Se syndiquer à la CGT c'est exprimer la volonté de ne pas rester isolé(e), d'être actreur(trice) de son avenir et de vouloir faire évoluer les choses dans le bon sens, l'Humain.
Se syndiquer à la CGT c'est dire non à la politique ultra-libérale actuelle ne visant que ses seuls profits, c'est défendre nos services publics, nos salaires, nos valeurs, travailler dans de meilleures conditions.
Se syndiquer à la CGT c'est obtenir un rapport de force afin d'inverser la tendance et faire respecter nos droits.
Vous avez décidé de vous syndiquer :
https://youtu.be/s4ADdV-HxIw
Un article de plus qui n'est pas sans rappeler les précédents qui alertaient ou dénonçaient l'absurdité et l'incroyable manque de cohérence voire de réflexion et surtout de sérieux dans ce que la poste appelle une réorganisation.
Réorganisation parlons en ! Avec un manque d'effectif plus que copieux, employant au plus haut une quinzaine d'intérimaires rien que sur le bureau de Saint-Gaudens, la dernière réorganisation laisse encore une fois un goût amer et par dessus tout provoque de nouveaux comportements défensifs chez les facteurs.
2 tournées supprimées de plus, nous voilà arrivés à 20 sur les 32 que nous avions connu dans les années 2000. 12 tournées en l'espace de 20 ans ont disparu des compteurs sans compter les à côtés (PNA, cabine, manutention). Bref, on a le sentiment qu'à ce rythme là il n'y aura plus qu'un mec pour tout faire dans le bureau dans la logique du travailler plus pour... quelle blague !
Aussi, nous avions décidé cette fois ci de participer au découpage des tournées, et heureusement ! Le logiciel est au top pour faire gagner du temps à la boîte quitte à faire passer par des chemins de traverses chers à Harry Potter. Et comme le faisait remarquer Agnès Pannier-Runacher devant nombre d'entrepreneurs "Lorsque tu vas sur une ligne de production [à l'usine], c’est pas une punition, c’est pour ton pays, c’est pour la magie". Alors voilà, la magie, à La Poste ça nous connaît ! Et nos dirigeants l'ont bien compris, il faut faire disparaître des chiffres, des heures, d'un coup de baguette sur leurs tableaux excel. Et à notre époque, on le sait, l'informatique ne se trompe jamais même quand il y a un type aux commandes derrière...
C'est ainsi qu'après l'arnaque des bureaux de Cazères et de Saint-Martory, on s'est rendu compte que le logiciel, enfin mis à jour, nous prenait pour des Sebastien Loeb en puissance. Avec des parcours improbables à des cadences infernales.
Quelle stupéfaction à la mise en place ! Plus de place dans le bureau, on pourrait presque convier John Travolta pour nous faire une démo sur le dance floor, c'est dire ! On gagne effectivement en place, mais alors pas du tout en qualité de travail. Les tournées vélo sont infaisables en leur entièreté, les tournées voitures, ça passe mais sans plus faute de la pub, et encore faut speeder comme dans un rallye.
Le mieux, oh oui, le mieux, c'est le sérieux de la mise en place... On a corrigé les nombreuses erreurs du tableau de TG et on attend encore le définitif tout comme on attendait le précédent (lol). On a exigé les fiches de poste individuelles. Ok, la DEX a validé au bout de nombreuses péripéties (photocopieuse en panne, mail non reçu, vacances etc) mais on a obtenu des contrats nominaux que l'on donne aux nouveaux venus. Une fiche de poste englobe toutes les tâches de la vacation d'un agent de son heure d'arrivée à son départ en détaillant ses différentes activités, décrites et minutées. Mais ça, on n'en verra jamais la couleur ! Il faut pourtant dire que La Poste a le détail à la seconde de chacune de nos activités puisqu'elle sait nous dire par exemple que nous avons 1min30 pour distribuer un LRAR. Mais les chiffres, au fur des réorganisations, sont revus à la baisse et on voit parfois des 0 sec pour distribuer une lettre ou un colis eco.
Impossible n'est pas postier ! Chez nous comme ailleurs pourtant, les agents continuent à travailler avec leur coeur même s'ils en pâtissent. Certains ont pris la décision de ne plus faire d'heure sup (d'un côté c'est mieux pour montrer qu'il faut embaucher) et ainsi ils ramènent jour après jour des lettres des colis, des recommandés. Ne parlons plus de qualité de service, c'est bel et bien fini malgré nos efforts.
Pourtant il n'est pas trop tard pour inverser la tendance, mais c'est collectivement qu'il faut réagir !
Notre cher Président, fossoyeur des temps modernes nous l'a souvent répété durant cette crise sanitaire : "nous sommes en guerre !", mais nous ne sommes pas en guerre que contre un virus invisible, vous l'aurez compris, il y a des choses qui se voient et qui méritent d'être combattues sur l'échiquier politique ou patronal.
D'ailleurs on l'a toujours constaté, il n'y a que par le rapport de force et le collectif que nous pouvons aboutir sur nos revendications, défendre nos droits et libertés malgré l'oppression massive et décomplexée depuis 2016. Rester isolé n'est en aucun cas la solution et penser pouvoir arriver à ses fins par soi même ne durera qu'un temps, on s'en aperçoit que trop bien avec le cas de certains collègues qui sont tombés de leur piédestal.
Il n'y a pas que la grève pour se faire entendre, celle-ci est le dernier recours et aujourd'hui nos droits sont de plus en plus remis en cause par un patronat toujours plus cupide. Aidons-les à comprendre qu'ils font fausse route !
UNISSONS NOS FORCES, SOYONS LA RESISTANCE !
Ci-joint le lien du tract départemental concernant le droit de grève.
Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits, il devient mûr pour l'esclavage.
Conformément à sa stratégie visant à récupérer toujours plus de productivité et rentabiliser au maximum le service de distribution, La Poste met en place dès ce mardi une nouvelle organisation du travail qui va provoquer de nouvelles perturbations dans le quotidien des facteurs mais surtout des usagers.
Avec la mise en place de la distribution pilotée, La Poste enterre définitivement le J+1, les produits seront desservis selon un système de zone de distribution (voir article précédent : "les raisons de la colère") ce qui va entraîner un changement radical dans les boîtes aux lettres et les habitudes créées par le lien postier / usager.
Les dangers d'une privatisation complète du courrier se font de plus en plus entrevoir. La distribution finira, à terme, par devenir un luxe réservé à une clientèle pouvant y mettre le prix. Le principe même de la distribution pilotée est de faire des économies en outrepassant les engagements contractés avec l'Etat. Tout est permis quand il s'agit de gonfler les profits ou les poches des actionnaires.
Ce qu'il faut comprendre c'est que les facteurs seront soumis à des contraintes horaires strictes et devront jongler entre les différentes zones de distribution afin de ne pas prendre de retard et finir dans les temps (refus de payer des heures supplémentaires, horaires collectifs imposés). Finir dans les temps oui, mais pas pour tous. A la différence des facteurs, les intériméraires pourront eux, faire des heures supplémentaires, donc dépasser l'heure de fin de service s'ils n'ont pas fini. Le service rendu dispose déjà d'une différence de traitement. C'est en effet l'agence d'intérim qui paiera ces heures sup. Cela prouve bien que La Poste se fiche de la qualité de service, mais pas des petites économies...
Quelles conséquences sur le lien social existant ?
Il n'y en aura tout simplement plus, les postiers étant pressés par le temps, ils pourront peu ou plus prendre le temps de renseigner ou d'attendre au portail sous peine de pénaliser les usagers de fin de tournée. De plus si jamais le facteur constate à un certain endroit qu'il a pris du retard, il se retrouvera devant un dilemne : soit il continue mais ne pourra pas aller jusqu'au bout (contrainte de temps), soit il fait l'impasse sur une zone pour pouvoir avancer dans la distribution et inversement, une vraie usine à gaz ! Ne parlons même pas des habitations éloignées qui n'auront peut être qu'une seule fois du courrier par semaine... Plus question de s'embarrasser d'une conscience professionnelle ou alors c'est le burn out assuré...
Les usagers deviennent des numéros soumis au bon vouloir de la distribution, les postiers des sortes de robots multi-servics en devenir. Une qualité de service toujours plus détériorée, la remise en question d'une distribution quotidienne de tous les objets, la remise en cause du lien social sont autant de conséquences de la casse du service public postal.
La seule véritable raison tolérée mais surtout fortement recommandée pour "perdre du temps" chez le client sera de réaliser un contrat, vendre des produits et proposer différents services. Donc vous l'aurez compris, aller chercher du fric... Le lien social se transforme en lien pécunier, les usagers des vaches à lait en puissance, triste réalité de la volonté des grosses entreprises à déshumaniser le travail. Le temps c'est de l'argent !
On peut se poser la question sur la distribution de la presse quotidienne qui elle aussi est remise en cause par la nouvelle organisation. Que veut-on réellement ? Au lieu de renforcer son fonctionnement, La Poste l'ébranle toujours plus et ouvre toujours plus la voie au mécontentement.
Une réorganisation dans les clous ?
Encore une fois nous déplorons que La Poste nous mette devant le fait accompli sans même et malgré de nombreuses interpellations nous apporter les éléments nécessaires afin que chaque agent puisse voir clairement et concrètement le travail qu'il va devoir effectuer. La Direction n'a pas réuni l'ensemble du personnel pour expliquer leur prochaine mission.
La fiche de poste, l'organigramme de la journée, le bulletin d'itinéraire sont autant d'éléments qui nous manquent pourtant essentiels afin de faire remonter tout dysfonctionnement. En plus des difficultés que nous rencontreront en effectuant les tournées, La Poste a tout simplement omis de répondre à la principale préoccupation des agents à savoir la prise en compte du réel. Dès demain nous avancerons donc à l'aveugle en faisant bêtement ce qu'on nous a pondu à l'arrachée... Mais il n'est pas question de laisser faire.
Une interrogation persiste aussi dans le fait que La Direction nous a affirmé ne pas prendre en compte la baisse de trafic et donc de rester sur les mêmes chiffres que la précédente organisation. Or, il se trouve que nombre de tournées ont été allongées alors qu'elle étaient comptées bonnes ou qu'au contraire La Poste leur devait du temps. Comment expliquer alors qu'on puisse rajouter une charge supplémentaire dans ces conditions ? La Poste le fait pourtant, une vraie escroquerie, les agents se sentent une nouvelle fois trompés et la qualité de service n'a pas fini de dégringoler...
Après plusieurs prises de parole les choses ont pourtant bougé, deux des CDI prévus pour juin ont été avancés au 1er avril (en espérant que ça ne soit pas un poisson)... Comme quoi !
Pourquoi ça passe alors ?
La grève de septembre / octobre 2017 a montré les limites d'acceptation de la plupart des agents des bureaux de Saint-Gaudens et d'Aspet. Conscients que leur métier allait prendre un chemin de non retour, le projet géré de façon hasardeuse et sans réelle écoute, cela a suffit à lancer le mouvement.
Aujourd'hui, nous ne sommes pas plus avancés, bien au contraire, nous avons tapé dans la fourmilière mais il faut toujours partir à la pêche aux infos pour savoir comment nous allons être mangés, cela devient problématique et ça a surtout tendance à nous faire grincer des denst. Encore aujourd'hui règnent des zones d'ombre et certains agents ont pu constater qu'on leur vendait souvent plusieurs sons de cloche. Les cadres et la Direction en passant par le chef du projet, autant de versions soit ambigües, soit pas complètes, soit différentes etc...
On a réellement le sentiment de partir droit dans le mur ! Les "habitués" de la bagarre sont sur les starting-blocks, d'autres commencent à sortir les crocs gentiment, d'autres encore sont totalement déboussolés mais une chose est sure, si la prise de conscience a du mal à émerger, elle ne tardera pas durant les premiers jours qui seront, nous en sommes convaincus, catastrophiques. En gros, les agents commencent à parler, ils savent que les réorganisations ont leur lot de "pétage de câble" et ils appréhendent la suite plus que d'accoutumé. Pas de fatalisme mais pas non plus d'optimisme.
Nous sommes convaincus que les agents ne tarderont pas à rejoindre le débat, le rapport de force pouvant inverser la tendance, nous avons tous à y gagner !
Nous rappelons ici que la meilleure façon de couper court au débat c'est de créer la division, quoi de mieux que d'accentuer les inégalités entre agents pour créer un climat de tension. Ce jeu de la division a toutefois une date limite et se retourne obligatoirement à un moment donné. A certains moments de la vie, nous pouvons tomber dans les tréfonds de l'individualisme, attirés par ce que nous pourrions gagner à rester docile, ou en faisant preuve de zèle. Cela n'apporte rien à terme puisque nous sommes tous embarqués dans la même galère mais c'est la nature de l'homme, l'instinct primitif de survi...
Le 22 mars nous aurons moyen d'exprimer notre colère en faisant grève et en allant manifester pour défendre le service public, notre devenir. Rester chez soi ou râler dans son coin n'est pas la solution, tous dans la rue pour défendre nos droits et libertés !
La note de la section :
Cela fait déjà plusieurs fois que nous recevons des mails haineux ou remplis de leçon de vie ou encore de mécontents qui ne supportent ni les grèves ni les syndicats. Simplement de leur répondre, soyez en phase avec vos propos et refusez donc les avancées et autres concquis obtenus par les luttes, à ce moment là on pourra commencer à vous considérer à votre juste valeur et on pourra discuter. Merci !
Aujourd'hui se tenait la Commission Exécutive de l'Union Locale des syndicats CGT du Comminges.
A l'ordre du jour, le renouvellement de la CE et la préparation du prochain congrés de l'UL. Les ordonnances Macron sur débat de fond, nous avons décidé de redonner un élan aux initiatives miliatantes qui faisait notre force il y a encore quelques années.
Les jeunes s'impliquant de plus en plus dans la CGT en Comminges, il est essentiel de construire autour de cette dynamique et de relancer l'activité militante dans les entreprises.
Ce que nous inculquent nos dirigeants dans notre approche du monde du travail, c'est de ne surtout pas réfléchir, ils le font très bien à notre place. C'est pour cela que la CGT se retrouve sous les feux du patronat et du Gouvernement complice. Nous gênons parce que nous réfléchissons et poussons la réflexion au collectif. Notre force est là !
Les travailleurs, en général, semblent avoir oublier qu'émancipation au travail ne rime pas avec aliénation au travail. S'épanouïr au travail c'est possible si les conditions sont réunies et les contraintes réduites. Les postiers s'épanouissent-ils au travail lorsqu'on les contraint à faire plus dans les mêmes temps ou en sacrifiant leur mission première pour privilégier les profits de l'entreprise ? (surtout sachant que rien de plus ne se retrouvera dans leurs poches à la fin du mois) Je ne crois pas. Tout est là, la question du coût du travail que veux nous faire avaler le patronat. Pour la CGT c'est l'inverse, c'est le coût du capital qui est le réel danger et qui détruit tout autour de lui.
Il faut dire les choses comme elles sont, le travailleur créé la richesse et le patron en profite mais ne partage pas les profits engendrés. A nous de nous réapproprier l'entreprise, par une gestion collective et un partage équitable. Il faut pour cela renforcer ou créé des sections syndicales CGT à l'intérieur même.
Il faut revenir par conséquent aux fondamentaux (tryptique de la CGT : emploi, salaire, conditions de travail) et renforcer le lien entre les syndiqués, l'Inter Pro, le public et le privé pour reconquérir de nouveaux droits. L'unité est la solution. Une constatation simple : l'augmentation des profits se fait maintenant par rapport à la régression salariale et plus la production. Les dirigeants nous tiennent par rapport à la question du travail. A nous d'inverser la tendance.
De même, combien de temps faudra t-il encore afin que la population réagisse aux attaques sur les avancées sociales obtenues par la lutte ? Le Code du Travail, la CSG, la Sécu, etc... que faut-il de plus pour comprendre que nous subissons une régression sociale sans précédent qui finira par nous ôter toute dignité ? La CGT est là pour informer au mieux et il appartient à chacun d'élargir la réflexion.
Notre Union Locale des syndicats CGT effectue un énorme travail en Comminges quant à la défense des services publics et des salariés (public / privé) et ce, depuis des années et malgré l'augmentation des contraintes et attaques des différentes oppositions. Quel syndicat peut se vanter en Comminges d'avoir oeuvré aussi fortement pour la collectivité ? L'UL des syndicats CGT est le moteur du renforcement de la CGT en Comminges.
Nos dirigeants, quels qu'ils soient s'engagent à favoriser la formation ? Que se cache t-il derrière ? Il ne faut pas croire que c'est pour le bien de tous. Un exemple : à La Poste, des CDD ayant fait de nombreux contrats et remplacements connaissent déjà le métier de facteur. Pourquoi alors ne pas les titulariser dans la foulée ? Parce que pour La Poste il est plus juteux de les envoyer en formation, payée par le Conseil Régional et ainsi profiter de ces contrats pour faire du remplacement en cascade sur un bureau ou occuper un poste vaccant à moindre coût. Le coût est effectivement moindre en attendant une prochaine réorg qui supprimerait ce poste vaccant... De même si La Poste annonce un taux de réussite à 90 %, les "futurs postiers" déchantent vite car seulement 10 % sont retenus et encore, d'autres envoyés pré-formés à la concurrence ou laissés sur le carreau, cherchez l'erreur !
Pour conclure, il nous faut bien comprendre que nos besoins personnels dépendent directement des intérêts collectifs. Il est invraisemblable de croire pouvoir profiter longuement d'acquis individuels ou d'arriver à ses fins sans compter sur les collègues. L'erreur serait aussi de laisser le travail syndical à une même personne, ce travail est colossal et cela mènerait à l'abandon faute de répartition des tâches. Il est aujourd'hui de la responsabilité de chacun de s'investir à son échelle dans le travail syndical afin de soulager les militants les plus assidus et leur permettre de se concentrer sur des activités plus complexes.
La CGT c'est vous, c'est nous, continuons à créer le rapport de force afin d'aboutir sur nos revendications.
Le patronat, avec la complicité des gouvernements succssifs, oeuvre habilement à destructurer le monde du travail : ordonnances Macron / MEDEF, loi travail, loi Macron, Pacte de responsabilité... Le Capital mène une réelle guerre des classes pour déconstruire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance. Celui-ci avait pour objectif de débarrasser les travailleurs de l'incertitude du lendemain et de vivre dignement.
On assiste à une résurgence des injustices sociales, de la précarité et de la pauvreté, terreau idéal pour le développement de réflexes identitaires.
A cela, opposons leur les aspirations réelles des travailleurs, en faisant vivre nos campagnes au plus près des salariés et en leur donnant droit de paroles. En ancrant nos luttes à l'entreprise, nous oeuvrons à la reconquête du pouvoir d'agir des salariés sur leur travail. Dans un monde du travail où il n'y a plus de collectif, plus de souffle, et où l'épuisement est réel, du fait de la perte de sens au travail, il faut, à nouveau, pouvoir penser l'émancipation. Rien de tel qu'un voyage au coeur de la pensée, à travers la culture, l'éducation populaire, pour toutes et tous. Cultivons, ainsi, l'espoir, la paix et les utopies pour introduire de la démocratie dans l'entreprise. Les enseignements historiques de nos "conquis sociaux" pourront, ainsi, prendre tout leur sens auprès des salariés. Face au discours dominant visant à faire de la précarité une nécessité incontournable, une fatalité sous le coup de la modernité et de la mondialisation, gagnons, partout, l'unité des salariés et leur engagement à agir, pour raisonner autrement qu'avec des chiffres. C'est en plaçant l'humain et la protection des ressources de notre planète au coeur de nos réflexions que nous pourrons rompre avec le chacun pour soi et l'individualisation des risques imposés par la doctrine libérale. Imposons notre ambition de transformer la société vers un développement humain durable, à travers notamment la reconquête de la Sécurité Sociale et son universalité, et la conquête d'un NSTS (nouveau statut du travail salarié) et sa Sécurité sociale professionnelle. Offrons aux salariés, à travers un syndicalisme de masse, la possibilité, à partir de leur travail, d'intervenir sur les enjeux de la société.
Après plus d'un mois de lutte, les postiers d'Aspet et de Saint-Gaudens sont prêts à rentrer la tête haute pour reprendre le travail.
En début de soirée, la CGT FAPT et SUD ont signé un protocole de sortie de conflit assez satisfaisant dans son ensemble. Certes certains points sont encore à régler, tout ne peut être traité en une seule fois et nous devrons rester vigilants quant à l'application de ce que nous avons obtenu.
Pour le moment, nous ne traiterons pas du détail du protocole, un compte rendu sera rédigé prochainement. Restez connectés.
Ce mouvement fut plein de bonnes choses, d'échanges, nous a permis de nous retrouver et de créer un collectif uni et solidaire. Une aventure humaine avant tout, brodée de valeurs qui reflète le besoin d'évoluer et de construire ensemble.
Un beau souvenir malgré les contraintes engendrées mais cela prouve que rien n'est impossible, que nous pouvons inverser la tendance pourvu d'établir un rapport de forc à la hauteur.
Un grand merci à tous ceux et celles qui nous ont soutenu, apporté de quoi grignoter et donné à la caisse de solidarité. Merci aux usagers, collègues (clin d'oeil à Luchon PDC et la PIC), amis, parents, élus, associations etc... j'en oublie, le personnel fera un billet en bonne et due forme par la suite en n'omettant pas le moindre acteur de ce feuilleton.
Un merci tout particulier à l'Union Locale CGT et à son secrétaire B. Ducasse qui a fait acte de présence pratiquement tous les jours à nous garder le camp lorsque nous devions nous éloigner ou encore sa détermination à défendre le service public en Comminges depuis des années. Quoi de mieux qu'un tel conflit pour terminer en beauté ? Lui souhaitant par avance une retraite syndicale longue et heureuse !
Merci à l'inter-pro qui nous a largement soutenu et appuyé. La CGT Hopital, SICASMIR, VINCI, ENEDIS, SIVOM, Finances publiques, citons Elsa, Jeannine, Marie-Christine, Alain, Ginette, Annick, Valérie, Lucie, Jean-François pour l'UD etc...
Un énorme merci à nos camarades de SUD, Michel en particulier à qui je n'ai pu faire la bise. En espérant continuer à marcher ensemble pour créer l'unité qui fera tomber les hautes instances de leur tour de babel, bonne route et à la revoyure pour la suite !
Enfin, nous tenions à remercier comme il se doit nos camarades Romain et Régine qui nous ont encore une fois donné le meilleur d'eux mêmes. A l'heure où j'écris les mots ne viennent plus, les larmes par contre coulent. Merci à vous, Romain pour tout ce que tu as donné, j'ai conscience de la fatigue que tu éprouvais, de la hargne avec laquelle tu défendais notre croûte et ce malgré ce que tu vis à côté. Régine partagée entre Cugnaux et Saint-Gaudens, toujours aussi pointue dans tes analyses et explications. Merci à vous deux, vous êtes formidables !
Voilà, nous reprenons donc demain, nous continuerons dans la même optique, il ne s'agit pas de se dispercer et de reprendre une routine qui nous renverrait dans l'isolement. A nous de faire en sorte de maintenir la pression, nous avons fait reculer La Poste plus que l'on peut le penser. Notre lutte est exemplaire, nous pouvons être fiers.
C'est ainsi que nous terminerons pour ce soir, il est temps de se reposer pour reprendre dans les meilleures conditions. Merci à tous, restez connectés pour la suite. Nous publierons très prochainement un compte rendu détaillé.
Bonne soirée !
Il était convenu de continuer à faire parler de la situation conflictuelle concernant la réorganisation des bureaux de Saint-Gaudens et d'Aspet. Après une petite pause le temps d'un petit week-end, les choses sérieuses recommencent.
Dès 6h30 les postiers se sont rendus au rond point de la Sous-Préfecture aux côté de camarades de l'inter-pro (EDF, Hopital, Fibre Excellence, Cassagne entre autre) afin de tracter puis il a été décidé de partir stontanément en manif jusqu'au bureau de poste de Saint-Gaudens pour la prise de service et établir le campement.
Chose imprévue mais de bonne facture, le cortège de quelques 30 personnes démarre alors que le camion transportant le courrier du jour allait livrer à Saint-Gaudens. Peu importe, nous étions partis, la police encadrant la petite manif. Les postiers avaient décidé de se faire entendre très tôt le matin et d'arriver en fanfare au lieu habituel.
Nous avons pris le temps de nous faire voir, la circulation restait fluide malgré tout grâce au professionnalisme des policiers. Le camion, lui, ne pouvait doubler sans risquer un quelconque accident. Bref, tout c'est bien passé, sans débordement ni heurt.
UNE ARRIVEE FRACASSANTE :
Alors qu'au loin nous appercevions que ça s'activait vivement devant le bureau, nous avons voulu marquer le coup en nous faisant entendre.
Nous avions compris que La Poste, pour nous intimider, avait eu recours au service d'un ou plusieurs huissiers de justice afin de constater sans doute notre mauvaise conduite... Là encore tous les moyens (financiers) sont bons pour essayer de nous faire mal, ça n'est pas la même chanson quand on demande des moyens supplémentaires pour exercer notre boulot correctement et rendre un réel service de qualité aux usagers, mais passons !
Les collègues non gréviste curieux de ce qui se passait dehors nous encourageaient par les fenêtres mais se sont fait rappeler à l'ordre. Le cortège était suivi de près depuis les hauteurs des bureaux de la Direction. Nous arrivions sur le "campement", comme on aime à l'appeler puisque nous y passons énormément de temps, sur l'air de HK & Les Saltimbanks, "On lâche rien !" Effectivement, nous ne comptons pas lâcher avant d'aboutir sur nos revendications. Le moral au sommet, nous sommes toujours autant déterminés.
Dans la foulée nous installions le barnum avec la caisse de solidarité, les pétitions et de quoi déjeuner, prendre le café. Peu à peu nous étions rejoints par nos visiteurs quotidiens, des camarades de l'Union Locale, de l'inter-pro mais aussi des usagers souhaitant nous soutenir, des proches, des amis ou même des badauds. C'est dans les périodes les plus troubles que nous avons le plus besoin et nous pouvons constater jour après jour que la population tient à ses postiers et au service public.
QUAND LES COLLECTIFS S'EN MELENT !
Ca n'avance pas terrible depuis le début du conflit à croire que La Poste joue la carte de l'essoufflement. Afin d'accélérer la donne, plusieurs de nos camarades venus nous soutenir, indignés par ce qu'il se passe, ont tenu à "occuper" pacifiquement le parking, qui, je le rappelle, est public. Apparemment les véhicules postaux ne pouvaient pas manoeuvrer de peur de blesser quelqu'un, ainsi le service a pris du retard.
La Direction a passé le plus clair de son temps dehors à nos côtés... peut-être pour s'assurer que l'on ne dégrade pas le bien public ou que les fainéants ne "foutent pas trop le bordel" puisqu'il est de notoriété publique que ce sont ceux qui travaillent le moins qui gueulent le plus, n'est-ce pas ?
L'encadrement était largement mobilisé voire même débordé tout comme peuvent l'être quotidiennement les CDD auxquels nous pensons chaque jour, peut-être cette expérience servira. Il n'aura pas fallu longtemps avant de voir réapparaître un huissier puis, plus tard dans la matinée, des policiers appelés dans le but de constater et nous faire bouger certainement. Tout s'est bien passé étant donné que nous avons discuté avec eux leur expliquant que les postiers ne bloquaient rien du tout, nous étions sages dans notre coin habituel à attendre une entrevue avec la Direction. Nous leur affirmions que si La Poste nous avait écouté, nous aurions déjà repris nos activités et on n'en serait pas là aujourd'hui. Après tout, nos nerfs sont régulièrement mis à rude épreuve, si la tendance venait à s'inverser le temps d'un bon rapport de force, ça ne ferait pas trop de mal !
Nous n'avons toutefois pas montré l'étendue de nos possibilités, reste à voir si La Poste nous amène à repousser encore plus nos limites en refusant le dialogue...
VOUS AVEZ DIT DIALOGUE ?
Le personnel en grève ne refuse pas le dialogue, lui. Par contre nous refusons l'unilatéralité de celui de La Poste et nous refusons surtout d'être pris pour des imbéciles : La Direction a donné rendez-vous aux représentants départementaux dans l'après-midi à Toulouse, belle preuve de considération une nouvelle fois. Sans doute s'agit-il de passer un soufflon aux leaders syndicaux à la Direction Départementale. Toutes ces promesses vaines de dialogue social, de conciliation vie privée et professionnelle, du baratin de beau-parleur. En coulisse rien ne se passe aussi bien. C'est de l'adaptation au jour le jour pour beaucoup d'agents.
Aucune négociation ce jour, la Direction était trop occupé à jouer les surveillants toute la matinée. Une chose est sure, l'action d'aujourd'hui aura prouvé que nous savons nous organiser même au-delà de notre entité.
DU GRAND N'IMPORTE QUOI...
On débute cette rubrique avec en premier point l'interdiction aux grévistes d'utiliser les toilettes du bureau alors que jusque là nous le pouvions.
L'intervention d'un cabinet d'huissier nous questionne sur le non paiement de nos dépassements horaire... La Poste préfère gaspiller de l'argent pour du contentieux plutôt que d'être réglo avec ses salariés... alors que nous n'avons jamais créé de trouble.
Au vue du retard cumulé pendant dans la matinée, la Direction a dit qu'elle paierait les heures sup à ceux qui souhaiteraient en faire alors que depuis le début du conflit les agents non gréviste sont obligés de finir à l'heure, fini ou pas.
La vente des quartiers prévue en octobre chaque année doit se tenir demain 10 octobre, jour de mobilisation nationale pour la fonction publique et qui plus est, en période de conflit. Ajoutez à cela le fait que l'affichage date du 02 octobre, la vente sera donc contestée et à juste titre puisque selon le BRH, elle doit être affichée 15 jours minimum avant.
La Direction nous a donné rendez-vous à Toulouse à 16h. Pourquoi ? Mystère nous avons eu le temps de supputer la chose pendant le repas de midi. Le personnel a décidé que la CGT FAPT devait y assister afin d'entendre ce que la Direction avait à dire. Il s'avère en fait qu'elle n'avait rien de plus à avancer que ce qu'elle nous proposait vendredi dernier. Heureusement que nous n'avions pas envoyé une délégation du personnel, ils auraient perdu leur temps. Pourquoi tenir une audience sur Toulouse alors qu'elle aurait pu avoir lieu ici-même ?
Dans la soirée, nous apprenions que la vente des quartiers était repoussée. Enfin une bonne décision !
LE 10 OCTOBRE SOYONS TOUS DANS L'ACTION :
Etant donné que nous sommes toujours sans réelles réponses à nos revendications, que le gros du dossier est sans appel non négociable pour La Poste, on n'a pas le choix, on continue. Nous avons reconduit le mouvement à demain journée nationale pour les services publics.
La section CGT FAPT de Saint-Gaudens appelle l'ensemble des postiers à se mobiliser largement demain et venir manifester à nos côtés. Ce qui se passe aujourd'hui à Saint-Gaudens et Aspet se répercutera d'ici peu dans les autres services commingeois.
Je ne plierai pas, je ne m’en irai pas en silence. Je ne me soumettrai pas. Je ne me retournerai pas. Je ne me conformerai pas. Je ne me coucherai pas. Je ne me tairai pas. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; ce n’est pas subir la loi du mensonge triomphant
Les agents de la DSCC se voient refuser le remplacement en repos compensateur des heures supplémentaires non majorées.
La Poste avance l’argument juridique que seules pourraient faire l’objet de récupération les heures supplémentaires donnant lieu à majoration (ce qui ne l’empêche pas de refuser parfois la récupération y compris pour ces heures- là). Elle déclare aussi que depuis la saisie des heures supplémentaires via Ma Box RH dans les établissements, ce n’est plus possible.
Deux arguments autant fallacieux l’un que l’autre. Ma Box RH permet ce type de saisie et juridiquement, l’art L 215-5 du Code du Travail stipule qu’un accord ou une convention collective peut prévoir le remplacement de tout ou partie des heures supplémentaires et majorations prévues par un repos compensateur équivalent.
Pour notre entreprise l’article 38 de la Convention Commune prévoit cette possibilité sans spécifier que les heures supplémentaires non majorées échappent à cette règle. Nous avons argumenté en ce sens devant la DSCC qui devait donner une réponse… peut être attend-t-elle la « loi travail » qui permettra que des dispositions moins favorable aux salariés puissent localement contrevenir au Code du Travail (« l’inversion de la hiérarchie des normes », c’est ça !).
Le 28 avril, à Saint-Gaudens, une délégation de manifestants ont tenu à demander des explications à la Direction Courrier concernant le tout premier licenciement à La Poste Comminges. Un licenciement pour... insuffisance au bout de 8 années de loyaux services.
Dans l'optique de réduire encore plus les effectifs pour des questions de productivité ou de rentabilité, La Poste n'y va pas avec le dos de la cuillère !
Le salarié employé depuis des années assurait la position PNA (publicités). A la réorganisation, nous obtenions son plein temps (toujours au bout de 8 ans) à 35h. Profitant malhereusement de quelques lacunes à la lecture, la Direction le plaça (consciemment ?) à la distribution... il n'y arrivait pas. Résultat, licenciement pour insuffisance.
Beau retournement de situation de la part de La Poste ayant subi un bel affront lors de la grève de juin 2015. La Punition est exemplaire ! Mais ça ne nous coupera pas le sifflet.
Affaire à suivre donc, les manifestants ont exigé le retour de cet agent ou la démission de la direction pour insuffisance au niveau humain.
Le jeu des 7 erreurs, mensonges ou scandales à la Direction Technique du Courrier
Compte rendu de la CDSP portant sur le Bilan 2015 et le CAP 2016 Qui n'a pas joué dans son enfance au jeu des 7 erreurs ? Nos directeurs semblent toujours adeptes à ce jeu. Mais leur but n'est pa...
La Poste : Expérience de taxis pour seniors ! les taxis saisissent la Répression des fraudes
Expérience de La Poste: les taxis saisissent la Répression des fraudes Après Uber, voilà que les taxis pourraient faire face à une nouvelle concurrence, celle de La Poste. Le groupe postal lan...
Fermeture de la Pic de Besançon ( 25 ) : un non-sens écologique et économique
Le tri du courrier franc-comtois s'en est allé à Dijon Une page se tourne à La Poste de Besançon avec le transfert de l'activité " tri du courrier " à Dijon. La plateforme industrielle du cou...
Rivesaltes. 150 jours de grève pour les postiers.
Depuis le 30 novembre 2015, 12 des 20 postiers du bureau de poste de Rivesaltes sont en grève pour exiger de meilleures conditions de travail. Au terme de ce conflit exemplaire, ceux-ci s'apprêtent
Adrexho ( distribution de publicité, filiale de Ouest France ) : Récit d'une débâcle
L'année 2016 pourrait sonner le glas du groupe de presse gratuite Spir Communication. La filiale de Ouest France dévisse - et pas seulement en Bourse - depuis plus de cinq ans, faute d'avoir fait...
Au mois de mars a lieu la vente des quartiers. Qu'est-ce-que c'est ?
La vente des quartiers permet aux postiers "d'acheter" une tournée selon son ancienneté dans le bureau. Bien sûr il ne l'achète pas réellement mais il peut prétendre à une position vacante (après un départ à la retraite par exemple).
Le hic, c'est qu'à Saint-Gaudens, personne ne veut vraiment venir ! Nous avons un nombre important de CDD récurrents qui comblent l'emploi comme vous le savez. Quelques postiers ont changé de bureau et d'autres ont eu vite pris la retraite. Depuis la vente des quartiers, 3 tournées n'ont pas trouvé preneur...
C'est donc l'anarchie au sein du bureau, niveau planning, les Moyens de Remplacement Permanent (MRP) sont utilisés à outrance, les cadres de proximité sont obligés de jongler comme ils le peuvent et avec le peu de moyen que leur donne la direction.
C'est un bricolage insensé au jour le jour. Il faut parvenir à gérer les congés, les maladies ou les postes vacants alors qu'il serait si simple de répondre en matière d'emploi afin de remédier à cette catastrophe. Les postiers subissent cette situation, les précaires jouent le rôle de titulaires, et les dépassements horaire sont quotidien pour certains.
D'autres CDD préfèrent fuir, n'y arrivant pas. Aujourd'hui le CDD embauché pour une tournée ville n'est pas venu... preuve que ça n'est pas donné à tout le monde ou que le métier ne répond pas aux aspirations de certains salariés.
Ce sont donc les quartiers de Valentine, Villeneuve-de-Rivière et une partie de la ville de Saint-Gaudens qui sont concernés par la "désertion postale".
De même, après cette vente de quartier, les agents ayant "acheté" un nouveau quartier n'ont pas eu droit à une doublure (un facteur apprend la tournée à un autre), là aussi, un stress de plus à gérer pour ce personnel alors qu'il était possible de le faire... allez comprendre !
La direction, depuis le temps qu'on l'interpelle, devrait se remettre en question et répondre sur la question de l'emploi.
Il faut parler du personnel précaire qui espère une finalité positive. La plupart étant installés, des crédits sur le dos, des enfants à charge ou autre, il serait bon de leur proposer un CDI, la direction en a les moyens !
Alors pourquoi faire traîner ? Pourquoi ne pas résoudre cette situation préoccupante et urgente qui perdure depuis le juin 2015 ? Les nerfs de tous les agents sont menés à rude épreuve mais l'indifférence règne, pire, la direction semble ne pas comprendre pourquoi.
Peut-être une manière de faire regretter au personnel d'avoir agi l'année dernière, une punition aux mauvais élèves, ou encore le fait de vouloir éradiquer toute opposition en fatigant le personnel ou bien juste une question de mauvaise gestion...
De notre côté, nous continuons à lutter, nous allons prochainement lancer une nouvelle opération destinée à élargir le débat sur le service public postal en Comminges.
Saint-Etienne : un nouveau bureau de Poste " pilote " à l'été 2017
Les syndicats s'inquiètent d'une réorganisation des services postaux à Saint-Etienne. Réorganisation confirmée par la direction du groupe, qui précise qu'elle se fera sans aucun licenciement....
http://www.activradio.com/saint-etienne-un-nouveau-bureau-de-poste-pilote-a-lete-2017/
Emploi, vous avez dit emploi ?
L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes.
"Aujourd'hui ce sont les milliardaires qui vous informent"
La concentration des médias bat son plein dans le monde et en France. La finance et les grands industriels du CAC 40 investissent dans la presse, dans l'audiovisuel et dans les télécoms. Comment...
http://www.humanite.fr/aujourdhui-ce-sont-les-milliardaires-qui-vous-informent-604244
Si vous voyez déjà tout en noir et que vous n'avez plus foi en l'humanité, évitez d'en rajouter une couche en lisant son dernier ouvrage Le dernier qui s'en va éteint la lumière dont le sous-...
il s'agirait de se réveiller !
Paul Jorion sur les Panama Papers: "Pourquoi ne s'est-on pas révolté bien plus tôt ?"
Depuis sa sortie ce dimanche soir, l'affaire des Panama Papers a fait couler beaucoup d'encre. " Le Soir ", en collaboration avec 106 rédactions et le consortium international des journalistes ...
Ce mouvement naissant qui dit beaucoup !
Par Patrick Le Hyaric Le projet de loi affublé du mot " travail ", mais qui entend en réalité le débarrasser des règles de droit, est-il le projet de trop qui fait déborder le vase de la rég...
http://patrick-le-hyaric.fr/ce-mouvement-naissant-qui-dit-beaucoup/
Ma fille de 15 ans a été victime de violences policières. J'ai décidé de porter plainte
LE PLUS. Lors de la mobilisation du 24 mars dernier contre la loi El Khomri, un élève du lycée Bergson avait subit des violences policières. Cette scène avait été filmée et visionnée des m...
Sur le Web, les interrogations se multiplient autour de
Le Monde | * Mis à jour le | Par Samuel Laurent Le plus souvent confinées aux cercles militants, ces accusations vont cette fois plus loin, puisque le patron du Front de gauche, Jean-Luc Mélench...