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Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.
Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.
Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.
Vous avez décidé de vous syndiquer :
https://youtu.be/s4ADdV-HxIw
Le 1er mai, c'est la fêtes des travailleurs et non du travail !
C'est la journée internationale de lutte des travailleurs. Nous vous renvoyons aux différents articles rédigés sur ce blog ainsi que sur les liens suivants :
Confiné.es, privé.es de manifestation, mais pas bâillonné.es ! La CGT propose de s'exprimer sur les réseaux sociaux afin de faire connaître les revendications pour la reprise du travail aprè...
https://www.cgt-energies77.fr/fr/actualites/petite-histoire-du-1er-mai
En Comminges les postiers luttent pour conserver les points de proximité de La Poste
Une vingtaine de personnes se sont rassemblées devant le bureau de Poste de Saint-Gaudens le 11 avril en fin de matinée. Profitant du marché et de la foule présente les employés de la poste ai...
La CGT dénonce des dizaines de boîtes aux lettres jaunes scellées dans le Comminges - France Bleu
Dans le Comminges selon la CGT des dizaines de boîtes aux lettres jaunes de la Poste ont été scellées ces derniers mois. Le syndicat CGT dénonce un abandon du service public dans les campagnes...
Mobilisation citoyenne, Macron destitution !
Après avoir publié un premier communiqué de soutien à l'égard de la mobilisation entamée déjà depuis plus d'une semaine par les citoyens, salariés, travailleurs, retraités, privés d'emploi, précaires, laissés pour compte et autres citoyens mécontents, qu'ils soient syndiqués ou pas, oppressés par ce gouvernement déconnecté et méprisant, notre section ne peut rester impassible face à la détermination et le courage de tous ces gens qui ont décidé de prendre leurs affaires en main. L'éveil des consciences est enfin arrivé et mieux, les citoyens agissent et réfléchissent collectivement !
C'est une fierté et un soulagement de voir qu'enfin la révolte gronde et perdure dans la rue, s'organise et décide d'actions ensemble, unis par un même idéal, celui de vivre dignement et de faire tomber ce gouvernement qui outre passe toute moralité, met à mal les droits de l'homme et du citoyen, brade le pays et réforme à tour de bras en privilégiant les plus riches !
Déjà nombre de syndiqués CGT sont présents sur le terrain depuis l'appel du 17 novembre. Mais il faut à tout prix mobiliser plus et sensibiliser afin d'aboutir sur nos revendications communes. C'est à la base militante de terrain de faire en sorte de pousser et de lancer des préavis de grève alors que la centrale n'écoute pas forcément ce que nous faisons remonter. Mais nous n'avons pas non plus à attendre après un ordre de grève pour nous mobiliser. La section CGT FAPT de Saint-Gaudens l'a maintes fois prouvé en menat des mouvements de grève et actions (notamment 27 jours de grève en octobre 2017) afin de défendre certes leurs conditions de travail mais aussi le service public, l'emploi, la qualité de service mise à mal par le tout rentabilité et la reprise de productivité. Beaucoup nous ont soutenu en signant la pétition et venant sur les lieux, à nous de rendre la pareille même si nous sommes de toutes les luttes depuis toujours. Soyons humbles et unissons nos forces !
TOUS UNIS DANS UN SEUL BUT !
Nous en appelons très humblement au rassemblement de toutes les luttes en Comminges, associations comme syndicats et élus. Hors de question de jouer les vedettes ou de récupérer quoi que ce soit. Comprenons que le temps est venu de laisser de côté nos différences et divergences pour gagner. La victoire sera celle des citoyens français, les révoltés, ceux qui la construise par leurs efforts, leur sueur et parfois leur sang !
Par conséquent nous appelons l'ensemble des postiers syndiqués CGT et interpelons la CGT FAPT départementale ainsi que l'UD31 et la Confédé pour frapper dès maintenant et gonfler le rapport de force. N'attendons plus il y a urgence ! Ce mouvement a aussi des valeurs et rejette ce qui peut le discréditer tout comme nous le faisons, pas de débordement, pas d'allégations raciales, juste des liens humains et légitimes. Nous savons d'ailleurs que trop bien que les faiseurs de trouble se pressent dans les mobilisations pour les pourir ou en découdre avec les forces de l'ordre. Allez faut y aller !
Nous interpelons aussi l'inter pro en Comminges, solidaire et active, ainsi que l'ensemble des syndiqués CGT du Comminges afin d'entrer dans la mobilisation à son échelle, dans la rue comme sur leur lieux de travail en déposant d'ores et déjà des préavis de grève. Il faut en effet travailler la grève générale afin d'impacter l'économie et paralyser le pays, il n'y a que ça !
Nous interpelons enfin les courageux citoyens à construire le tous ensemble à nos côtés et planifier une rencontre afin de nous coordonner.
Le mouvement entamé restera, pour nous, citoyen, c'est un symbole marquant et à ne pas choisir d'ignorer comme peuvent le faire nos dirigeants pour telle ou telle raison. N'entrons pas dans le jeu de la division qui a fait que nous en sommes arrivés à cette situation par nous même, appuyé par la désinformation, les discriminations, jalousies et autres préjugés contre-productifs que les différents gouvernements se sont fait un malin plaisir à diffuser dans nos têtes. Il incombe aux citoyens de se réapproprier la politique et aux travailleurs le syndicat afin de faire évoluer les choses dans le bon sens, dans leur sens ! Une refonte complète du système est à faire, nous en sommes peut être sur la voie. A nous donc de ne pas tomber dans les pièges de la division et de conquérir de nouveaux droits pour tous, public comme privé !
Nous comprenons la méfiance à l'égard de nos directions syndicales qui se veulent de plus en plus réformistes, mais la base, les travailleurs qui s'investissent et qui luttent au quotidien ne doivent pas en subir les conséquences.
Ainsi, nous syndiqués CGT FAPT du Comminges, militants de terrain et citoyens avant tout, sommes ouverts au débat et prêts à construire l'union pour gagner, nous n'attendions que ça ! Un soulèvement des colères général.
Il ne restera qu'à travailler la grève générale et faire converger toutes les luttres afin de bloquer l'économie entière et faire tomber ce système qui nous consume jour après jour pour enfin construire "des lendemains qui chantent" !
Toutes les forces sont nécessaires, unissons-nous ! Nous sommes tous des gilets jaunes.
Ensemble hier, aujourd'hui comme demain jusqu'à la victoire !
ON LÂCHE RIEN !
Aujourd'hui nous avons été reçu dans le cadre d'une bilatérale sur le projet d'organisation du bureau de Montréjeau. Alors que de nombreuses interrogations et inquiétudes persistent dans les esprits des agents, il était essentiel d'aller à leur rencontre afin d'obtenir de la Direction des réponses à leurs questions. Comme à chaque réorganisation, les nerfs sont menés à rude épreuve et les facteurs estiment être trompés et lésés par rapport aux requêtes qu'ils ont pu émettre. L'impression générale, et on ne se trompe jamais là dessus, c'est qu'ils vont à nouveau "charger" alors même qu'à l'heure actuelle, des dépassements sont constatés et beaucoup rencontrent des difficultés à effectuer leur travail correctement ou dans les temps.
OU EN EST-ON AUJOURD'HUI ?
Les scénarios ont été présentés, des précisions ont été apportées, des requêtes ont été émises par des agents. Tout semble bien rôdé mais pourtant les agents avec qui nous avons pu échanger assurent le contraire.
Pour La Poste, et selon sa stratégie, il faut mettre en place des services innovants afin d'aller dans le sens de l'évolution des technologies et pallier à la baisse de trafic courrier. Hors à Montréjeau, il s'agit de créer 2 nouvelles positions Facteur Guichetier (donc redécouper en fonction) et d'intégrer la distribution pilotée à l'organisation. La méridienne n'étant pas un préalable comme assuré précédemment, elle reste tout de même du domaine de la réflexion par rapport aux tournées dépassant la fin de service donc 13h45 (souhait de la DSCC).
Pourtant si La Poste reste tout de même prudente quant à instaurer certains services innovants c'est parce qu'elle n'est pas confiante du fait d'une éventuelle opposition pouvant mener à un nouveau conflit. Conflit qui pourrait se généraliser vu que les organisations s'accélèrent sur la plaque commingeoise (accord signé ce jour sur Saint-Martory par FO CFDT CGC CFTC SUD). Cette accélération se traduit par une volonté de ne pas étendre la réflexion au-delà d'un bureau. Les agents sont soumis à une contrainte temps qui ne leur laisse que peu de choix et empêche d'avoir une vision collective et réfléchie de leur futur travail. Pris au dépourvu, les postiers sont obligés de faire avec ce que La Poste leur propose mais des alternatives sont possibles, le rapport de force et les différentes mobilisations l'ont déjà prouvé (cf cas de Saint-Gaudens, lutte relancée depuis la mise en place de mars).
DES PISTES DE REFLEXION POUR LIMITER LA CASSE ?
Le FG positionné sur les bureaux de Gourdan Polignan et Saint-Placard restera sur Gourdan Polignan, un appel à candidature est lancé pour le bureau de Saint-Plancard.
Une demande collective concernant une prise de service plus matinale est à l'étude vu que le camion arrive à 7h30 et la prise de servic réelle est à 8h15.
Un questionnaire de recueil de souhait est distribué (trame) afin de collecter le plus d'informations possibles pour construire l'organisation.
3 scénarios avec accord et 1 sans accord (avec DHMO variable, entendez modulation des repos suivant des périodes fortes, intermédiaires ou faibles) sont soumis à consultation. Les agents doivent voter et se déterminer collectivement et donner leur retour avant la fin de semaine. Pour la CGT FAPT, cette contrainte de temps est ingérable et ne pourrait en aucun cas amener à un positionnement définitif des agents. Trop d'incompréhensions et de difficultés à avoir une vision précise de leur travail, cela ne ferait qu'amener plus de stress. Les agents ont besoin de connaître l'impact du découpage, combien ils perdent de tournées etc...
La Direction s'est engagée à donner plus de précision lors du brief quotidien.
Les tournées en dépassement en jour faible ou jour fort seront identifiées.
Il n'y a pas de vacance d'emploi et certains agents "préfèrent de toute façon rester facteur polyvalent du fait de la prime de 7€". Il y a donc 1 titulaire par tournée à la bascule.
La force de travail variable permet de remplacer les temps partiels ou les TPAS.
La position cabine participera au renfort
La position guichet marche bien (9h / 12h et 14h / 15h30) et restera inchangée.
Les IP seront intégrés sur les tournées stabby et quadéo. Le transfert sera surveillé en cas d'éventuel problème et les IP ou colis seront renforcés.
Une tournée senior sera construite avec l'agent concerné selon ses aspirations (plus ou moins de travaus ext ou int). Il faudra par contre prendre en considération les besoins du prochain agent positionné sur celle-ci. Les discussions se feront aux côtés des OS, du CHSCT, du médecin etc...
La prochaine plénière se tiendra le 11 juin.
LES OBSERVATION DE LA CGT FAPT :
Si nous avons pu constaté que les agents s'impliquent fortement dans le projet, il n'en reste pas moins que leurs inquiétudes soient légitimes et méritent un délais de réflexion supplémentaire afin de s'approprier au mieux la construction de ce projet.
Ils rencontrent déjà de nombreuses difficultés à finir les tournées dans les temps et il faudrait poser la question du service public en milieu rural. Le fait de ramener du courrier est un irritant inacceptable pour les agents comme partout ailleurs. La Poste avec ses nouvelles organisations fait en sorte d'habituer la population à ne pllus avoir de courrier tous les jours. Sa stratégie favorise plutôt la mise en place de services innovants servant d'excuse à la baisse du courrier. Sauf que cette baisse est orchestrée depuis plusieurs années puisque pas assez rentable (perte du marché de la Dépêche par exemple due en partie à la distribution plus tardive).
Si les tournées constatées en dépassement peuvent être compensées en heures supplémentaires (non imposées), les agents dépassant sur celles non constatées en dépassement ne le seront pas. La Poste joue sur les cadences alors que chaque agent est différent et a son rythme de travail. Pour la CGT FAPT il y a une incompréhension sur les dépassements constatés dans les bilans. En effet, même avec les horaires collectifs imposés, ils devraient être payés puisque le travail est effectué tout de même le lendemain.
La distribution pilotée est intégrée à l'organisation et permet de récupérer de la productivité. Pour la CGT FAPT la mise en place des horaires collectifs et la distribution pilotée participe à la casse du service public postal et remet donc en question la présence postale sur le territoire au quotidien. Cette présence postale ne convient d'ailleurs pas à la population qui se retrouve perturbée par les horaires d'ouverture ou les fermeture de bureaux. Les clients doivent en effet parfois faire des kilomètres pour effectuer de simples opérations.
Les postiers, avec ces nouvelles organisations, n'ont plus le temps d'avoir le temps et perdent petit à petit leurs repères. Alors que le facteur est la deuxième personnalité préférée des français et que La Poste profite grassement de ce fait pour élaborer sa statégie, les différents besoins de la population ne sont plus comblés comme ils pouvaient l'être avant. Le facteur faisait sa tournée, la connaissait de A à Z tout comme ses clients et leurs habitudes. C'était en ce sens la promesse d'un service de qualité et de proximité répondant à leurs exigences qui est mis à mal aujourd'hui pour des questions de rentabilité et de productivité.
Une entreprise compétitive devrait faire en sorte de prioriser les aspirations et suggestions de ses employés et clients afin de relever les défis de demain. Gonfler le porte monnaie des actionnaires en faisant fi de tout cela n'apportera jamais rien de bon, on le voit déjà dans certaines entreprises pourtant bénéficiaires qui licencient à tour de bras ou délocalisent.
Il en va de la responsabilité et de l'implication des agents de Montréjeau de faire en sorte de ne pas rentrer dans ce jeu de dupe que propose la Direction soit en s'appropriant les scénarios proposés et construire une alternative soit de créer le rapport de force afin d'imposer leurs revendications. Etablir un cahier revendicatif et porter ses convictions est nécessaire pour construire notre métier de demain.
Ne laissons pas La Poste nous enfermer dans un dialogue à sens unique !
Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.
En pleine période de comptages, alors que le premier secteur d'ajustement se rajoute aux tournées des facteurs, La Poste nous annonça enfin quelque chose qui allait réjouir nos coeurs et améliorer nos conditions de travail.
En effet, lors du brief "quotidien", nous apprenions qu'une diététicienne nutritionniste serait à notre disposition pour d'éventuels besoins (d'où le jeu de mots en titre #chuispasfortiche)... Oh joie, oh bonheur incommensurable ! Il nous fallait bien cela pour nous remonter le moral, répondre à nos revendication et bien sûr régler les nombreux dysfonctionnements occasionnés par la nouvelle organisation de travail. C'est sûr, les usagers seront tout requinqués et ravis de savoir qu'on s'intéresse à nos rondeurs ou au fait que nous ne mangeons pas bien aux heures adéquates et ainsi, la qualité de service se verrait surement améliorée grâce à ce nouveau régime alientaire...
Plus sérieusement, nous ne doutons pas du sérieux et du professionnalisme de cette personne mais, de qui se fiche t-on ? N'y a t-il pas mieux à faire que cela ? Ne pourrait-on pas par exemple faire une expertise sur le travail réel ? D'ailleurs La Poste (le siège) vient de refuser à la confédération CGT la possibilité de filmer les postiers de Saint-Gaudens dans leur élément, sur le terrain (sans revendicatif) pour la réalisation d'un film sur les services publics sans vraiment donner de bonne raison. C'était bien l'occasion de faire quelque chose d'utile afin de montrer l'envers du décor (celui du film des Ch'tis par exemple #cestpascommeçaquontravaille) et ainsi de montrer les gestes du quotidien, les différents chantiers (back-office, colis, courrier etc...), ce qui s'effectue dans l'ombre autrement dit. #amonavissontpastranquilles
Bref, donc la réponse est non... pourquoi ? On peut très facilement se l'imaginer. La Poste n'aime pas trop qu'on vienne fouiner de trop près dans ses affaires, surtout considérant notre bureau, sortant de conflit, comme une éventuelle menace de divulgation ou susceptible de repartir en grève. La confiance règne ! C'est preuve que La Poste n'est pas tranquille sur le dossier.
Revenons à nos moutons. Une diététicienne, ok. Ah, mais peut être avons nous tout faux : dans l'hypothèse de la pluri-activité chère à nos dirigeants sur la base du "travailler plus pour gagner plus", il se pourrait qu'elle nous accompagne en tournée en tant que vérif... Non, y a pas à dire, c'est complètement incongru et à la base certains d'entre nous avaient compris "esthéticienne" #payetonaudition Faut dire que ça peut se montrer intéressant dans un autre contexte, mais bon, si nous recentrions le débat sur le réel mal être des agents ?
Force est de constater que pour beaucoup d'entre nous, pour ne pas dire l'ensemble, cette nouvelle organisation a fait beaucoup de mal. C'est sans doute celle de trop, celle qui finira par nous détruire à terme. Il faut dire que le rythme d'une semaine à l'autre est harassant du point de vue physique et moral. C'est une course quotidienne effrenée contre la montre qui se joue et qui use les agents. Les intérims arrivés au terme de leur contrat (comblant les positions d'ajustement) sont partis sans regret. Les tournées sont surchargées et nous ne voyons toujours pas l'ombre d'une réponse pour l'accompagnement au réel. En attendant, ce sont des agents fatigués, toujours plus stressés et non considérés qui effectuent leur travail avec la certitude de le bâcler et culpabilisent de mal servir leurs clients. Qu'on ne nous parle pas de santé et sécurité au travail, on en est loin encore si La Poste n'ouvre pas la porte du débat constructif qui bénéficierait autant à La Poste qu'aux agents et aux usagers. Ne nous leurrons pas dans le contexte actuel, il est de l'ordre de l'impossible d'effectuer un travail sérieux de qualité et de proximité.
Dans cette optique, la section CGT FAPT locale se mobilise toujours plus pour faire avancer les choses dans le bon sens et pour tous !
Il est dans l'intérêt de tous de se serrer les coudes et de participer activement et à son échelle à la défense du collectif, de ses droits et libertés. La CGT a prouvé maintes fois qu'elle est capable de rassembler et mobiliser les agents autour d'un cahier revendicatif étoffé et de gagner comme ça a été le cas à Saint-Gaudens. Gardons à l'esprit que c'est par notre travail et notre professionnalisme que le facteur est la deuxième personnalité préférée des français. Nous leur devons énormément et il nous appartient de répondre à leurs besoins en défendant ce qui fait la beauté de notre métier, le lien social de proximité et le service de qualité dans un engagement de service public.
Il s'agit par là même de prendre nos affaires en main et lutter ensemble pour ne pas que La Poste impose "le tout marchandisé". A l'heure où le gouvernement accélère les réformes destructrices et anti-sociales, passe en force et maltraite professionnels et usagers par son mépris affiché et décomplexé de ceux qui luttent encore pour des droits nouveaux ou conserver un semblant de dignité, les plus riches bénéficient d'une tranquilité à toute épreuve à faire ce qu'ils veulent et voler les français (la France numéro 1 mondial pour payer ses actionnaires) sans pour autant investir un sous pour faire redémarrer l'économie. Dans un même temps, ce même gouvernement invite les moins riches à faire des concessions et à se serrer toujours plus la ceinture pour... le bien commun. Une supercherie nationale qui ne trouve pourtant pas réponse à sa hauteur. Les français seraient-ils devenus sourds et aveugles à ce point ? Il y a pourtant d'autres alternatives, à nous de les porter !
Et si nous commencions la révolution par le Comminges ?
En fin d'année vous aurez l'occasion de vous exprimer, votez CGT ! Vous pouvez aussi vous syndiquer, notre force c'est vous, votre force c'est nous !
Note de la section :
Il faut saluer la rapidité d'esprit et l'humour d'une personne qui nous tient à coeur qui a tourné en dérision le recours à un nutritionniste à La Poste, en fait c'est : "pour mieux faire digérer les réorganisations". Bien joué, fallait y penser ! #pimpmyvibe
LA POSTE Grève contre " la réorganisation de trop "
Mercredi, les postiers de Rennes-Crimée entameront leur centième jour de grève contre une nouvelle organisation qui va bouleverser leur quotidien.
https://www.humanite.fr/la-poste-greve-contre-la-reorganisation-de-trop-653820
En guerre - pour la préemption salariale !
On ne résiste à la puissance suffocante du film de Stéphane Brizé qu'à y discerner une place vide, la place du discours manquant. Il faut absolument y voir cet espace inoccupé, et la possibil...
https://blog.mondediplo.net/en-guerre-pour-la-preemption-salariale
la désorganisation orchestrée de notre système par les plus riches
Après une visite de bureau riche en échanges auprès des collègues du bureau de Montréjeau avait lieu la réunion plénière de lancement du projet à 10 h à Saint-Gaudens.
Des inquiétudes sur le terrain
Les agents consultés sur leur quotidien ont exposé leurs difficultés à travailler correctement et dans les meilleures conditions possibles et ont partagé leurs inquiétudes pour l'avenir de leur métier. Tout comme à Saint-Gaudens et comme ailleurs, La Poste souhaite, par le prétexte d'une baisse de l'activité courrier dûe à la dématérialisation des échanges (estimée à 12 % depuis 2008 à Montréjeau), récupérer de la productivité et faire la chasse aux "temps morts".
Loin d'être aussi dévastateur qu'à Saint-Gaudens, le projet présente tout de même quelques zones d'ombre, nous tâcherons de suivre le dossier pour clarifier tous les points soulevés par les agents. Car des inquiétudes, il y en a ! Pour beaucoup, les chiffres des bilans sont sous-estimés. Les agents ont donc procédé à l'écriture de requêtes mais le compte n'y est pas ! D'autres s'y sont refusés, écoeurés par les bilans de tournée, du fait que la réalité ne correspond pas aux chiffres de La Poste. Nous leur avons rappelé qu'il était malgré tout important de faire des requêtes et remplir les bordereaux de collecte pour avoir des documents faisant acte de foi.
Trop de tournées sont en dépassement quotidien, les rouleurs ont d'autant plus de mal à effectuer l'intégralité des tâches assignées et estiment être lésés sur leur paiement.
Tout comme à Saint-Gaudens, le RE pratique un "bricolage" systématique pour veiller au "bon fonctionnement" de la distribution, des remplacements etc... 7 agents sont à temps partiel ce qui induit aussi un souci au niveau organisationnel. Le fait est que le manque de moyens se fait sentir. L'organisation de 2016 qui était à peu près bien rôdée a été modulée fin 2017 sans réelle concertation avec les syndicats, ou pas connue. Imposée par le siège, cela a porté son lot de difficultés supplémentaires. Par exemple les samedis, le remplaçant du FQ doit effectuer un certain nombre de tâches qui ne lui incombent pas, parfois c'est le RE qui s'y colle, les chaises musicales à La Poste on connaît bien !
Les agents de Montréjeau exigent aussi un éclaircissement sur la distribution de la PNA, la prise en compte du poids qui influence sur la distribution. Ils souhaitent aussi que La Poste leur donne les fiches de poste détaillées pour avoir une vision claire de leur journée de travail.
En gros, les agents de Montréjeau souhaitent être le plus possible concertés pour éviter un désastre organisationnel comme à Saint-Gaudens et par conséquent tout comme bon nombre de postiers, ils exigent que le travail réel soit au coeur de la réorganisation pour travailler dans les meilleures conditions possibles et rendre un réel service de qualité et de proximité.
Ce qui est souligné est que le manque de temps pour effectuer toutes les tâches engendrera sans nul doute une dégradation des conditions de travail et de la qualité de service.
La Poste limite les dégâts ?
Pas question de tournée à la sacoche en dehors de la création de 2 nouveaux postes de Facteur Guichetier. Sans doute le conflit de 2017 des agents de Saint-Gaudens a porté à réflexion et La Poste ne veut pas de nouveau coup dur.
La stratégie de La Poste se base sur des critères et exigences répondant "aux attentes des clients, aux exigences des services et aux besoins des postiers. Elle se veut un réseau de proximité de facteurs, valorisant la polyvalence basée sur une nouvelle vision de vie au travail et sur l'amélioration en continu en fonction de l'excellence, priorisant enfin la santé et la sécurité au travail". Un beau discours à première vue qui n'est pourtant pas réalisé ou applicable dans les faits...
Les points abordés et débattus lors de la plénière :
- les travaux extérieurs ont baissé
- 2 positions Facteur Guichetier seront créés
- la factrice tenant actuellement les bureaux de Saint-Plancard (matin) et Gourdan Polignan (après midi) restera en place sur le bureau de Saint-Plancard.
- un appel DSCC est lancé pour le second poste de FG
- les FG seront en configuration d'auto remplacement
- une réflexion sur le remplacement dédié des FG et de la cabine est lancée
- la tournée IP dédiée ferait plutôt des colis puisque toutes les tournées distriburont leurs IP
- une réflexion sur une prise de service avancée
- une réflexion sur les PPI puisque augmentation (7 seconde de prise en charge par PPI)
- mise en place de la distribution pilotée avec une reprise de productivité de 0.21
- mise en plac d'une coupure méridienne à discuter avec les agents, la Direction n'en fait pas un préalable.
- pour la disperssion des chronos en direction de Saint-Béat et Luchon, une personne de plus
-une tournée sénior sera créée (non achetable à la vente) - réflexion sur + de travaux intérieurs ou activité disperssion ou - de travaux extérieurs etc...
- véhicule boîte auto commandé pas de date de livraison
- baisse "constatée" de l'activité colis de 10 % non prise en compte
- étude sur les pick-ups
- surveiller et prédéterminer les période de congés
- indicateur instance bon au niveau d'excellence ainsi que le NPS
- FE deviennent cycleurs dans projet renfort
- le projet à DHMO variable permettraient d'adapter les jours de repos en fonction des périodes déterminées, le nombre de tournée actuel ne changeant pas.
Pour l'heure, La Poste est dans les prémices de l'élaboration du projet, ce sont des propositions soumises aux agents. Pour la FAPT cela reste du bricolage et ne prend pas en compte les revendications des agents.
Du point de vue service public, La Poste fait fi des réelles exigences des usagers ainsi que des postiers. Nous constatons le résultat sur Saint-Gaudens avec une organisation qui a déjà montré ses limites (tournées à découvert, augmentation arrêt de travail, positions vacantes de longue date, abandon de fonction, ce jour la tournée de Valentine par exemple n'est pas effectuée depuis plus de 3 jours etc...).
La Poste veut toujours faire plus avec moins de moyens, sabordant la qualité de service et tournant le dos à l'Humain. Pour la CGT FAPT il est urgent d'intégrer les besoins des postiers et de prendre en compte le travail réel pour proposer un véritable service de qualité et de proximité compétitif en phase avec la santé et la sécurité au travail.
La CGT FAPT ne cautionne pas que le service public souffre d'une volonté privilégiant les intérêts pécuniers. Quand on parle service public, on parle de service rendu au public et non à l'entreprise. Aller dans le sens d'une telle politique stratégique ne ferait que mettre à mal toujours plus le lien social, l'Humain n'étant plus au coeur du débat. Une autre vision est possible, la CGT FAPT a élaboré des contre propositions ne laisant pas non plus l'aspect compétitif de l'entreprise puisqu'il faut bien évidemment des rentrées d'argent pour payer les employés. Pourquoi alors ne sommes-nous pas entendus ? C'est une volonté propre au marché de la finance qui ne supporte pas l'opposition même si elle est porteuse de solutions solides et concrètes. Dans un même temps, les grosses entreprises comme La Poste faisant d'importants bénéfices licencient à tour de bras, délocalisent et mettent à mal les droits des salariés sans état d'âme aucun ; les politiciens et grands patrons n'hésitent plus à augmenter leurs salaires sans que cela ne choque plus vraiment les petites mains ; les financements des services publics comme les hôpitaux sont de plus en plus saignés alors que l'Etat subventionne la guerre et donne toujours plus de cadeaux aux riches qui peuvent transiter tranquillement les 150 milliards d'évasion fiscale et pendant ce temps, nous devrions tous subir docilement un système qui se veut de plus en plus inéglitaire et abusif ?
Il est donc primordial que les postiers prennent leurs affaires en main et défendent leurs droits et libertés et comprennent les enjeux de l'avenir.
Quoi qu'il en soit nous nous tenons à la disposition des agents pour d'éventuels éclaircissements.
UN PREMIER BILAN CHAOTIQUE :
Lors du conflit de 2017, nous dénoncions déjà le caractère non abouti et nocif du projet tel que proposé concernant la nouvelle organisation du travail. Nous obtenions des avancées conséquentes sur les moyens et effectifs mais surtout l’assurance de prendre en compte le travail réel pour ajuster au mieux les positions de travail des agents. Nous obtenions aussi le report de l’organisation au 20 mars de cette année ainsi qu’une seule sacoche d’Aspet pour décembre 2018. Et c’est tant mieux ! A peine l’organisation mise en place ce 20 mars, de multiples dysfonctionnements ont pu être constatés et nombre d’agents rencontrent d’énormes difficultés pour effectuer l’intégralité de leur travail. C’est avec une préparation imparfaite des tableaux de tri général de Saint-Gaudens et d’Aspet que ça commence. Alors que La Poste exige des agents une qualité de service irréprochable malgré un manque de moyens significatif (personnel et matériel), le travail en amont est une nouvelle fois mal fait ce qui est assez paradoxal… Les facteurs se retrouvent donc avec des listings incomplets, les bordereaux de collecte ainsi que les fiches de poste n’ont pas été remis alors que tous les agents sans exception veulent connaître de bout en bout ce qu’ils doivent faire pendant leur vacation (cacherait-on des choses volontairement ?) et les tournées dîtes sacoche montrent déjà l’infaisabilité de cette organisation. Déjà certains « réajustements » sont en cours, mais ça n’est pas assez ! La réorganisation est entièrement bâtie autour des tournées sacoche et le recul du responsable organisationnel appuyé par le constat conséquent du nombre de restes sur les tournées des agents préparateurs ou « ajusteurs » prouve que cette réorganisation n’est pas du tout aboutie. Trop nombreuses sont les failles, ajoutons la mise en place des horaires collectifs et la distribution pilotée et nous nous rendons forcément compte que les tournées ont été surestimées. Cela pourrait passer si La Poste créait de nouvelles positions de travail. La qualité de service, elle, est une nouvelle fois dégradée. Les nerfs des agents sont mis à rude épreuve car ils veulent pouvoir travailler correctement et dans les meilleures conditions possibles, en découle ainsi une atteinte de plus au service public largement malmené par le fait de vouloir rentabiliser le temps de travail. |
UN PAS EN AVANT ET DEUX PAS EN ARRIERE…
Ou comment faire et défaire, La Poste est passé maître en la matière en voulant faire croire qu’elle fait du neuf alors qu’elle pompe tout dans ses vieux dossiers. Le problème est que les « innovations » mise en place ont connu un autre temps et étaient effectuées par des postiers qualifiés (grade plus élevé) couverts d’un autre statut. C’est un autre débat mais il faut aussi le souligner. Les promesses engagées lors des diverses discussions durant le conflit ne sont pas tenues dans leur intégralité pourtant un accord a été signé, quid de la crédibilité de nos dirigeants ?
Le découpage des tournées est une tambouille sauce aux petits oignons pour la boîte mais qui laisse un goût fortement amer à l’ensemble du personnel. On n’a jamais vu ça ! Des rues, des bouts de rues ou de villages répartis à plusieurs facteurs pour pouvoir caler ces fameuses tournées sacoche, mais quelle réussite ! On n’a jamais autant passé de temps le nez dans les étoiles ou pratiqué le « j’avance ou je recule » pour savoir sur quelle tournée se trouve telle ou telle rue ou village… Evitons les gestes répétitifs qu’ils disaient… Cessons d’ironiser l’heure n’est pas à la plaisanterie, La Poste doit nous rendre des comptes et ce ne sont pas quelques menaces sur les cadences ou sanctions éventuelles qui nous feront trembler. L’organisation, ce ne sont pas les facteurs qui l’ont voulu mais ce sont eux qui la subissent au quotidien et sur le terrain. Les réponses ou solutions ont du mal à descendre du premier étage, comprenez qu’il est plus facile de taper en touche et déléguer aux encadrants de proximité qui se voient contraints à en faire encore plus pour faire tourner aussi mieux que possible la distribution. Le surmenage engendré au bas de l’échelle (ou du colimaçon) finira par entraîner un profond mal-être ainsi que de potentiels risques sanitaires si les choses n’évoluent pas rapidement et dans le bon sens !
Pour l’heure, les facteurs rechignent à devoir bâcler leur travail mais n’ont plus tellement le choix : finir dans les temps c’est se mettre en danger ainsi que mettre en danger les autres. Le travail réel n’a pas été pris en compte et c’est bien là que ça pêche !
Certes toutes les tournées ne sont pas surchargées, heureusement et tant mieux encore une fois. Alors comment expliquer ces disparités ? Comment se fait-il que La Poste ne soit pas en capacité de proposer une véritable équité dans ses réorganisations ? Pour une bonne raison, elle compte sur les individualités de chacun pour créer la division, le personnel n’est pas dupe ! A nous tous d’exiger de niveler tout vers le haut. Pour cela, La Poste doit revoir sa copie dans son intégralité en donnant aux agents la possibilité de pouvoir respirer et travailler correctement pour assurer une vraie qualité de service de proximité aux usagers.
PAS LE TEMPS D’AVOIR LE TEMPS !
S’il est bien quelque chose d’invraisemblable c’est bien le fait de demander aux agents de faire du chiffre alors que justement, ils n’ont plus vraiment le temps d’y parvenir ou alors cela laisse sur la touche les derniers usagers de la tournée… Ce cas de figure ne laisse plus le choix aux agents et toutes les tâches quotidiennes à effectuer sont parfois laissées pour compte (rebuts / réex, contrôle véhicule, PNA etc…). Malgré tout le bon vouloir des agents ainsi que leur professionnalisme, il est impossible de pouvoir tout faire. Il faut rappeler que nous sommes pourtant dans une période considérée forte, s’il est difficile d’y arriver maintenant, comment fera-t-on lors des périodes standards ou intermédiaires lorsque les ajustements viendront s’ajouter à notre charge quotidienne ? Prenons aussi en compte l’apparition de tous ces « nouveaux services » mettant à mal d’autres entreprises publiques qu’il va falloir porter, expliquer, conclure. La Poste ne se soucie guère des dommages collatéraux éventuels que pourraient rencontrer les facteurs. Elle ne permet pas de prendre réellement le temps de réaliser un contrat ou de participer à ses différents challenges sans que cela impacte forcément sur autre chose. Mais c’est tellement gratifiant de se voir offrir un chèque cadeau de 10 € ou une place de cinéma après avoir fait pour 3000 € de vente… Ce manque de considération à l’égard des agents qui font en sorte de prendre le temps montre une nouvelle fois que ce qui compte c’est le chiffre et non la qualité… C’est la même chose en cabine où les agents sont contraints à devoir gérer les facteurs et les « clients », toujours avec les moyens du bord, toujours moindres et en faisant une croix sur la pause de 20 minutes leur étant pourtant due. Cette fameuse pause des 20 minutes est largement sacrifiée, récupérée par le temps distribution pour beaucoup d’agents preuve que les tournées ne sont pas dans les clous. Pour le personnel roulant c’est la double peine puisqu’ils vivent la même chose que les titulaires mais sur plusieurs tournées, ce sont donc deux fois plus de contraintes. Prendre le temps d’effectuer une tournée correctement relève du miracle et s’en suit malheureusement des problèmes liés à la qualité de service, ce qui est inévitable dans ces conditions. Idem pour les « précaires » qui sont surutilisés et sous formés mais qui assurent tant bien que mal les mêmes fonctions qu’un titulaire. |
NOS PRECONISATIONS POUR RELEVER LA TETE :
Lors du conflit de 2017 nous obtenions la tenue d’une réunion du personnel à la demande. Pour que chacun puisse s’exprimer et dans le but de faire remonter certains points sans avoir à passer par le niveau syndical, cela peut déjà être un critère de rassemblement du collectif. Cela permettrait entre autre de pouvoir échanger, débattre et proposer en toute neutralité et par conséquent solidifier les liens entre agents. Par cette organisation La Poste casse toujours plus ce lien puisqu’elle impose des horaires décalés, à nous de nous organiser en conséquence.
Le 19 avril marquera une nouvelle journée d’action de grande ampleur pour la fonction publique qui est toujours plus attaquée par le Gouvernement. Nombre d’entreprises et de salariés entrent dans la danse, pourquoi pas nous dans un esprit de continuité ? Nous appelons le plus grand nombre à venir manifester.
Un cahier revendicatif est déjà disponible, à nous de continuer à l’étoffer et de porter nos revendications.
Une réunion des syndiqués du bureau est prévue en date du 20 avril, à l’ordre du jour l’organisation de la section et un point sur la réorganisation, un compte rendu ne vous sera pas fait puisque la direction nous interdit toute prise de parole « intempestive ». Nous rebondirons donc en organisant des HMI, ainsi soit-il !
Des stages d’accueil sont ouverts à tous ceux qui souhaitent découvrir ou comprendre le fonctionnement de la CGT FAPT et pourquoi il est essentiel de lutter pour soi mais aussi pour les autres.
Note de la section : Le conflit de 2017 a créé une scission malgré nous, agents grévistes, le fait de se trouver dans une telle situation pendant plus de 20 jours et d’avoir à faire à la mauvaise foi et le mépris de la Direction Départementale nous a poussé dans nos derniers retranchements et a sans aucun doute participé à engendrer des colères, des malentendus ou des non-dits entre agents, c’est humain. Il est temps de tirer un trait définitif sur d’éventuelles chamailleries qui ne nous feraient perdre que plus de temps.
Nous sommes tous dans le même bateau, nous avons obtenu des avancées pour le collectif et continueront toujours en ce sens quoi qu’il en soit !
Plus que jamais les facteurs ont besoin de se retrouver et de poser les choses afin de défendre leurs droits et libertés, la section CGT FAPT reste à la disposition de tous et nous mettons un point d’honneur sur la transparence de notre engagement.
Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits, il devient mûr pour l'esclavage.
Conformément à sa stratégie visant à récupérer toujours plus de productivité et rentabiliser au maximum le service de distribution, La Poste met en place dès ce mardi une nouvelle organisation du travail qui va provoquer de nouvelles perturbations dans le quotidien des facteurs mais surtout des usagers.
Avec la mise en place de la distribution pilotée, La Poste enterre définitivement le J+1, les produits seront desservis selon un système de zone de distribution (voir article précédent : "les raisons de la colère") ce qui va entraîner un changement radical dans les boîtes aux lettres et les habitudes créées par le lien postier / usager.
Les dangers d'une privatisation complète du courrier se font de plus en plus entrevoir. La distribution finira, à terme, par devenir un luxe réservé à une clientèle pouvant y mettre le prix. Le principe même de la distribution pilotée est de faire des économies en outrepassant les engagements contractés avec l'Etat. Tout est permis quand il s'agit de gonfler les profits ou les poches des actionnaires.
Ce qu'il faut comprendre c'est que les facteurs seront soumis à des contraintes horaires strictes et devront jongler entre les différentes zones de distribution afin de ne pas prendre de retard et finir dans les temps (refus de payer des heures supplémentaires, horaires collectifs imposés). Finir dans les temps oui, mais pas pour tous. A la différence des facteurs, les intériméraires pourront eux, faire des heures supplémentaires, donc dépasser l'heure de fin de service s'ils n'ont pas fini. Le service rendu dispose déjà d'une différence de traitement. C'est en effet l'agence d'intérim qui paiera ces heures sup. Cela prouve bien que La Poste se fiche de la qualité de service, mais pas des petites économies...
Quelles conséquences sur le lien social existant ?
Il n'y en aura tout simplement plus, les postiers étant pressés par le temps, ils pourront peu ou plus prendre le temps de renseigner ou d'attendre au portail sous peine de pénaliser les usagers de fin de tournée. De plus si jamais le facteur constate à un certain endroit qu'il a pris du retard, il se retrouvera devant un dilemne : soit il continue mais ne pourra pas aller jusqu'au bout (contrainte de temps), soit il fait l'impasse sur une zone pour pouvoir avancer dans la distribution et inversement, une vraie usine à gaz ! Ne parlons même pas des habitations éloignées qui n'auront peut être qu'une seule fois du courrier par semaine... Plus question de s'embarrasser d'une conscience professionnelle ou alors c'est le burn out assuré...
Les usagers deviennent des numéros soumis au bon vouloir de la distribution, les postiers des sortes de robots multi-servics en devenir. Une qualité de service toujours plus détériorée, la remise en question d'une distribution quotidienne de tous les objets, la remise en cause du lien social sont autant de conséquences de la casse du service public postal.
La seule véritable raison tolérée mais surtout fortement recommandée pour "perdre du temps" chez le client sera de réaliser un contrat, vendre des produits et proposer différents services. Donc vous l'aurez compris, aller chercher du fric... Le lien social se transforme en lien pécunier, les usagers des vaches à lait en puissance, triste réalité de la volonté des grosses entreprises à déshumaniser le travail. Le temps c'est de l'argent !
On peut se poser la question sur la distribution de la presse quotidienne qui elle aussi est remise en cause par la nouvelle organisation. Que veut-on réellement ? Au lieu de renforcer son fonctionnement, La Poste l'ébranle toujours plus et ouvre toujours plus la voie au mécontentement.
Une réorganisation dans les clous ?
Encore une fois nous déplorons que La Poste nous mette devant le fait accompli sans même et malgré de nombreuses interpellations nous apporter les éléments nécessaires afin que chaque agent puisse voir clairement et concrètement le travail qu'il va devoir effectuer. La Direction n'a pas réuni l'ensemble du personnel pour expliquer leur prochaine mission.
La fiche de poste, l'organigramme de la journée, le bulletin d'itinéraire sont autant d'éléments qui nous manquent pourtant essentiels afin de faire remonter tout dysfonctionnement. En plus des difficultés que nous rencontreront en effectuant les tournées, La Poste a tout simplement omis de répondre à la principale préoccupation des agents à savoir la prise en compte du réel. Dès demain nous avancerons donc à l'aveugle en faisant bêtement ce qu'on nous a pondu à l'arrachée... Mais il n'est pas question de laisser faire.
Une interrogation persiste aussi dans le fait que La Direction nous a affirmé ne pas prendre en compte la baisse de trafic et donc de rester sur les mêmes chiffres que la précédente organisation. Or, il se trouve que nombre de tournées ont été allongées alors qu'elle étaient comptées bonnes ou qu'au contraire La Poste leur devait du temps. Comment expliquer alors qu'on puisse rajouter une charge supplémentaire dans ces conditions ? La Poste le fait pourtant, une vraie escroquerie, les agents se sentent une nouvelle fois trompés et la qualité de service n'a pas fini de dégringoler...
Après plusieurs prises de parole les choses ont pourtant bougé, deux des CDI prévus pour juin ont été avancés au 1er avril (en espérant que ça ne soit pas un poisson)... Comme quoi !
Pourquoi ça passe alors ?
La grève de septembre / octobre 2017 a montré les limites d'acceptation de la plupart des agents des bureaux de Saint-Gaudens et d'Aspet. Conscients que leur métier allait prendre un chemin de non retour, le projet géré de façon hasardeuse et sans réelle écoute, cela a suffit à lancer le mouvement.
Aujourd'hui, nous ne sommes pas plus avancés, bien au contraire, nous avons tapé dans la fourmilière mais il faut toujours partir à la pêche aux infos pour savoir comment nous allons être mangés, cela devient problématique et ça a surtout tendance à nous faire grincer des denst. Encore aujourd'hui règnent des zones d'ombre et certains agents ont pu constater qu'on leur vendait souvent plusieurs sons de cloche. Les cadres et la Direction en passant par le chef du projet, autant de versions soit ambigües, soit pas complètes, soit différentes etc...
On a réellement le sentiment de partir droit dans le mur ! Les "habitués" de la bagarre sont sur les starting-blocks, d'autres commencent à sortir les crocs gentiment, d'autres encore sont totalement déboussolés mais une chose est sure, si la prise de conscience a du mal à émerger, elle ne tardera pas durant les premiers jours qui seront, nous en sommes convaincus, catastrophiques. En gros, les agents commencent à parler, ils savent que les réorganisations ont leur lot de "pétage de câble" et ils appréhendent la suite plus que d'accoutumé. Pas de fatalisme mais pas non plus d'optimisme.
Nous sommes convaincus que les agents ne tarderont pas à rejoindre le débat, le rapport de force pouvant inverser la tendance, nous avons tous à y gagner !
Nous rappelons ici que la meilleure façon de couper court au débat c'est de créer la division, quoi de mieux que d'accentuer les inégalités entre agents pour créer un climat de tension. Ce jeu de la division a toutefois une date limite et se retourne obligatoirement à un moment donné. A certains moments de la vie, nous pouvons tomber dans les tréfonds de l'individualisme, attirés par ce que nous pourrions gagner à rester docile, ou en faisant preuve de zèle. Cela n'apporte rien à terme puisque nous sommes tous embarqués dans la même galère mais c'est la nature de l'homme, l'instinct primitif de survi...
Le 22 mars nous aurons moyen d'exprimer notre colère en faisant grève et en allant manifester pour défendre le service public, notre devenir. Rester chez soi ou râler dans son coin n'est pas la solution, tous dans la rue pour défendre nos droits et libertés !
La note de la section :
Cela fait déjà plusieurs fois que nous recevons des mails haineux ou remplis de leçon de vie ou encore de mécontents qui ne supportent ni les grèves ni les syndicats. Simplement de leur répondre, soyez en phase avec vos propos et refusez donc les avancées et autres concquis obtenus par les luttes, à ce moment là on pourra commencer à vous considérer à votre juste valeur et on pourra discuter. Merci !
Au bout du compte, ce qui donne la mesure d'un être humain, ce n'est pas son attitude lors de moments agréables, confortables, mais celle qu'il adopte à l'heure des défis et de la controverse.
Dans le cadre de la journée nationale d'action du 22 mars, notre section dépose un préavis de grève local sur les points suivants :
- Le comblement de l’ensemble des postes vacants par la requalification en CDI de tous les contrats précaires (CDD, Intérim, contrat pro, alternant...) qui le souhaitent
- L'arrêt immédiat de la distribution pilotée
- La prise en compte des charges de travail réelles, notamment pour les imprimés publicitaires et le PPI, le paiement ou la compensation du travail supplémentaire réalisé et la création des emplois correspondants
- Pas de pause méridienne à St Gaudens
- Le comblement de poste à l’aplomb de la bascule tel qu’il est écrit dans le protocole
- Prise en compte des prestations dans la charge de travail
- 2.1 grade de base qui passe par la promotion de tous les 1.2
- Prise en compte de la santé au travail et du stress en mettant l’humain au centre de l’organisation de travail
I) La mise en place de la distri pilotée signe la mort programmée du métier de facteur. Non seulement la mission de service public ne s'effectuera plus 6 jours sur 7 comme le veut l'engagement poste - Etat mais les tournées étant conséquemment chargées seront distribuées selon des zones de distribution prédéfinies. Fini de voir le facteur passer tous les jours même pour une lettre, parfois vous le verrez passer... à vide sauf exception si vous avez de quoi payer !
EXPLICATION :
La distri pilotée est une nouvelle méthode permettant d’adapter la distribution à la date limite de livraison des différents produits afin de supprimer du temps de travail sur les tournées. Le flux courrier quotidien d’une tournée est divisé en trois parties, A, B, C en fonction de la priorité des produits. Ainsi la partie C est distribuée tous les jours alors que les parties A et B sont distribuées alternativement. Le courrier entreprise par exemple sera traité en partie C, considéré comme prioritaire.
C’est la remise en cause de la distribution 6 jours sur 7 dans les boîtes aux lettres, le courrier prioritaire classé en A ou B n’arrivant à destination qu’un jour sur deux. C’est aussi le choix de prioriser ceux susceptibles d’y mettre le prix (les entreprises) au détriment de l’usager lambda, La Poste créé donc des inégalités de traitement considérant qu’il y a plus matière à aller chercher de l’argent chez les professionnels.
Mieux que ça, sachant que les tournées vont être remaniées et souvent à nouveau chargées d’une masse de travail supplémentaire, les facteurs n’auront plus le temps de « prendre le temps ». Travail bâclé et vitesse augmentée se laissent entrevoir car il faudra impérativement avoir fini la distribution pour 13h50 sous peine de sanction… fini ou pas.
En quoi ça vous concerne ? Simplement sur le fait que si un facteur n’a pas fini sa tournée dans son intégralité, il devra aussi prioriser le courrier de la veille et donc délaisser une partie de sa distribution. La gestion de cette situation en plus de la distri pilotée sera catastrophique voire impossible et ne relèvera pas le niveau de qualité de service au contraire.
II) Le comblement des postes vacants devaient se faire à la bascule de la réorganisation et par de l'emploi stable (CDI). Notre section avait porté la transformation des salariés CDD de longue date en CDI. La direction avait assuré que malgré l'appel à candidature et quelques sollicitations auprès d'autres directions, personne ne souhaitait ou ne pouvait venir à Saint-Gaudens donc l'emploi de ces salariés précaires pouvait résoudre la situation. Il n'en est rien, il semblerait que maintenant cela se débloque comme par enchantement.
Le problème est que pour ne citer que cet exemple, la promotion de FSE 2.1 était disputée par deux agents, 1 de Saint-Gaudens déjà FE 2.1 (donc pas de réelle promotion mais simplement un changement de poste) et 1 agent ayant passé un contrat pro dépendant du bureau de Muret. Malheureusement pour ce dernier, sa direction ne souhaitait pas le voir partir et c'est donc le FE qui a obtenu le poste... Revirement de situation, après tout ce cirque, l'agent échaudé est recruté à partir de juin. Bizarre...
Mais voilà, si 2 postes seront comblés réellement qu'à partir de juin, ça n'est pas ce qui était convenu à la signature de l'accord. De même, d'autres positions seront comblées par du personnel précaire. La CGT ne signe pas des accords pour que La Poste continue tranquillement à faire n'importe quoi.
Ainsi puisque certains postes seront comblés qu'à partir de juin, nous exigeons que la bascule à la nouvelle réorganisation s'effectue à ce moment là.
III) L'égalité de traitement de tous les agents et à tous les niveaux devrait être de mise seulement là encore ça pêche. Il y a déjà quelques temps une factrice FE a demandé à être rétrogradée puisqu'elle restait sur le bord de la touche à la mise en place d'une réorganisation et de toute façon la mission de ce grade ne lui convenait pas. Depuis la dernière grève de 2017, un agent FE a réitéré la chose en demandant à changer de poste. Accordé, il se voit attribuer une position de rouleur au back-office (grade 1.3) mais conserve son grade de 2.1. Quid de l'équité ? Comment peut-on justifier ces deux cas de traitement ?
C'est dans cette optique que nous exigeons la revalorisation du grade de base au 2.1.
Dans un tout autre terrain, plus au niveau pratique, les agents se voient menacés de sanction pour le non port des EPI. Pourtant divers dysfonctionnements restent encore "impunis" selon qui est concerné. Nous avons déjà remonté ce grief lors de précédents articles. Il est aberrant que La Poste joue au jeu des divisions pour justifier sa stratégie. Nous ne sommes pas dupes, cette tolérance à l'égard de certains agents ne sert qu'à nous monter les uns contre les autres or la responsabilité légale revient à la Direction. Il serait regrettable d'avoir à interpeller un organisme de contrôle pour farfouiner dans tout ça (le traitement de la PNA par exemple). La Poste n'hésite pas à ne pas honorer certains marchés et à couvrir des dysfonctionnements pour ne pas montrer qu'elle titube toujours plus à chaque réorganisation du fait de privilégier rentabilité et productivité.
IV) L'excellence se cache derrière un mensonge. Depuis déjà plusieurs mois, les postiers travaillant avec leur FACTEO (smartphone) se voient obligés de notifier le pourquoi de la non distribution d'un objet suivi ou d'un recommandé par une DP (Deuxième Présentation). Peu importe si le facteur n'est pas passé, que la tournée était à découvert ou qu'il n'a pas laissé d'avis de passage, l'option obligatoire à cocher est la DP. C'est mentir directement à l'expéditeur et au destinataire afin de préserver les statistiques du bureau pour atteindre les objectifs fixés par la Direction Départementale. Les facteurs pour la grande majorité le font à contre-coeur puisque d'autres options sont disponibles mais ordre est donné de faire ainsi.
Là encore on se rend compte que la qualité est laissée pour compte lorsque ça arrange La Poste.
Pour enfoncer le clou, dernièrement avec la distribution des élection, les facteurs ont dû faire face à jouer le jeu ou écouter leur conscience professionnelle. En effet, comme à chaque fois La Poste ne veut pas reverser l'enveloppe remise par l'Etat pour la distribution des plis électoraux aux agents distributeurs (pourtant paiement d'un travail supplémentaire). Elle impose ainsi de prioriser la distribution des plis électoraux sur le reste de la distribution. Ce qui veut dire, sans précision de plus, que les entreprises ne sont pas concernées à ce moment là par la distributions du courrier, de colis (etc...) alors que les facteurs sont poussés à les démarcher pour ramener de nouveaux contrats. C'est assez paradoxal en ce sens que La Poste n'hésite pas non plus à outrepasser la loi : détention illégale de courrier pour un agent, ça ne pardonne pas c'est la porte assurée mais là ? Autrement dit ce qui est valable pour les uns, les petites mains, n'est pas valable pour les autres, les dirigeants qui peuvent donc dépasser les limites lorsque l'envie leur prend.
V) Heures sup ou pas heures sup ? Depuis déjà plusieurs semaines sont en vigueur les horaires collectifs qui ont pour but de supprimer les dépassements horaires et par conséquent, leur paiement. La fin de service étant à 13h50, les facteurs doivent passer la porte à cette heure précise fini ou pas fini. La mise en place de la distri pilotée est la solution miracle pour ne plus avoir à gérer les dépassements et ainsi justifier de charger toujours plus les tournées.
Cela n'empêchera pas une montée de stress chez les agents frustrés de ne pas avoir accompli leur mission dans son intégralité et laissé de côté plusieurs quartiers pour le lendemain. Cela induira aussi l'augmentation de la vitesse, fera grimper le taux d'accidentologie et surtout la multiplication des erreurs de distribution. En bref, la qualité de service est mise au placard. La Poste compte sur la léthargie des usagers persuadés de ne rien pouvoir faire. A nous de leur montrer le contraire !
On va s'arrêter là pour le moment, ça fait déjà beaucoup à digérer. Nous devons être à l'offensive sur tous ces points et ne pas lâcher comme nous l'avons déjà prouvé auparavant.
Partout en France éclate des mobilisations de postiers toujours plus nombreux qui ne supportent plus d'être les dindons de la farce. Ainsi, pour notre part, à partir de lundi démarrent les hostilités si la Direction ne met pas ce qu'il faut sur la table des négociations et ne revoit pas sa copie en ce qui concerne ses engagements.
Laisser faire rien qu'à notre échelle n'apporterait que plus d'inégalités au collectif et ne confirmerait que notre soumission à la loi du marché. Fermer les yeux en ces temps difficiles où l'on subit diverses attaques dans notre métier comme dans notre vie quotidienne reviendrait à se rendre complice malgré nous (ou pas) d'une stratégie de casse du service public. On commence par laisser filer une chose puis une autre, on termine par perdre les congès payés...
En milieu rural le service public est une urgence, défendons le dans les rues le 22 mars.