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  • : CGTFAPT-Comminges
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  • : Face à la privatisation de la Poste, il y a urgence de relancer une activité syndicale offensive dans les bureaux de poste du Comminges pour gagner sur nos revendications. Un débat riche et interactif est nécessaire, c'est le but de ce blog. Postières, postiers débattons ensemble sans tabou !
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  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers.
Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr
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  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers. Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr www.facebook.com/CgtCommingesposte

Se syndiquer à la CGT.

Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.

Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.

Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.

Vous avez décidé de vous syndiquer :

  • informez-vous auprès des militants CGT (pour le site de Saint-Gaudens et bureaux rattachés)
  • écrivez-nous si vous avez des questions (rubrique contact à gauche ou par mail à l'adresse : cgtcomminges-poste@hotmail.fr)
  • demandez le bulletin d'adhésion.

La grève, c'est quoi ?

 

 

Le délégué syndical

https://youtu.be/s4ADdV-HxIw

11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 15:44

Le complément de rémunération (nouveau libellé) serait identique pour tous les postiers d’un même niveau de fonction sur la base de celui des contractuels légèrement revalorisé Ceci est à mettre au bénéfice des luttes proposées par la CGT à l’ensemble des postiers quel que soit leur statut.

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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 17:44

Une astuce : tapez sur votre moteur de recherche "la" (entre guillemets) poste et cliquez sur <actualité>, là vous tomberez sur toute l'actualité nationale et vous pourrez remarquer les nombreuses mobilisations des postiers partout en France et même dans le monde.

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 19:56
 
   
©REA
Les dirigeants des plus grands groupes français ont encore engrangé de belles sommes l'an dernier. Voici notre classement des salaires des patrons du SBF 120, mis à jour régulièrement.

 

La crise ? Pas pour le CAC 40 ! Si les entreprises se montrent chiches d'augmentations de salaires, nombre de grands patrons ont vu, eux, leur fiche paie grimper en flèche l'an dernier. Le record revient à Thierry Breton, le patron d'Atos, qui a vu bondir ses émoluments de 74,5%, à 4,9 millions d'euros. Ceux de Nonce Paolini, à la tête de TF1, ont progressé de 40,4%, à 2,1 millions d'euros, comme le montre notre classement des salaires des grands patrons ci-dessous.

Pour réaliser ce palmarès, nous suivons les publications des documents de références des 120 plus grandes sociétés cotées à la Bourse de Paris et épluchons les rémunérations de leurs dirigeants. Pour cela, nous prenons en compte le salaire fixe, le variable, les extras (jetons de présence, avantages en nature, voire certaines rémunérations complémentaires comme des primes exceptionnelles). Ce à quoi nous additionnons les stock-options et actions gratuites attribuées au titre de l'année 2013 (ou de l'exercice 2012-2013 pour les firmes publiant leurs comptes de manière décalée).

A l'heure où nous publions la première mouture de notre classement, le P-DG le mieux payé est Christopher Viehbacher, à la tête du groupe pharmaceutique Sanofi, avec 8,6 millions d'euros (+15,6% sur un an), dont plus de la moitié en actions et stock-options. L'équivalent de… 500 années de Smic ! Il devance de peu Jean-Paul Agon, le P-DG de L'Oréal et ses 8,5 millions d'euros (+8,9%). Bernard Arnault, le boss du géant du luxe LVMH, a récolté de son côté un peu plus de 8 millions et complète le podium (-16,1%).

Dans les entreprises où l'Etat est actionnaire, on est loin des 450.000 euros annuels imposés aux patrons du secteur public. Carlos Ghosn, aux commandes de Renault, par exemple, a certes vu sa rémunération glisser de plus de 20%, mais celle-ci s'affiche tout de même à 2,7 millions d'euros. Et encore, ce montant ne prend pas en compte les émoluments versés par le japonais Nissan, dont il est aussi le patron. En 2012, la firme nippone l'avait gratifié de près de 9 millions d'euros. Pas mal pour un secteur à la peine…

A noter : il est possible de trier ces données. Pour cela, il vous suffit de cliquer sur le titre de chaque colonne (Dirigeant, Entreprise, Rémunération totale, Fixe + Variable + Extras, Actions/Stock-Options).

 

Le palmarès 2014 des salaires des grands patrons :

Dirigeant Entreprise Rémunération Totale Dont Fixe + Variable + Extras Dont Actions/Stocks-options Evolution sur un an (3)
Viehbacher Christopher Sanofi 8 648 326 € 2 964 976 € 5 683 350 € 15,6%
Agon Jean-Paul L'Oréal 8 517 300 € 4 022 500 € 4 494 800 € 8,9%
Arnault Bernard LVMH 8 070 873 € 3 575 539 € 4 495 334 € -16,1%
Castries (de) Henri Axa 5 323 146 € 3 538 114 € 1 785 032 € 12,5%
Margerie (de) Christophe Total 5 273 592 € 3 543 672 € 1 729 920 € 7,3%
Kessler Denis Scor 5 134 250 € 2 562 500 € 2 571 750 € 10,4%
Breton Thierry Atos 4 941 034 € 2 690 261 € 2 250 773 € 74,5%
Tricoire Jean-Pascal Schneider Electric 4 716 500 € 2 377 100 € 2 339 400 € 14,7%
Hennequin Denis (parti le 23/04/13) Accor 4 690 803 € 4 268 803 € 422 000 €  
Potier Benoît Air Liquide 4 559 800 € 2 602 800 € 1 957 000 € 3,6%
Riboud Franck Danone 4 375 058 € 2 492 645 € 1 882 413 € -19,2%
Pilenko Thierry Technip 4 032 246 € 1 765 341 € 2 266 905 € -15,9%
Chalendar (de) Pierre-André Saint-Gobain 3 729 912 € 2 017 412 € 1 712 500 € 14,0%
Oudéa Frédéric Société générale 3 675 745 € 2 711 995 € 963 750 € 9,5%
Hermelin Paul (nommé le 24/05/12) Capgemini 3 512 285 € 2 606 500 € 905 785 €  
Bonnafé Jean-Laurent BNP Paribas 3 440 375 € 3 440 375 € 0 € 8,1%
Lafont Bruno Lafarge 3 210 000 € 1 890 000 € 1 320 000 € -13,7%
Sagnières Hubert Essilor 3 176 205 € 1 655 205 € 1 521 000 € 5,7%
Aschenbroich Jacques Valeo 3 031 740 € 2 131 740 € 900 000 €  
Combes Michel (nommé le 01/04/13) Alcatel-Lucent 2 884 100 € 1 516 500 € 1 367 600 €  
Mestrallet Gérard GDF Suez 2 849 533 € 2 219 533 € 630 000 € -5,2%
Ghosn Carlos Renault 2 723 262 € 2 723 262 € 0 € -21,7%
Cuvillier Christophe (nommé le 25/04/13) Unibail-Rodamco 2 337 290 € 1 844 275 € 493 015 €  
Charlès Bernard Dassault Systèmes 2 235 684 € 2 235 684 € 0 € 3,1%
Chifflet Jean-Paul Crédit agricole 2 140 439 € 2 140 439 € 0 € 38,8%

(1) Exercice clos le 30 juin 2013
(2) Exercice clos le 31 mars 2013
(3) Les cases vides correspondent à des patrons nommés ou partis au cours de l'année 2012 ou 2013, dont l'évolution de la rémunération n'est pas pertinente.

Thomas Le Bars

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 19:36

La section CGT Comminges a l'honneur et est fière de vous annoncer qu'un nouvel intervenant rejoint notre équipe à la rédaction et la vie du blog.

Participant déjà vivement à l'activité syndicale dans sa propre section dans le bureau de Saint-Martory (nous le nommerons ici "Party Boy"), il a décidé de s'engager un peu plus aux côtés de la CGT afin de représenter le personnel, de faire valoir leurs droits, de faire entendre leurs revendications et de participer activement à l'organisation de la section comminges.

Ensemble nous avons déjà réfléchi à des projets qui verront bientôt le jour sur le blog, notamment un JT de la section CGT Comminges Poste qui aura un goût de déjà vu aux yeux des connaisseurs. Nous laissons libre cours à votre imagination...

Nous pouvons d'ores et déjà demander à ceux qui veulent y participer (ou juste avoir des infos complémentaires) de nous laisser un message à cgtcomminges-poste@hotmail.fr

Merci à tous, restons solidaires !



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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 20:34

Restez connectés, le blog n'est pas en sommeil !

Nous publierons bientôt du contenu local une fois le Congrès passé.

Si vous souhaitez avoir l'info dès sa publication, n'oubliez pas de vous abonner à la "newsletter" du blog !

Ca ne prend que 30 secondes et ne coûte rien ! Rentrez simplement votre adresse mail dans la case et confirmez la demande dans votre boîte mail.

Merci et à bientôt

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 22:47

Pour compenser la chute des volumes de courrier, le nouveau patron de La Poste ne néglige aucune piste... et ne tergiverse pas.

Philippe Wahl, le président de La Poste (C) Sipa Philippe Wahl, le président de La Poste (C) Sipa

Arrivé en octobre,  le nouveau patron de la Poste a lancé ce jeudi 3 avril les premières mesures concrètes de son "Plan stratégique 2020" baptisé "Conquérir l’avenir". Tandis que son rival allemand, Deutsche Post promettait hier monts et merveilles aux marchés financiers (rentabilité améliorée de 8% chaque année jusqu’en 2020), Philippe Wahl, lui, s’attache encore à éteindre l’incendie.

Hasard du calendrier, ce matin, Jean-Pierre Jouyet, le patron de la Caisse des Dépôts et Consignations, actionnaire à 26,2% de La Poste, annonçait qu’il dégradait de 300 millions d’euros la valorisation de cette participation. Tout en jurant qu’il croyait dur comme fer au plan de Philippe Wahl. Mais voilà. En attendant les résultats, le constat est sévère. Si le chiffre d’affaires du groupe français s’est maintenu en 2013 (22 milliards d’euros), la machine est grippée.

"Notre modèle diverge", constate, pudiquement, le PDG. C’est le résultat d’exploitation qui en témoigne : à 770 millions d’euros, il plonge de 42% (hors impact opportun du CICE). Et sa marge s’en ressent, à 3,5%, elle s’éloigne de plus en plus de l’insolente Deutsche Post (5,2%).

Le mot d'ordre : ra-tio-na-li-ser

Philippe Wahl se concentre aujourd’hui sur l’organisation. Avec 267.000 salariés, cela n’a rien de symbolique. Il en espère des synergies, des économies et des relais de croissance qui se traduiront, dès la fin du mois de juin, dans la trajectoire financière de La Poste 2014- 2020 qu’il présentera à son conseil d’administration. Désormais, La Poste s’organise autour de cinq pôles d’activités redimensionnés, avec un maître mot : ra-tio-na-liser ! C’est particulièrement vrai dans les deux branches malades du groupe : le courrier et l’enseigne, autrement dit le réseau de "bureaux de poste" et autres points de contact avec la clientèle.

L’activité historique de La Poste est en chute libre depuis 2008 (-6% de volume par an). Certes le courrier dégage encore des profits, mais de moins en moins. Et le CICE ne suffira pas longtemps à compenser la baisse de la rentabilité. Du coup, Philippe Wahl a décidé de le doter d’une activité en forte croissance, le petit colis domestique (ColiPoste) qui surfe sur l’explosion du e-commerce.

Ce faisant, outre les synergies espérées, la branche courrier gagne 14% de chiffre d’affaires (1,6 milliard d’euros) et, surtout, 21% de résultat d’exploitation (101 millions). De quoi voir venir, en attendant que la diversification tous azimuts du métier de facteur multi-casquettes donne de vrais fruits. 

Miser davantage encore sur la Banque postale

L’autre poids-lourd du compte d’exploitation de La Poste, "l’enseigne" et ses 17.000 points de contact partout en France qui délivrent services postaux, crédits immobiliers et téléphonie mobile. Objectif : rentabiliser cette extraordinaire tuyauterie territoriale. Outre la montée en puissance des "Maisons de services au public" qui prévoit de regrouper l’action de l’Etat dans les territoires dans les bureaux de poste, Philippe Wahl veut opérer une petite révolution: "Le réseau sera à priorité bancaire." 

Philippe Wahl, qui vient de la Banque postale, veut y insuffler la culture bancaire. La banque et l’enseigne, pourtant dans les mêmes murs, réalisaient jusqu’à présent leurs petites affaires chacune dans son coin. Désormais, les lignes hiérarchiques fusionnent. L’enseigne change d'ailleurs de nom. Elle devient "le réseau", plus raccord avec l’univers de la banque. 

Dans les domaines en croissance, la Banque postale et le colis express, Philippe Wahl enfonce le clou. La Banque postale, d’où Philippe Wahl est issu, demeure pour lui le fer de lance du sauvetage du modèle de La Poste. Même si elle n’est pas encore à la hauteur des espoirs mis en elle pour compenser la chute du courrier, pour la première fois en 2013, ses résultats ont détrôné ceux du courrier historique! Un changement de paradigme qui permet d’accentuer le trait. Comme l’acquisition pour 115 millions d’euros de la Banque privée européenne qui rafle ainsi 60% du budget 2013 alloué à la croissance externe du groupe.

La Banque postale ambitionne aussi de se développer sur la clientèle des professionnels, qui ne pèsent encore que 50 millions d’euros de chiffre d’affaires aujourd’hui. L’objectif est d’atteindre 400 millions en 2020. En créant une Ecole Banque et Réseau en interne pour former 1.000 salariés aux techniques commerciales bancaires. L’objectif est d’améliorer la rentabilité de la banque de dix points d’ici 2020.

Devenir le leader européen du colis

Dans "l’express international" (Geopost), Philippe Wahl affiche aussi de grandes ambitions: "Nous pouvons devenir le leader européen du colis et dépasser DHL, la branche Express de Deutsche Post, assure-t-il.  Le business de 4,4 milliards d’euros aujourd’hui (hors ColiPoste) croît à toute allure (+9%). En 2014, c’est bien cette branche qui doit bénéficier de la majorité des investissements de croissance externe, comme la banque en 2013. Mais pas question de racheter la batave TNT, le numéro deux en Europe, en grande difficulté financière : "Trop de doublons!"

Enfin, et pour se donner un peu d’air, Philippe Wahl a décidé de créer une business unit dédiée au numérique. Ces activités dispersées jusqu’ici à travers l’ensemble du groupe, sont aujourd’hui rassemblées autour d’un objectif chiffré élevé : un milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2018. Pour crédibiliser cette branche, Philippe Wahl la dote de deux atouts : DocaPost, la SSII maison, qui réalise déjà près de 500 millions d’euros de chiffres d’affaires. La Poste va également booster son fonds d’investissements, spécialisé dans les start-ups innovantes, XAnge, qui gère 360 millions d’euros de capitaux.

Reste à savoir ce que donneront, dans les comptes, ce premier train de mesures. Rendez-vous fin juin !

(challenges.fr 03/04/2014)

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 20:32

Voilà à quoi s'amusent nos hauts responsables !

A lire !

 

C'est un scandale!

À La Poste, le management laisse un goût douteux

 

Dans une brochure 
sur le bien-être au travail, la direction du courrier du Nord compare ses agents 
à des ingrédients.

Des postiers comparés à des ingrédients. Des méthodes de management sous forme de recettes de cuisine. C’est l’idée saugrenue mijotée par la direction du courrier de La Poste du département du Nord pour promouvoir sa convention « de mieux-être au travail ». Transmise aux cadres, elle devait leur montrer comment agir sur la prévention, l’accidentologie, l’intégration des seniors… Justement, la partie sur les postiers âgés est particulièrement gratinée. La recette du « Ch’nior au Suc » conseille « de préchauffer longtemps à l’avance le senior dès quarante-cinq ans avec une bonne mesure de courage managérial et de communication », de « malaxer la pâte avec considération et respect ». Ou encore « de démouler le senior avec délicatesse et accompagné d’un bon dispositif de fin de carrière ». Autre analogie gastronomique douteuse, les agents blancs ou métissés sont assimilés à des olives vertes ou noires, bonnes à mélanger « pour la diversité ».

David Dubelloy, secrétaire général de la FAPT-CGT du Nord, est tombé complètement par hasard sur cette brochure : « Je l’ai ramassée, en me disant naïvement que ça pouvait être intéressant. Quand j’ai jeté un œil je n’en revenais pas. Voila comment on traite le malaise social à La Poste ! Les syndicats, comparés à des épices, et les postiers, à des sandwichs au fromage, n’ont pas trop apprécié. C’est aberrant vu le contexte. »

Ce document a été transmis à l’inspection du travail. Cela pourrait faire sourire si les restructurations ne battaient pas leur plein dans le groupe, avec 90 000 emplois supprimés en dix ans et une vague de suicides qui a touché les postiers. En moyenne, 3 000 emplois passent à la trappe chaque année dans le secteur courrier. Dans le Nord, 132 postes ont déjà disparu depuis le début de l’année. Si le courrier est en perte de vitesse, les agents plient toujours sous une énorme charge de travail depuis la mise en place de Facteur d’avenir (« sécabilité », c’est-à-dire découpage des tournées). C’est sans doute pour réduire le taux d’absentéisme de 20 % dans le Nord, supérieur à la moyenne nationale, que la direction départementale a imaginé cette convention « culinaire ».

Peut-être aussi pour mieux faire avaler les réorganisations en cours dans les centres de distribution. « Ils devraient changer de stratégie, poursuit David Dubelloy. Par exemple, depuis six mois à Dunkerque, la “sécabilité” des tournées a été abandonnée sur une idée de la CGT, cela a fait baisser de 10 % l’absentéisme ! » Contactée, la direction du groupe La Poste a réagi. « Il s’agit d’une initiative strictement locale. Cette initiative ne sera pas reconduite compte tenu de son caractère maladroit même si elle ne comportait aucune intention malveillante, bien au contraire. » En attendant, les postiers continuent de déguster.

Cécile Rousseau (source : humanite.fr)

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 20:20

Le Monde.fr | 26.03.2014  Par Anne Michel

 

Un bureau de poste à Tourcoing en septembre 2009.

Un vaste plan de restructuration des bureaux de poste urbains est en préparation, qui pourrait concerner toutes les grandes villes de France ainsi que les villes moyennes à partir de 2015.

Selon nos informations, La Poste veut adapter son réseau, qui n'a pas évolué depuis vingt ans, aux nouveaux modes de vie des consommateurs. Il s'agit de gagner en efficacité et de coller aux besoins de ses clients.

L'entreprise publique vient de lancer, sous la houlette de son nouveau PDG Philippe Wahl, un chantier visant à « réinventer sa présence urbaine », selon les termes d'un projet encore tenu confidentiel.
Ce projet vise autant à moderniser La Poste qu'à faire des économies.

OBJECTIF : 500 MILLIONS D'EUROS D'ÉCONOMIES

Confrontée à l'effondrement des volumes de courrier (– 6 % par an anticipé jusqu'en 2018), La Poste est en effet tenue de trouver des gains de productivité.

Le chiffre de 500 millions d'euros d'économies a été cité comme un objectif à atteindre au cours des prochaines années, lors d'un récent comité exécutif de l'opérateur, sans qu'un horizon de temps précis soit fixé.

Tout le réseau postal urbain pourrait être repensé. Il s'organiserait autour de bureaux traditionnels mais modernisés, complétés par des « Relais poste ».

EXPERTISES DIFFÉRENCIÉES

Les bureaux resteraient multimétiers avec toute la palette des services (courrier, colis, banque), à quoi s'ajouteraient des expertises différenciées selon les quartiers (conseil en gestion de patrimoine dans les centres-villes, accueil des clientèles fragiles dans les zones urbaines sensibles…).

Une partie des bureaux actuels seraient transformés en « Relais poste », à la façon dont cela s'est fait en milieu rural, des structures plus légères (sans services bancaires), adaptées aux besoins des citadins et installées dans les grands lieux de passage (gares, commerces etc.) avec des horaires d'ouverture plus larges (de 7 à 20 heures dans les gares). Bureaux et relais offriraient des équipements numériques.

Aucun objectif chiffré de transformation des bureaux en relais n'est fixé, sachant que cette question hautement sensible doit faire l'objet d'une concertation avec les élus. La loi oblige La Poste à maintenir au moins 17 000 « points de contact » en France – bureaux ou points en partenariat avec des communes ou des commerçants – et à faire en sorte qu'au moins 90 % de la population se trouve à moins de 5 km d'un point de contact ou 20 minutes en voiture.

AMÉLIORER « L'ACCESSIBILITÉ DES SERVICES POSTAUX »

Or, La Poste dispose, dans les grandes villes, d'une marge de transformation importante, 85 % des habitants se situant à moins de 500 mètres d'un bureau de poste… et même 96 % à Paris.

L'idée de M. Wahl est autant d'améliorer « l'accessibilité des services postaux » que de réaliser des économies. L'équation économique à laquelle est confrontée La Poste n'a jamais été aussi délicate. Le plan stratégique jusqu'en 2020, dont les objectifs financiers seront précisés avant l'été, sera marqué du sceau de la rigueur.

Selon le document de travail, ce projet de « nouveaux formats » de présence postale pourrait être validé, après concertation, à la fin de l'année. Des expériences pilotes seraient enclenchées dès cette année dans quatre agglomérations, pour une mise en œuvre « par plaques » à partir de 2015. La Poste totalise 17 052 points de contact, dont 9 692 bureaux et 7 360 points en partenariat avec des mairies et des commerçants, dans les campagnes.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 22:10

Pour faire face à la chute de son activité courrier, la Poste a décidé d'opérer une mutation profonde de son groupe et de ses métiers, notamment celui de facteur.

  • Par Laurence Boffet
  • Publié le 18/03/2014 | 10:08, mis à jour le 18/03/2014 | 10:08
La Poste prévoit une transformation profonde du métier de facteur pour faire face à la baisse constante de son activité courrier. © France 3 Midi-Pyrénées
© France 3 Midi-Pyrénées

La Poste prévoit une transformation profonde du métier de facteur pour faire face à la baisse constante de son activité courrier.

Le courrier papier n'a plus vraiment la côte en France. Une baisse constante d'activité pour la Poste : - 6 % chaque année. Ce qui a décidé le groupe à opérer une "transformation profonde" et à revoir les missions de ses facteurs. Des pistes de diversification sont déjà explorées sur le territoire français. Désormais, certains facteurs relèvent les consommations des particuliers pour le compte des opérateurs de gaz, d'eau ou d'électricité, visitent les personnes fragiles pour les collectivités ou aident les particuliers à installer leurs décodeurs... 

Exemple dans le Comminges avec le reportage de Marie Martin et Eric Foissac :

 

Quelques jours après le rassemblement du 13 mars, un reportage est réalisé par France 3 sur le devenir du facteur à savoir : la diversification de notre métier.
La Poste, prétextant comme à chaque fois (comme pour se persuader du bon sens de ses choix stratégiques personnels) que la baisse du courrier constitue la menace principale pour les centres de tri et de distribution, présente donc ses dernières trouvailles. Comme le dit si bien la journaliste, toutes en "o".
Hé Ho ! N'oublierait-on pas que les facteurs commingeois sont en lutte en ce moment ? Qu'en est-il de la situation réelle sur place ? De la mise en place de ces nouveaux services par le biais de restructurations perpétuelles ? Et surtout du ressenti des agents ?
Etrangement on n'en parle pas... le soleil brille et on discute de "recygo".

 

Le fait est que La Poste ne sait pas où elle va. Elle tâtonne, teste des services à la personne au quatre coin de la France avant de les adopter nationalement. On peut comparer cette situation aux expériences que mènerait un savant fou sur des cobayes (où les cobayes seraient les "clients"). Ca passe ou ça casse ! Mais si ça casse on passe en force...
Pendant ce temps La Poste ne se soucie guère du bien être de ses agents, trop occupée à trouver des solutions pour remplir les poches des actionnaires et gonfler ses bénéfices.
Les postiers en ont assez d'être mis à l'écart, de ne pas être considérés à leur juste valeur et que La Poste fait fi d'entendre leurs souffrances quotidiennes.

 

Nous avons prouvé ce jeudi 13 mars qu'en Comminges comme ailleurs, le malaise est bien là.
Il est à nos portes, et La Poste le laisse s'installer bien à son aise.
Les mobilisations continuent dans nos bureaux, il serait temps que nous soyons entendus et que La Poste ouvre de réelles négociations en prenant en compte les revendications du personnel.
Nous espérons tous que les choix stratégiques de La Poste cessent de mettre à mal notre cher service public, autant les postiers que les usagers.

 

Continuons à nous faire entendre !
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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 22:08

mar, 18/03/2014 - 17:45

La cour d’appel de Paris a autorisé, dans un jugement du 25 novembre dernier, la poursuite d’une expertise que la direction de La Poste avait tenté d’empêcher après le suicide d’une salariée.

 

 

Le 15 septembre 2011, une salariée du centre financier de La Poste de Paris, reprend son travail au sein du service «gestion entreprise» (SGE) de cet établissement, après un arrêt maladie. Puis, à onze heures du matin: elle se tue, en se jetant par une fenêtre du quatrième étage.

À la suite de ce suicide, le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du centre financier demande au cabinet Isast d’enquêter sur les «conditions de travail et de santé des salariés» du SGE. Les conclusions de cette expertise indépendante, réunies dans un rapport daté du 29 février 2012, sont assez accablantes – puisque ses auteurs estiment que les «réorganisations» imposées par la direction auxquelles ils sont soumis, et qui «mettent très fortement à l’épreuve» leurs «manières de travailler», fragilisent ces salariés (1).

«Les agents», exposés à «plusieurs éléments délétères pour la santé dans l’organisation du travail», disent par exemple être «lassés de devoir s’essayer continuellement à de nouvelles procédures». Ils ont l’impression, à chaque fois que de nouvelles méthodes de travail leur sont prescrites, d’être eux-mêmes «testés, et disent se sentir comme des «cobayes» dans un «laboratoire». De plus, ces changements continuels contribuent à tendre leurs relations avec leur hiérarchie, car, lorsqu’ils se «tournent vers leurs cadres professionnels» – qu’ils jugent «aussi démunis qu’eux» - ils se trouvent «face à un vide». Dès lors: chacun «fait comme il peut», au risque «de se planter, de prendre la mauvaise décision» - dans un contexte où, de surcroît, «les discours managériaux autour du “sureffectif“ alimentent la peur de se voir un jour signifié son congé».

Au total, écrivent les enquêteurs d’Isast, les agents du centre financier de Paris jugent que leur travail «est attaqué au quotidien», et se sentent «injustement traités, malmenés» (2).

 

La Poste veut empêcher une nouvelle expertise

 

Lorsqu’ils prennent connaissance de ce rapport, les représentants du personnel au sein du CHSCT adoptent, le 15 novembre 2012, une résolution demandant une nouvelle expertise, qui devra porter cette fois sur l’ensemble du centre financier, et non plus sur le seul service où travaillait la postière qui a mis fin à ses jours en septembre 2011: il s’agit de vérifier si les problématiques identifiées au sein de ce service ne se retrouveraient pas ailleurs dans l’établissement.

Mais leur direction, qui estime que «seul le constat d’un risque grave» - inexistant selon elle - pourrait justifier une nouvelle enquête externe, saisit la justice, à la fin de faire constater que cette résolution est «mal fondée et irrégulière ainsi qu’abusive».

En clair: La Poste veut empêcher la conduite d’une nouvelle expertise – au motif que les représentants qui la demandent n’ont pas rapporté la preuve d’un «risque grave» auquel seraient exposés les salariés du centre financier de Paris. Et dans un premier temps: elle obtient gain de cause auprès du tribunal de grande instance de Paris, qui juge dans une ordonnance de référé datée du 26 mars 2013, que: «Les multiples réorganisations intervenues au sein des différents services de La Poste (…) ne peuvent en tant que telles caractériser l'existence d'un risque grave» (2).

Mais il y a quelques semaines, les magistrats la cour d’appel de Paris, où le CHSCT a ensuite porté l’affaire, ont estimé, eux, que: «Le risque grave est un danger éventuel plus ou moins prévisible et ne saurait être confondu avec une situation dangereuse acquise.» Dans un arrêt rendu le 25 novembre dernier, ces juges écrivent que le suicide de Brigitte C. «est intervenu» dans un «contexte» qui «génère non seulement de l’anxiété, mais aussi la mise à mal de la conscience professionnelle des agents, une surcharge de travail», et «l’agressivité de la clientèle».

Au vu de l’ensemble des pièces et témoignages qui ont été portés à sa connaissance, la cour d’appel a donc considéré qu’il «existait bien, au sein du centre financier de Paris, une situation de stress au travail parfaitement identifiée» - et que rien ne s’opposait «à l’expertise sollicitée» par le CHSCT, qui a «suffisamment» démontré « l’existence d’un risque psycho-social grave» dans cet établissement.  L’ordonnance de référé de mars 2013 a donc été infirmée, et les experts d’Isast ont repris leur enquête: la semaine dernière, ils ont adressé aux 1.100 agents du centre - qui ont un mois pour répondre – un questionnaire portant sur leurs conditions de travail.

 

 

(1) Cette chronologie reprend des éléments déjà relevés par Bakchich dans un article publié par Bakchich le 30 octobre dernier.

(2) Source: Poste stressante. Une entreprise en souffrance, Seuil, 2013.

(3) «Même s'il est évident, comme le constate le rapport établi par Isast au terme de la première phase de ses investigations, qu'elles “modifient le rapport que les agents ont précédemment construit avec le travail“, et qu'elles sont génératrices de beaucoup d'inquiétude et de stress ainsi que d'un sentiment d'insécurité.»

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