sans patron ni dividende et nous qui interpellons les grands distributeurs, les petites ou moyennes surfaces du coin pour que les produits 1336 (du nombre de jours de grève) soient commercialisés et accessibles à tous.

Le combat citoyen et engagé c’est aussi se retrouver, pour construire ce que nous voulons pour nos territoires, nos aînés, nos enfants...C’est tout le sens de la rencontre prévue demain à Saint-Béat et décidée lors du rassemblement contre la fermeture de la classe Segpa.

Le combat citoyen et engagé c’est encore ne pas oublier Rémy Fraisse tué en octobre 2014 sur le barrage de Sivens. C’est participer à la collecte de dons initiée par sa famille pour participer aux frais de la procédure judiciaire. Car toute la lumière doit être faite sur la mort de ce militant !

Le combat citoyen et engagé c’est aussi lutter pour que justice soit rendue à nos camarades de Goodyear et d’Air France et à tous celles et ceux qui dans l’ombre paient leur engagement militant.
Traités comme des bandits parce que syndicalistes !
Est-ce supportable ?
Nous devons nous mobiliser et nous battre pour leur relaxe et leur réintégration.
Mais que serons-nous en mesure de faire si l’appel ne leur était pas favorable ?
Devrons-nous nous résigner ? Certainement pas ! La résignation est un suicide quotidien !

Il faudra s’engager à la hauteur de l’engagement qui est le leur !
Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas nous limiter à des collectifs de soutien lorsqu’ils seront convoqués ! Nous devons être déterminés à aller plus loin !
Ils ne doivent pas connaître une seule seconde l’univers carcéral !!!

Au-delà de la mobilisation pour le retrait du projet de loi, les sujets ne manquent donc pas pour qu’une marée citoyenne noie les places, les rues de notre hexagone.

Il incombe à chacun de nous de se mobiliser bien sûr mais aussi de faire que sa famille, ses amis... se mobilisent et soient présents dans les rues, à nos côtés. D’expliquer par ailleurs aux petits commerçants ou artisans que la hausse du Smic n’est pas leur ennemi mais qu’ils sont étranglés par les banques et les donneurs d’ordres….

Je ne peux terminer cette intervention sans évoquer la journée du 22 mars à Bruxelles, faisant tristement écho à la soirée du 13 novembre à Paris.
Bien sûr que nous condamnons ces gestes. Une fois de plus des citoyens paient le prix fort. Ils paient les choix politiques de nos gouvernements.

Valls déclare que nous sommes en guerre. Non ce sont leurs guerres ! Et nous nous comptons nos disparus chez Daesh et nos morts...

Finalement le gouvernement français a de la chance. Notre lutte pour le retrait du projet de loi passe au second plan des discussions. Le côté répressif de la force aux ordres du gouvernement peut reprendre sa sale besogne.

Et ce même gouvernement sans vergogne, lance un message clair : « Nous ne nous laisserons pas manœuvrer par la jeunesse qui ose faire face ».
Le terrorisme d’état commandité par ces élus autoritaires mais désavoués doit être dénoncé et condamné !

Quand les forces du pouvoir ne tuent pas, elles matraquent, piètinent, gazent, arrêtent... Comme aux heures les plus sombres de notre histoire.

Faudra-t-il un autre Malik Oussekine ? Un autre Cyril Ferez ? Un autre Rémi Fraysse ?

C’est parce que « Les seuls regrets doivent naître des choses que l’on n’a pas pu accomplir » que tous ensemble, nous devons nous donner les moyens de bâtir un autre monde fait de fraternité, de liberté, justice sociale, de justice tout court.

Gardons en mémoire ces mots de Romain ROLLAND :
« La fatalité, c'est l'excuse des âmes sans volonté ! »

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 21:29
Mouvement de la jeunesse, une lutte perpétuelle pour nos droits

La grogne, la rage des jeunes contre l'indifférence des dirigeants

Il y a 48 ans une bande d’étudiants de Nanterre, anarchistes, trotskystes, situationnistes, et sans-étiquettes, mobilisés contre la guerre américaine au Vietnam, déclenche un mouvement qui aboutira par effet de boule de neige à l’accélération de l’Histoire qu’est Mai 1968.

Léo Serge

L’histoire du Mouvement du 22 mars commence deux jours plus tôt. Une manifestation est organisée par le comité Vietnam National « pour la victoire du peuple vietnamien contre l’impérialisme américain » sur le boulevard Saint-Michel, après le déclenchement de l’offensive du Têt par la résistance vietnamienne. Plusieurs centaines d’étudiants, notamment de Nanterre, y participent. L’agence américaine d’American Express voit sa vitrine brisée. Les forces de répression en profitent pour arrêter six étudiants, dont le chef du service d’ordre de la Jeunesse Communiste Révolutionnaire (organisation trotskyste ancêtre de la LCR) et le secrétaire du comité Vietnam National.

Le surlendemain, une assemblée générale étudiante, à Nanterre, constitue un mouvement de soutien, baptisé « Mouvement du 22 mars ». Les participants occupent le dernier étage du bâtiment administratif de l’université. Les cent cinquante votants de l’AG appellent à une journée de débat pour le 29 par un tract distribué dans la faculté. Le doyen de l’université décide alors de suspendre les cours, sans pour autant pouvoir empêcher les débats. A partir de ce moment, le mouvement fait tache d’huile en région parisienne et au-delà.

La mobilisation s’étend d’abord à la Sorbonne et rompt son isolement. En effet, un meeting se tient dans la Sorbonne occupée et des commissions se créent. L’idée du boycott des examens se propage. Le 3 mai, un meeting est organisé à la Sorbonne mais la police intervient pour arrêter plus de 400 personnes. Cet événement permet une solidarité très large contre la répression, qui commence à déborder du milieu des étudiants de gauche, et même à se répandre dans la jeunesse et chez les travailleurs.

Une manifestation contre la répression et la libération de tous, étudiants et travailleurs, est organisée. Malgré les tentatives de l’UNEF pour contrôler le mouvement, la lutte s’amplifie et se radicalise. Du 10 au 11 mai, c’est la nuit des barricades, qui sont construites comme un réflexe, où étudiants, travailleurs et habitants du quartier se solidarisent dans la rue. Ensuite, des occupations d’usines permettent de propager le mouvement au sein de la classe ouvrière. A partir de la répression des milieux étudiants politisés d’extrême-gauche se déclenche une vague de luttes sociales d’ampleur européenne.

De mai 1968, cinquante ans de contre-offensive réactionnaire veulent laisser l’image de la « chienlit », du désordre, et de la décadence des « vraies valeurs ». En réalité ce fut un mouvement de lutte exceptionnelle de la jeunesse et des salariés qui posa la question « que faire de nos vies et de notre société ? » Le pouvoir de la bourgeoisie vacilla. Comme le reprenait Coluche, qui en 1968 était hébergé par Moustaki, « ce n’est qu’un combat, continuons le début ».

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 22:02
La grève, c'est quoi ?La grève, c'est quoi ?

Une courte et bonne explication sur ce qu'est la grève, sujet de grogne pour beaucoup.

Les médias, le patronat voire le gouvernement n'ont cessé d'inculquer à l'opinion publique que faire la grève, c'est pas bien, ça pénalise que l'entreprise, le patron et les usagers, c'est un moyen de pression archaïque, ou encore c'est un moyen de feignasser pour des salariés pas très volontaires et braillards. Il n'en est rien, si vous croyez cela c'est que vous n'êtes pas bien informés.

Regardez la vidéo, après vous pourrez juger :)

C'est parce que vous avez abandonné la lutte que nous en sommes arrivés à ces extrêmes. Le monde de demain, c'est vous qui le construisez. Ne vous soumettez pas à une minorité très riche ne visant qu'à grossir ses profits.

LE 9 MARS EXPRIMEZ-VOUS, EN ATTENDANT INFORMEZ-VOUS !

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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 11:57
Destruction du droit du travail : le grand renversement

Prenez le temps de regarder, 15 minutes pour mieux comprendre.

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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 11:14

Un reportage intéressant pour mieux comprendre l'évolution du syndicalisme.

Pourquoi actuellement les syndicats sont dans l'incapacité d'intervenir réellement sur les décisions politiques et patronales ?

Depuis quelques années les syndicats "bagarreurs" pour ne pas faire de jaloux, ont du mal à se faire entendre et surtout faire entendre les doléances des salariés.

C'est une stratégie gouvernementale acoquinée avec le patronat qui brise net toute négociation, discussion et prise en compte des revendications. Les mensonges et manipulations des uns et des autres, au gouvernement comme au MEDEF (cf le million d'emploi...) entraînent une nouvelle finalité chez les salariés : le jusqu'au-boutisme radical dont les médias se délectent. On se rappelle les Michelin, Moulinex, Conti et plus récemment Air France, Goodyear la lutte des agriculteurs etc...

C'est avant tout un geste de colère dominé par un sentiment d'injustice et d'impuissance face à un patronat négligeant la vie des travailleurs. Car ce sont bien des vies qui sont brisées par ces agissements ne répondant qu'aux besoins des plus riches.

Le fossé est creusé, les salariés sont bel et bien des vaches à lait ! Pire des kleenex, une fois bien servi, on les jette dédaigneusement à la poubelle. Honteux !

Jusqu'à quand subiront nous ces affronts ? Nous ne sommes pas revenus aux temps des rois et de la tyrannie. Si tel est le cas il est grand temps de revenir "aux armes citoyens" et de "former nos bataillons".

Car accepter le sort que l'on nous impose est une preuve de notre soumission !

Il en va de notre dignité, du respect de l'autre et de ses droits et libertés comme cela devrait se passer dans une démocratie. On en est loin, nous avons trop perdu du fait d'être resté sans rien dire ou faire trop longtemps.

Nous devons mener une lutte exemplaire tous ensemble, salariés du privé, du public. Les récentes atteintes à nos droits par la destruction du Code du Travail, des Prud'Hommes ou autres instances proposant la défense du travailleur ne doivent pas rester impunies !*

Prenons la rue, marchons ensemble à partir du 9 mars et montrons à ces mégalos égocentriques friqués que le peuple en a marre ! Unissons nos luttes et frappons un bon coup. Montrons que nous pouvons atteindre le million de personnes dans les rues !

Les syndicats sont la risée du gouvernement et du patronat car ne représentent que 7% au niveau national. La syndicalisation et la lutte syndicale a prouvé que nous pouvions gagner sur nos revendications, alors qu'attendez-vous ?

LE 9 MARS, SOYONS SOLIDAIRES, SOYONS FORTS, SOYONS NOMBREUX !

Souplesse au patronat, souffrances aux salariés !

Souplesse au patronat, souffrances aux salariés !

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