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  • : CGTFAPT-Comminges
  • CGTFAPT-Comminges
  • : Face à la privatisation de la Poste, il y a urgence de relancer une activité syndicale offensive dans les bureaux de poste du Comminges pour gagner sur nos revendications. Un débat riche et interactif est nécessaire, c'est le but de ce blog. Postières, postiers débattons ensemble sans tabou !
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  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers.
Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr
www.facebook.com/CgtCommingesposte
  • Militants postiers syndiqués CGT du Comminges. Avec ce blog, nous avons voulu donner un moyen pratique d'informations profitant autant aux postiers qu'aux usagers. Contact : cgtcomminges-poste@hotmail.fr www.facebook.com/CgtCommingesposte

Se syndiquer à la CGT.

Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.

Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.

Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.

Vous avez décidé de vous syndiquer :

  • informez-vous auprès des militants CGT (pour le site de Saint-Gaudens et bureaux rattachés)
  • écrivez-nous si vous avez des questions (rubrique contact à gauche ou par mail à l'adresse : cgtcomminges-poste@hotmail.fr)
  • demandez le bulletin d'adhésion.

La grève, c'est quoi ?

 

 

Le délégué syndical

https://youtu.be/s4ADdV-HxIw

7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 20:42

Superbe reportage sur le danger du traité transatlantique, l'impact sur nos salaires, nos emplois, nos vies... (à regarder jusqu'au bout !)

(A voir également le samedi 11 octobre à 14h15 au Botanique, à Bruxelles, dans le cadre du Festival de Cinéma d'ATTAC. Programme complet: cliquez ici.)
 
 
Dans la plus grande discrétion, l’Union européenne et les Etats-Unis négocient actuellement la création d'un grand marché transatlantique. Objectif ? Supprimer les «obstacles au commerce», au bénéfice des entreprises multinationales. Dans le dos (et sur le dos) des populations. Date butoir: 2015.

Ce projet de grand marché transatlantique porte en lui de très lourdes menaces: systèmes sociaux et services publics démantelés, explosion des inégalités, destructions environnementales, répression des mouvements sociaux, atteintes aux libertés fondamentales…
 
Explications, témoignages et propositions de démontage dans cette nouvelle émission «Regards», qui vous propose une incursion derrière les murs du silence.

 
Réalisation : Yannick Bovy - Septembre 2014 - 29 mn.
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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 20:56
Mercredi, 17 Septembre, 2014
Travail dissimulé, travailleurs détachés, heures non déclarées… La fraude aux cotisations sociales des patrons français explose et représente un manque à gagner de plus de 20 milliards d’euros par an, selon la Cour des Comptes.

La fraude avait atteint entre 16,8 et 20,8 milliards d'euros en 2012. Élargie à l'assurance-chômage et aux retraites complémentaires obligatoires, l'estimation grimpe dans une fourchette entre 20,1 milliards et 24,9 milliards, ce qui représente environ 5% du total des cotisations et contributions sociales. La fraude a doublé depuis 2007.
Dans son rapport, la Cour des comptes pointe l’importance du travail dissimulé, ou travail au noir. Les secteurs de la construction et du commerce occupent la tête de peloton des fraudeurs, avec respectivement 3,8 milliards et 3,3 milliards de cotisations "éludées". Le rapport pointe de nouvelles formes de fraude "peu aisées à combattre", dues, entre autres, à la mondialisation des échanges, au développement du marché unique européen - réunissant des pays dont les niveaux de protection sociale sont "très inégaux" -, mais aussi à l'augmentation des transactions dématérialisées. "La fraude transnationale, la sous-traitance en cascade, les faux statuts, les circuits de financement occultes compliquent la tâche des agents chargés du contrôle des cotisations" explique l’institution.
Parmi ces "nouvelles" formes de fraudes, il y a la question des travailleurs détachés à l'étranger, pour lesquels s'appliquent le droit du travail du pays d'accueil et celui de la sécurité sociale du pays d'origine. Des entreprises usent et abusent de ces travailleurs étrangers, afin de payer des cotisations moins élevés. Les chiffres sont éloquents : il y avait 210.000 travailleurs détachés en France en 2013, 170.000 en 2012, contre 7.500 en 2000. Le rapport pointe également l'abus des patrons qui forcent leurs employés à passer au statut de "travailleur indépendant" plutôt que de les salarier.
Notamment du fait du manque criant d’inspecteurs de l’Ursaf, la Cour estime que cette fraude reste "difficile à détecter et à réprimer". Le taux de recouvrements est ainsi dérisoire: environ 1,5% de la fraude liée au travail dissimulé, hors retraites complémentaires et chômage. La Cour des comptes appelle à un renforcement des moyens d'investigation, regrettant qu'il n'y ait pas l'équivalent de la "police fiscale" dans ce domaine. Elle appelle aussi à une augmentation de la majoration des redressements en cas de constat de travail dissimulé (actuellement à 25%).

La fraude patronale mise en perspective

  • 20 à 25 milliards d’euros avec un taux de recouvrement de 1,5%.
  • Cela permettrait de combler complètement le déficit de la Sécurité Sociale et de dégager une marge allant jusque 6 milliards d’euros par an.
  • En comparaison, la fraude aux prestations sociales tant dénoncé par la droite ne représente que 3 milliards d’euros par an, argent en grande majorité récupéré puisque le taux de recouvrement est de 90%.
  • Il faut ajouter à ces 20 milliards d’euros, jusque 50 milliards de fraude fiscale.
  • En 2012, suite à l’augmentation, les recettes de l’impôt sur le revenu s'élèvent à 56 milliards d’euros.

 

- See more at: http://www.humanite.fr/la-fraude-patronale-seleve-plus-de-20-milliards-deuros-552044#sthash.M1dVQIa9.dpuf

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 15:44

Le complément de rémunération (nouveau libellé) serait identique pour tous les postiers d’un même niveau de fonction sur la base de celui des contractuels légèrement revalorisé Ceci est à mettre au bénéfice des luttes proposées par la CGT à l’ensemble des postiers quel que soit leur statut.

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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 17:44

Une astuce : tapez sur votre moteur de recherche "la" (entre guillemets) poste et cliquez sur <actualité>, là vous tomberez sur toute l'actualité nationale et vous pourrez remarquer les nombreuses mobilisations des postiers partout en France et même dans le monde.

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 19:56
 
   
©REA
Les dirigeants des plus grands groupes français ont encore engrangé de belles sommes l'an dernier. Voici notre classement des salaires des patrons du SBF 120, mis à jour régulièrement.

 

La crise ? Pas pour le CAC 40 ! Si les entreprises se montrent chiches d'augmentations de salaires, nombre de grands patrons ont vu, eux, leur fiche paie grimper en flèche l'an dernier. Le record revient à Thierry Breton, le patron d'Atos, qui a vu bondir ses émoluments de 74,5%, à 4,9 millions d'euros. Ceux de Nonce Paolini, à la tête de TF1, ont progressé de 40,4%, à 2,1 millions d'euros, comme le montre notre classement des salaires des grands patrons ci-dessous.

Pour réaliser ce palmarès, nous suivons les publications des documents de références des 120 plus grandes sociétés cotées à la Bourse de Paris et épluchons les rémunérations de leurs dirigeants. Pour cela, nous prenons en compte le salaire fixe, le variable, les extras (jetons de présence, avantages en nature, voire certaines rémunérations complémentaires comme des primes exceptionnelles). Ce à quoi nous additionnons les stock-options et actions gratuites attribuées au titre de l'année 2013 (ou de l'exercice 2012-2013 pour les firmes publiant leurs comptes de manière décalée).

A l'heure où nous publions la première mouture de notre classement, le P-DG le mieux payé est Christopher Viehbacher, à la tête du groupe pharmaceutique Sanofi, avec 8,6 millions d'euros (+15,6% sur un an), dont plus de la moitié en actions et stock-options. L'équivalent de… 500 années de Smic ! Il devance de peu Jean-Paul Agon, le P-DG de L'Oréal et ses 8,5 millions d'euros (+8,9%). Bernard Arnault, le boss du géant du luxe LVMH, a récolté de son côté un peu plus de 8 millions et complète le podium (-16,1%).

Dans les entreprises où l'Etat est actionnaire, on est loin des 450.000 euros annuels imposés aux patrons du secteur public. Carlos Ghosn, aux commandes de Renault, par exemple, a certes vu sa rémunération glisser de plus de 20%, mais celle-ci s'affiche tout de même à 2,7 millions d'euros. Et encore, ce montant ne prend pas en compte les émoluments versés par le japonais Nissan, dont il est aussi le patron. En 2012, la firme nippone l'avait gratifié de près de 9 millions d'euros. Pas mal pour un secteur à la peine…

A noter : il est possible de trier ces données. Pour cela, il vous suffit de cliquer sur le titre de chaque colonne (Dirigeant, Entreprise, Rémunération totale, Fixe + Variable + Extras, Actions/Stock-Options).

 

Le palmarès 2014 des salaires des grands patrons :

Dirigeant Entreprise Rémunération Totale Dont Fixe + Variable + Extras Dont Actions/Stocks-options Evolution sur un an (3)
Viehbacher Christopher Sanofi 8 648 326 € 2 964 976 € 5 683 350 € 15,6%
Agon Jean-Paul L'Oréal 8 517 300 € 4 022 500 € 4 494 800 € 8,9%
Arnault Bernard LVMH 8 070 873 € 3 575 539 € 4 495 334 € -16,1%
Castries (de) Henri Axa 5 323 146 € 3 538 114 € 1 785 032 € 12,5%
Margerie (de) Christophe Total 5 273 592 € 3 543 672 € 1 729 920 € 7,3%
Kessler Denis Scor 5 134 250 € 2 562 500 € 2 571 750 € 10,4%
Breton Thierry Atos 4 941 034 € 2 690 261 € 2 250 773 € 74,5%
Tricoire Jean-Pascal Schneider Electric 4 716 500 € 2 377 100 € 2 339 400 € 14,7%
Hennequin Denis (parti le 23/04/13) Accor 4 690 803 € 4 268 803 € 422 000 €  
Potier Benoît Air Liquide 4 559 800 € 2 602 800 € 1 957 000 € 3,6%
Riboud Franck Danone 4 375 058 € 2 492 645 € 1 882 413 € -19,2%
Pilenko Thierry Technip 4 032 246 € 1 765 341 € 2 266 905 € -15,9%
Chalendar (de) Pierre-André Saint-Gobain 3 729 912 € 2 017 412 € 1 712 500 € 14,0%
Oudéa Frédéric Société générale 3 675 745 € 2 711 995 € 963 750 € 9,5%
Hermelin Paul (nommé le 24/05/12) Capgemini 3 512 285 € 2 606 500 € 905 785 €  
Bonnafé Jean-Laurent BNP Paribas 3 440 375 € 3 440 375 € 0 € 8,1%
Lafont Bruno Lafarge 3 210 000 € 1 890 000 € 1 320 000 € -13,7%
Sagnières Hubert Essilor 3 176 205 € 1 655 205 € 1 521 000 € 5,7%
Aschenbroich Jacques Valeo 3 031 740 € 2 131 740 € 900 000 €  
Combes Michel (nommé le 01/04/13) Alcatel-Lucent 2 884 100 € 1 516 500 € 1 367 600 €  
Mestrallet Gérard GDF Suez 2 849 533 € 2 219 533 € 630 000 € -5,2%
Ghosn Carlos Renault 2 723 262 € 2 723 262 € 0 € -21,7%
Cuvillier Christophe (nommé le 25/04/13) Unibail-Rodamco 2 337 290 € 1 844 275 € 493 015 €  
Charlès Bernard Dassault Systèmes 2 235 684 € 2 235 684 € 0 € 3,1%
Chifflet Jean-Paul Crédit agricole 2 140 439 € 2 140 439 € 0 € 38,8%

(1) Exercice clos le 30 juin 2013
(2) Exercice clos le 31 mars 2013
(3) Les cases vides correspondent à des patrons nommés ou partis au cours de l'année 2012 ou 2013, dont l'évolution de la rémunération n'est pas pertinente.

Thomas Le Bars

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 19:36

La section CGT Comminges a l'honneur et est fière de vous annoncer qu'un nouvel intervenant rejoint notre équipe à la rédaction et la vie du blog.

Participant déjà vivement à l'activité syndicale dans sa propre section dans le bureau de Saint-Martory (nous le nommerons ici "Party Boy"), il a décidé de s'engager un peu plus aux côtés de la CGT afin de représenter le personnel, de faire valoir leurs droits, de faire entendre leurs revendications et de participer activement à l'organisation de la section comminges.

Ensemble nous avons déjà réfléchi à des projets qui verront bientôt le jour sur le blog, notamment un JT de la section CGT Comminges Poste qui aura un goût de déjà vu aux yeux des connaisseurs. Nous laissons libre cours à votre imagination...

Nous pouvons d'ores et déjà demander à ceux qui veulent y participer (ou juste avoir des infos complémentaires) de nous laisser un message à cgtcomminges-poste@hotmail.fr

Merci à tous, restons solidaires !



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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 20:34

Restez connectés, le blog n'est pas en sommeil !

Nous publierons bientôt du contenu local une fois le Congrès passé.

Si vous souhaitez avoir l'info dès sa publication, n'oubliez pas de vous abonner à la "newsletter" du blog !

Ca ne prend que 30 secondes et ne coûte rien ! Rentrez simplement votre adresse mail dans la case et confirmez la demande dans votre boîte mail.

Merci et à bientôt

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 22:47

Pour compenser la chute des volumes de courrier, le nouveau patron de La Poste ne néglige aucune piste... et ne tergiverse pas.

Philippe Wahl, le président de La Poste (C) Sipa Philippe Wahl, le président de La Poste (C) Sipa

Arrivé en octobre,  le nouveau patron de la Poste a lancé ce jeudi 3 avril les premières mesures concrètes de son "Plan stratégique 2020" baptisé "Conquérir l’avenir". Tandis que son rival allemand, Deutsche Post promettait hier monts et merveilles aux marchés financiers (rentabilité améliorée de 8% chaque année jusqu’en 2020), Philippe Wahl, lui, s’attache encore à éteindre l’incendie.

Hasard du calendrier, ce matin, Jean-Pierre Jouyet, le patron de la Caisse des Dépôts et Consignations, actionnaire à 26,2% de La Poste, annonçait qu’il dégradait de 300 millions d’euros la valorisation de cette participation. Tout en jurant qu’il croyait dur comme fer au plan de Philippe Wahl. Mais voilà. En attendant les résultats, le constat est sévère. Si le chiffre d’affaires du groupe français s’est maintenu en 2013 (22 milliards d’euros), la machine est grippée.

"Notre modèle diverge", constate, pudiquement, le PDG. C’est le résultat d’exploitation qui en témoigne : à 770 millions d’euros, il plonge de 42% (hors impact opportun du CICE). Et sa marge s’en ressent, à 3,5%, elle s’éloigne de plus en plus de l’insolente Deutsche Post (5,2%).

Le mot d'ordre : ra-tio-na-li-ser

Philippe Wahl se concentre aujourd’hui sur l’organisation. Avec 267.000 salariés, cela n’a rien de symbolique. Il en espère des synergies, des économies et des relais de croissance qui se traduiront, dès la fin du mois de juin, dans la trajectoire financière de La Poste 2014- 2020 qu’il présentera à son conseil d’administration. Désormais, La Poste s’organise autour de cinq pôles d’activités redimensionnés, avec un maître mot : ra-tio-na-liser ! C’est particulièrement vrai dans les deux branches malades du groupe : le courrier et l’enseigne, autrement dit le réseau de "bureaux de poste" et autres points de contact avec la clientèle.

L’activité historique de La Poste est en chute libre depuis 2008 (-6% de volume par an). Certes le courrier dégage encore des profits, mais de moins en moins. Et le CICE ne suffira pas longtemps à compenser la baisse de la rentabilité. Du coup, Philippe Wahl a décidé de le doter d’une activité en forte croissance, le petit colis domestique (ColiPoste) qui surfe sur l’explosion du e-commerce.

Ce faisant, outre les synergies espérées, la branche courrier gagne 14% de chiffre d’affaires (1,6 milliard d’euros) et, surtout, 21% de résultat d’exploitation (101 millions). De quoi voir venir, en attendant que la diversification tous azimuts du métier de facteur multi-casquettes donne de vrais fruits. 

Miser davantage encore sur la Banque postale

L’autre poids-lourd du compte d’exploitation de La Poste, "l’enseigne" et ses 17.000 points de contact partout en France qui délivrent services postaux, crédits immobiliers et téléphonie mobile. Objectif : rentabiliser cette extraordinaire tuyauterie territoriale. Outre la montée en puissance des "Maisons de services au public" qui prévoit de regrouper l’action de l’Etat dans les territoires dans les bureaux de poste, Philippe Wahl veut opérer une petite révolution: "Le réseau sera à priorité bancaire." 

Philippe Wahl, qui vient de la Banque postale, veut y insuffler la culture bancaire. La banque et l’enseigne, pourtant dans les mêmes murs, réalisaient jusqu’à présent leurs petites affaires chacune dans son coin. Désormais, les lignes hiérarchiques fusionnent. L’enseigne change d'ailleurs de nom. Elle devient "le réseau", plus raccord avec l’univers de la banque. 

Dans les domaines en croissance, la Banque postale et le colis express, Philippe Wahl enfonce le clou. La Banque postale, d’où Philippe Wahl est issu, demeure pour lui le fer de lance du sauvetage du modèle de La Poste. Même si elle n’est pas encore à la hauteur des espoirs mis en elle pour compenser la chute du courrier, pour la première fois en 2013, ses résultats ont détrôné ceux du courrier historique! Un changement de paradigme qui permet d’accentuer le trait. Comme l’acquisition pour 115 millions d’euros de la Banque privée européenne qui rafle ainsi 60% du budget 2013 alloué à la croissance externe du groupe.

La Banque postale ambitionne aussi de se développer sur la clientèle des professionnels, qui ne pèsent encore que 50 millions d’euros de chiffre d’affaires aujourd’hui. L’objectif est d’atteindre 400 millions en 2020. En créant une Ecole Banque et Réseau en interne pour former 1.000 salariés aux techniques commerciales bancaires. L’objectif est d’améliorer la rentabilité de la banque de dix points d’ici 2020.

Devenir le leader européen du colis

Dans "l’express international" (Geopost), Philippe Wahl affiche aussi de grandes ambitions: "Nous pouvons devenir le leader européen du colis et dépasser DHL, la branche Express de Deutsche Post, assure-t-il.  Le business de 4,4 milliards d’euros aujourd’hui (hors ColiPoste) croît à toute allure (+9%). En 2014, c’est bien cette branche qui doit bénéficier de la majorité des investissements de croissance externe, comme la banque en 2013. Mais pas question de racheter la batave TNT, le numéro deux en Europe, en grande difficulté financière : "Trop de doublons!"

Enfin, et pour se donner un peu d’air, Philippe Wahl a décidé de créer une business unit dédiée au numérique. Ces activités dispersées jusqu’ici à travers l’ensemble du groupe, sont aujourd’hui rassemblées autour d’un objectif chiffré élevé : un milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2018. Pour crédibiliser cette branche, Philippe Wahl la dote de deux atouts : DocaPost, la SSII maison, qui réalise déjà près de 500 millions d’euros de chiffres d’affaires. La Poste va également booster son fonds d’investissements, spécialisé dans les start-ups innovantes, XAnge, qui gère 360 millions d’euros de capitaux.

Reste à savoir ce que donneront, dans les comptes, ce premier train de mesures. Rendez-vous fin juin !

(challenges.fr 03/04/2014)

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 20:32

Voilà à quoi s'amusent nos hauts responsables !

A lire !

 

C'est un scandale!

À La Poste, le management laisse un goût douteux

 

Dans une brochure 
sur le bien-être au travail, la direction du courrier du Nord compare ses agents 
à des ingrédients.

Des postiers comparés à des ingrédients. Des méthodes de management sous forme de recettes de cuisine. C’est l’idée saugrenue mijotée par la direction du courrier de La Poste du département du Nord pour promouvoir sa convention « de mieux-être au travail ». Transmise aux cadres, elle devait leur montrer comment agir sur la prévention, l’accidentologie, l’intégration des seniors… Justement, la partie sur les postiers âgés est particulièrement gratinée. La recette du « Ch’nior au Suc » conseille « de préchauffer longtemps à l’avance le senior dès quarante-cinq ans avec une bonne mesure de courage managérial et de communication », de « malaxer la pâte avec considération et respect ». Ou encore « de démouler le senior avec délicatesse et accompagné d’un bon dispositif de fin de carrière ». Autre analogie gastronomique douteuse, les agents blancs ou métissés sont assimilés à des olives vertes ou noires, bonnes à mélanger « pour la diversité ».

David Dubelloy, secrétaire général de la FAPT-CGT du Nord, est tombé complètement par hasard sur cette brochure : « Je l’ai ramassée, en me disant naïvement que ça pouvait être intéressant. Quand j’ai jeté un œil je n’en revenais pas. Voila comment on traite le malaise social à La Poste ! Les syndicats, comparés à des épices, et les postiers, à des sandwichs au fromage, n’ont pas trop apprécié. C’est aberrant vu le contexte. »

Ce document a été transmis à l’inspection du travail. Cela pourrait faire sourire si les restructurations ne battaient pas leur plein dans le groupe, avec 90 000 emplois supprimés en dix ans et une vague de suicides qui a touché les postiers. En moyenne, 3 000 emplois passent à la trappe chaque année dans le secteur courrier. Dans le Nord, 132 postes ont déjà disparu depuis le début de l’année. Si le courrier est en perte de vitesse, les agents plient toujours sous une énorme charge de travail depuis la mise en place de Facteur d’avenir (« sécabilité », c’est-à-dire découpage des tournées). C’est sans doute pour réduire le taux d’absentéisme de 20 % dans le Nord, supérieur à la moyenne nationale, que la direction départementale a imaginé cette convention « culinaire ».

Peut-être aussi pour mieux faire avaler les réorganisations en cours dans les centres de distribution. « Ils devraient changer de stratégie, poursuit David Dubelloy. Par exemple, depuis six mois à Dunkerque, la “sécabilité” des tournées a été abandonnée sur une idée de la CGT, cela a fait baisser de 10 % l’absentéisme ! » Contactée, la direction du groupe La Poste a réagi. « Il s’agit d’une initiative strictement locale. Cette initiative ne sera pas reconduite compte tenu de son caractère maladroit même si elle ne comportait aucune intention malveillante, bien au contraire. » En attendant, les postiers continuent de déguster.

Cécile Rousseau (source : humanite.fr)

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 20:20

Le Monde.fr | 26.03.2014  Par Anne Michel

 

Un bureau de poste à Tourcoing en septembre 2009.

Un vaste plan de restructuration des bureaux de poste urbains est en préparation, qui pourrait concerner toutes les grandes villes de France ainsi que les villes moyennes à partir de 2015.

Selon nos informations, La Poste veut adapter son réseau, qui n'a pas évolué depuis vingt ans, aux nouveaux modes de vie des consommateurs. Il s'agit de gagner en efficacité et de coller aux besoins de ses clients.

L'entreprise publique vient de lancer, sous la houlette de son nouveau PDG Philippe Wahl, un chantier visant à « réinventer sa présence urbaine », selon les termes d'un projet encore tenu confidentiel.
Ce projet vise autant à moderniser La Poste qu'à faire des économies.

OBJECTIF : 500 MILLIONS D'EUROS D'ÉCONOMIES

Confrontée à l'effondrement des volumes de courrier (– 6 % par an anticipé jusqu'en 2018), La Poste est en effet tenue de trouver des gains de productivité.

Le chiffre de 500 millions d'euros d'économies a été cité comme un objectif à atteindre au cours des prochaines années, lors d'un récent comité exécutif de l'opérateur, sans qu'un horizon de temps précis soit fixé.

Tout le réseau postal urbain pourrait être repensé. Il s'organiserait autour de bureaux traditionnels mais modernisés, complétés par des « Relais poste ».

EXPERTISES DIFFÉRENCIÉES

Les bureaux resteraient multimétiers avec toute la palette des services (courrier, colis, banque), à quoi s'ajouteraient des expertises différenciées selon les quartiers (conseil en gestion de patrimoine dans les centres-villes, accueil des clientèles fragiles dans les zones urbaines sensibles…).

Une partie des bureaux actuels seraient transformés en « Relais poste », à la façon dont cela s'est fait en milieu rural, des structures plus légères (sans services bancaires), adaptées aux besoins des citadins et installées dans les grands lieux de passage (gares, commerces etc.) avec des horaires d'ouverture plus larges (de 7 à 20 heures dans les gares). Bureaux et relais offriraient des équipements numériques.

Aucun objectif chiffré de transformation des bureaux en relais n'est fixé, sachant que cette question hautement sensible doit faire l'objet d'une concertation avec les élus. La loi oblige La Poste à maintenir au moins 17 000 « points de contact » en France – bureaux ou points en partenariat avec des communes ou des commerçants – et à faire en sorte qu'au moins 90 % de la population se trouve à moins de 5 km d'un point de contact ou 20 minutes en voiture.

AMÉLIORER « L'ACCESSIBILITÉ DES SERVICES POSTAUX »

Or, La Poste dispose, dans les grandes villes, d'une marge de transformation importante, 85 % des habitants se situant à moins de 500 mètres d'un bureau de poste… et même 96 % à Paris.

L'idée de M. Wahl est autant d'améliorer « l'accessibilité des services postaux » que de réaliser des économies. L'équation économique à laquelle est confrontée La Poste n'a jamais été aussi délicate. Le plan stratégique jusqu'en 2020, dont les objectifs financiers seront précisés avant l'été, sera marqué du sceau de la rigueur.

Selon le document de travail, ce projet de « nouveaux formats » de présence postale pourrait être validé, après concertation, à la fin de l'année. Des expériences pilotes seraient enclenchées dès cette année dans quatre agglomérations, pour une mise en œuvre « par plaques » à partir de 2015. La Poste totalise 17 052 points de contact, dont 9 692 bureaux et 7 360 points en partenariat avec des mairies et des commerçants, dans les campagnes.

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